MOZAMBIQUE

Population : 19 800 000 habitants

Monnaie : Metical

Superficie : 1,5 fois la France

Langue(s) officielle(s) : Portugais

Densité : 23.83 hab./km²

Statut : République

Capitale : Maputo


Projection  2050 : 37 600 000 habitants
 


Parcours du 21 septembre au 13 octobre 2006

Kilométrage parcouru au Mozambique : 2400 dont 100 de pistes

Kilométrage total depuis le départ à la sortie du Mozambique : 48 800 km


C'est en 1498 que Vasco de Gama découvre le Mozambique  où les Portugais commencent  à  s'installer dès 1505.  A partir de 1962, le Front de Libération  du Mozambique (Frelimo) se bat  pour l'indépendance et prend le pouvoir lorsqu'elle est proclamée en 1975. Dès 1980, le Frelino, d'obédience Marxiste-Léniniste est confronté à de sérieux problèmes. En plus des aléas climatiques, les fermes agricoles nationales et les coopératives sont peu productives et entraînent la famine. La résistance nationale alors soutenue par les Etats-Unis (ils soutiennent tout ce qui est contre le système soviétique) engage les combats contre le parti au pouvoir. Au plus fort de la guerre civile en 1990, le tiers de la population est réfugiée dans les pays voisins. Depuis les accords de paix signés en 1992, le pays vit dans le calme et tente de reconstruire son économie.
Les principales ressources sont les mines, la pêche, le bois, le gaz et le tourisme qui est en plein développement.
Espérance de vie : 41 ans  scolarisation 43%. Religions : 30% de chrétiens, 20% de musulmans et 50% d'animistes.
Le climat chaud et humide avec des  pluies d'octobre en avril. Sur ses 2500 kms de côte, le Mozambique abrite les plus belles plages de l'Afrique avec ses lagons, récifs coralliens et ses nombreuses îles. C'est le paradis de la plongée.

Jeudi 21 septembre 2006
Bon dia, eh oui, nous reprenons la langue portugaise, mais nous gardons la conduite à gauche.  Nous entrons par la douane de Komatipoort. Trente minutes sont nécessaires pour nous établir les visas : coût : 5,50 € par visa et 1,2 € pour la voiture. Possibilité de régler en Méticals, Rands ou Dollars US. De toutes façons, il faut garder des Rands pour régler "l'autoroute" jusqu'à Maputo ainsi que la plupart des campings ou backpakers de la côte qui préfèrent la monnaie Sud Africaine aux Méticals.
Maputo, la capitale du pays, construite dans la baie du même nom en bordure de l'océan Indien, n'a cessé de se développer depuis les accords de paix signés en 1992. Bien qu'un ou deux quartiers soient déconseillés la nuit, dans le reste de la ville la sécurité semble bien installée. Rien  voir avec sa grande voisine d' Afrique du Sud, Jo'burg.

De la longue période  coloniale Portugaise, il reste, au centre ville, quelques beaux bâtiments comme  le musée d'histoire, la gare ferroviaire dessinée par Eiffel ainsi que la maison Eiffel construite toute en métal.
    

Un peu partout commence à fleurir de nouveaux centres commerciaux, même les Chinois construisent les leurs, et chez eux,  tout est chinois, même les chips !

Trottoirs défoncés, papiers qui jonchent le sol, sacs plastiques qui s'envolent, épaves qui envahissent les rues,  façades décrépies, petits marchés sur les trottoirs, vendeurs à la sauvette, cireurs de chaussures, sont aussi les réalités quotidiennes de la capitale.
C'est la première fois que nous voyons des mendiants faire la queue devant les magasins et les commerçants leur distribuer quelques pièces.

Nous campons dans la cours du Fatima's Backpaker, avenue Mao Tsé Tung. La cour n'est pas bien grande et c'est assez bruyant, mais il n'y a rien d'autre et ça permet de visiter la ville à pied. En plus nous rencontrons des Français qui vivent en Afrique du sud ou au Mozambique et ça nous permet d'échanger quelques infos.
Nous sommes samedi, et lorsque nous passons devant la Maison des Mariages, la Maison Blanche de Maputo, plusieurs mariages y sont célébrés et offrent le spectacle d'un défilé de robes blanches et de voitures de standing louées pour l'occasion.
Nous sommes allés dans une agence de voyage pour prendre des renseignements pour rejoindre Madagascar en voiture. Impossible depuis le Mozambique. Possible depuis Durban en Afrique du Sud, mais hors de prix : environ 3000 € aller retour pour le véhicule plus les billets d'avion pour nous ! Et encore, les rotations sont incertaines. Notre ami d'Annecy, Jean-Claude, doit nous envoyer les coordonnées d'un couple d'amis de Madagascar qui auraient effectué la traversée. En attendant, nous nous renseignons pour y aller en avion, mais pas de vols directs depuis Maputo, il faut passer par Dar es Salaam en Tanzanie, Maurice et les Seychelles. Du coup, on n'a même pas demandé le prix. On verra depuis un autre pays !

.
En remontant la côte en direction de Biléne, nous traversons de grande ferme de  canne à sucre appartenant probablement à des blancs.  Au Mozambique, toutes les terres appartiennent à l'Etat qui les louent avec un bail emphytéotique  aussi bien aux locaux qu'aux étrangers, souvent Sud Africains, pourvu qu'ils embauchent du personnel noir. Les villageois, eux, récoltent les oranges, les noix de cajou, vendent le bois ou le charbon de bois. Ils fabriquent aussi beaucoup de poteries et de briques qu'ils font cuire dans de grands fours ronds.


Au bord d'un lagon coupé du tumulte de l'océan par une large bande de sable clair, Bilène est une des destinations favorite des Blancs de Maputo ou des Sud Africains qui s'adonnent aux sports nautiques. Changement de pays, changement de mœurs. Le camping (Palmeiras) pourtant aussi cher que ceux d'Afrique du Sud  n'est pas très bien tenu, et ce sera le cas pour la plupart d'entre eux, mais celui-ci est les pieds dans l'eau et c'est le principal. En plus, l'hiver a disparu, la température idéale de jour comme de nuit, la mer chaude et ciel bleu. Dommage que par la même occasion on ait retrouvé les moustiques !
Les Sud Africains étant en vacances pour une dizaine de jours, nous avons failli ne pas trouver de place !

A Xaï-xaï plage, nous campons au "Parque de campismo" situé en bordure d'une belle plage sauvage sur la gauche du village. A marée basse, une longue barre rocheuse brise les vagues de l'océan et permet la baignade dans une eau calme et chaude. Une piste sablonneuse qui passe entre le camping et l'océan, permet de rejoindre d'autres camping, la plage de Chongoene et la nationale.
Fini les supermarchés où on trouve tout ce qu'on veut. Nous ne pensions pas que le changement serait aussi brutal, sinon nous aurions fait quelques provisions avant de quitter l'Afrique du Sud. On va se remettre dare dare au thon et aux sardines.

Dans les villages, de nombreuses échoppes sont peintes aux couleurs de coca-cola. La plupart des maisons de l'époque coloniale tombent en ruine alors que la population vit dans de petites cases de palme à l'ombre des cocotiers. Choix délibéré ?
Nous retrouvons ici l'Afrique profonde avec sa populace, ses marchés colorés, les femmes qui font les corvées d'eau et les petits qui font la classe assis en rond à l'ombre d'un gros arbre.

Mercredi 27 septembre 2006
En arrivant à Inhambane, nous rencontrons un couple de Français. Ils nous disent habiter Madagascar et être en voyage pour quelques mois en Afrique Australe. Nous rejoignons ensemble le camping de Bambuzi sur la plage de Tofo. Nous nous apercevons rapidement qu'il s'agit des amis de Jean-claude (Ratpatron), Roger et Marie-Ange que nous cherchions à joindre pour avoir des infos sur les traversées Madagascar/Afrique ! Quelle coïncidence incroyable ! Nous ne savions même pas s'ils étaient  en Afrique et Jean-Claude n'arrivait pas à les joindre !
Le camping n'ayant pas vue sur la mer, nous décidons de rejoindre  le "Light House campsite" de Barra, situé près d'un vieux phare au bout de la péninsule. Accès difficile par une piste de 4/5 kms tracée dans les dunes, mais situation exceptionnelle avec vue imprenable sur la plage et la baie.

    

Nous visitons rapidement (trop rapidement) Inhambane son immense baie et les quelques beaux restes de la colonisation Portugaise . L'atmosphère de cette petite ville nous a séduit. Calme et exotique.

Toujours accompagnés de Roger et Marie-Ange nous rejoignons Vilankulo, 250 kms plus au nord, haut lieu de  la plongée Mozambicaine. Sur des centaines de kilomètres, ce ne sont que cocotiers à perte de vue. Jamais nous n'en avons vu une telle quantité.  Seule, quelques cases disséminées sous les arbres abritent les habitants qui collectent les noix et récoltent le coprah.
Vilankulo est une petite ville pas vraiment organisée, mais on y vient surtout pour sa baie. Des filaos et des cocotiers bordent une plage qui n'en finit pas. Tous les tons de verts et bleus s'y déclinent. Sur les eaux peu profondes d'où émergent des bancs de sable blanc et les îles de l'archipel de Bazaruto, quelques boutres de pêcheurs  naviguent à l'aide de leurs voiles  triangulaires faites de  vieux sacs de riz.

Nous passons la première nuit dans l'immense "Vilankulo Camping", mais nous nous y sentons un peu seul au milieu de toutes ces places vides et préférons rejoindre la petite structure Campsite "Josef e Tina"  face à l'océan. Dans la journée, nous allons faire un peu d'Internet, quelques courses au supermarché (le mieux achalandé : wpt : S 21 59 108 E 35 19 138) et achetons quelques gambas pour le repas du soir.

Dimanche 1er octobre 2006
Ce matin nous prenons un dhow (boutre) motorisé pour rejoindre l'île de Magaruque. D'immenses dunes de sable la coupe de l'océan. Côté baie, les eaux calmes et cristallines invitent à la baignade. C'est armés de palmes, masque et tuba que nous plongeons le long de la barrière de corail pour nous retrouver immédiatement au milieu d'un véritable aquarium de poissons exotiques.


A midi, les marins nous préparent un bon repas de riz aux crabes. Vers 15 heures, les vents étant favorables, ils hissent la voile pour rentrer.
Nous sommes enchantés mais rouges comme des écrevisses. Demain, ce sera "marche à l'ombre".

Nous avons passé de bonnes soirées à écouter Roger  nous raconter ses histoires d'Afrique, pays où il a bourlingué de nombreuses années. On a même raté l'heure du repas à plusieurs reprises. Mais aujourd'hui mardi, nos routes se séparent. Roger et Marie-Ange reprennent la route pour le Kruger en Afrique du Sud tandis que nous restons encore quelques jours à "buller"dans ce paradis.


A marée basse, la mer se retire sur plusieurs kilomètres et découvre d'immenses bancs de sable blanc. Pour la population, c'est le moment de la pêche aux crabes et autres coquillages et pour nous, l'occasion de longues balades dans la baie.
Avant de venir au Mozambique, nous n'aurions jamais pensé que le pays offrait de telles plages, mais les Sud Africains l'ont bien compris et sont nombreux à venir y passer leurs vacances.

En allant au restaurant, nous croisons  un groupe de gamins qui font une balade en 4x4. Réalisés avec des boites de coca ou de schweppes, équipés d'un volant, certains ont une remorque, d'autres une galerie surchargée, comme les Sud-Af lorsqu'ils viennent en vacances. 


Nous faisons la connaissance d'un couple de Suisses qui ont fait grosso modo le même trajet que nous, mais en moto BMW. Ils rejoignent maintenant Durban afin de s'embarquer pour l'Uruguay où ils pensent s'installer. Peut-être les retrouverons nous là bas lors de notre prochain voyage !
Nous rencontrons aussi quelques Français en vacances, bien souvent jaloux du temps dont nous disposons !
Les journées se passent tranquillement entre courses en "ville", lecture, baignades et promenades sur la plage ou sur le port. Ca pourrait être pire comme emploi du temps.


Les soirées sont souvent plus studieuses : écriture du site, préparation d'e-mails (sur la clé USB) pour régler différents problèmes, correspondre avec d'autres voyageurs, donner des nouvelles aux amis et à la famille... Il nous faut aussi dès maintenant programmer la suite de notre voyage afin que notre fille Sandrine et son copain nous rejoignent au bon moment dans le bon pays.

Lundi 9 octobre 2006
Une journée Africaine ordinaire.
9 heures : Vilankulo. Nous suivons le camion poubelle d'un peu trop près, des sacs plastiques et des papiers gras se collent sur notre pare-brise. Claude retourne à la supérette  rendre un yaourt périmé et gâté acheté la veille, la caissière lui rembourse le total du ticket de caisse ! ! A la pompe, je demande le plein de gasoil, à la fin, le pompiste secoue le 4x4 pour en mettre encore plus, comme si ça allait se tasser ! Pour finir il s'en met sur les pieds et Claude sort pour l'engueuler, d'autant  que le compte n'étant pas rond et qu'il met un temps fou à nous rendre la monnaie.
11 heures : route droite, goudron impeccable, pas de circulation. Les flics nous arrêtent, flashé à 84 km/h au lieu des 60 réglementaires. Amende ; 1 million de méticals (30 €). Claude  propose de payer avec la "plastic money" (carte visa). Le chef n'en veut pas (on s'en doutait). Elle lui montre le contenu de son porte-monnaie, il veut bien ce qu' il y a dedans, 5 €, mais sans reçu précise-t-il ! On s'en fout, c'est pas remboursé par la  sécu.
12 h 30 : arrêt dans une gargote. Au menu poulet ou poulet, nous prenons donc du poulet. Une heure d'attente, on a failli partir sans manger !
14 heures : on alterne le bon goudron, les nids de poule et les tronçons en réfection. Si c'est bien les noirs qui bossent, c'est toujours les chinois qui commandent. Les paysages se suivent et se ressemblent; des cases éparpillées, la savane qui brûle, des forêts clairsemées et complètement saccagées. Arbres coupés à 1 mètre du sol ! C'est dur de se baisser !
.
Le long des routes, les hommes transportent le charbon de bois ou cuisent les briques, les femmes cassent les cailloux, font les corvées : eau,  bois ou herbe pour les toits. Entre 25 et 40 kilos sur la tête. Les enfants, au lieu d'aller à l'école, nous arrêtent pour vendre des noix de cajou ou des ananas.

17 h 30 : Beira, deuxième ville du pays. Aucun panneau et le plan du " Petit Fûté" est nul, mais la population serviable. Enfin la plage, son restaurant, son parking, 5/6 caravanes pourries à moitié ensevelies par le sable et l'océan furieux qui menace de tout emporter. C'est le camping. Pas terrible, nous sommes seuls, mais n'on a pas le choix, il fait presque nuit.
Grandeur et décadence. Beira, construite par les Portugais, possède toujours de larges avenues et ses places ombragées, mais elle a triste mine. Avec ses façades vétustes et décrépies, les constructions coloniales semblent avoir vécu mille vies, mais elles laissent encore malgré tout, deviner leur beauté d'autrefois.

A 30 kilomètres de Beira, au bout d'une piste au milieu des près salés, Rio Savane. Un endroit comme on les aime, perdu, sauvage, battu par les vents, entre rio, mangrove et océan. Le Beauduc de notre Camargue. La marée basse découvre de grandes îles de sables qui séparent pratiquement le rio de l'océan. Sur la presqu'île d'en face, accessible seulement en barque, le "complexe touristique". Un restaurant, quelques cabanes de Robinson et un camping sous une forêt de cocotiers. Et tout autour la plage.
 
     

Près de l'embouchure, de misérables villages de pêcheurs émergent de la mangrove. A marée haute, les chemins disparaissent sous l'eau et seules les cases semblent flotter à sa surface. A marée basse, à bord de leurs pirogues, les hommes  partent pêcher dans l'estuaire. Ils emportent toujours avec eux des braises incandescentes pour faire la cuisine. Pendant ce temps, les femmes fouillent la vase à la recherche de coquillages. Fraicheur garantie.

Nous continuons notre route en direction du Malawi et passons la nuit à Tete au bord du Zambèze au camping de "Jésus est bon". Bien évidement avec un gardien pareil, la nuit a été calme.


Vendredi 13 octobre 2006
Nous faisons les formalités de sortie au poste frontière sur la route de Tete à Blantyre. Rapides, rien à payer. Nous changeons les derniers Méticals qui nous reste auprès des changeurs qui nous harcèlent, mais n'ayant aucune idée des cours, nous nous faisons bien avoir. Heureusement la somme était très faible. Méfiance ! Si nous avions su qu'il y avait un distributeur Visa à la frontière côté Malawi, nous aurions tout mis dans le réservoir, comme d'habitude.
   
ARGENT : Change : 100 000 anciens métical = 100 new métical = 3 €  (depuis le 1er juillet 2006, 3 zéros ont été supprimés, mais en ce moment les deux monnaies cohabitent). Distributeurs Visa nombreux à Maputo ainsi que dans les grandes villes et les centres touristiques. Souvent, retrait maxi 90 €, mais on peut faire l'opération plusieurs fois.

Quelques prix : lait : 1 €/litre,  vache qui rit : 1,1 €,   nutella : 3,20 €,  canette : 0,50 €,  bananes : 0,30 €/kg,  
pain rond : 0,05 €.  Dépenses totales : 710 €.
Les campings ou backpackers de la côte annoncent souvent les prix en Rands. Possibilité de payer en Méticals, mais souvent plus cher.

INTERNET : A Maputo, plusieurs cybers : 1 €/h, mais ça fonctionne mal. Nous sommes allés incognito au business center de l'hôtel Cardoso où le fonctionnement est impeccable. Dans les petites villes, environ 2 €/h, accès Internet souvent possible dans les TDM (Télécommunications Du Mozambique). Inhambane : bonne connexion, wpt : S 23° 52 250  E 35° 22 890. Vilankulo : bonne connection au TDM, situé sous les antennes. Beira : TDM, wpt : S 19° 50 005  E 34° 50 196, très lent.

METEO :  Beau temps, souvent venté sur la côte. Températures idéales : 30° le jour, 23° la nuit et océan à 25°.

SANTE : RAS

MECANIQUE : RAS

BIVOUACS :   Campings : 22    libres : 0
Prix : backpacker : 10 € pour 2. Camping : de 8 à 12 € pour 2.
A Maputo, le camping n'existe plus. 
Inhambane, pointe de Barra : Light house campsite, S 23° 47 600  E 35° 32 300, au bout d'une piste tracée dans les dunes, d'autres à Tofo, avec moins belle vue.
Vilanculos : guest house campsite Josef e Tina, S 21° 59 860  E 35° 19 450, 8 € pour 2 , ou camping municipal plus loin.
Beira : camping Bique (parking du resto du même nom) sur la plage vers le N/E de la ville, vraiment en dépanage.

Rio Savane, près de Beira : ressortir de Beira et prendre à droite (au wpt : S 19° 46 600  E 34° 52 970) une bonne piste de 30 kms. Parking voitures et bivouac possible, wpt : S 19° 40 660  E 35° 08 000. Le véritable camping/resto/bungalows de Rio Savane, se trouve sous les cocotiers sur la presqu'île d'en face entre rio et océan. Ils viennent vous chercher en barque.
Tete : camping " Jésus e bom" au bord du Zambèze.  wpt : S 16° 09 320  E 33° 36 000;

 

INFOS : Transport possible d'un 4x4 Durban/Madacascar en contener.  Compagnie : Mediterranean Shipping Compagny Madagascar à Tamatave, e-mail : msctmsec@wanadoo.mg ou contacter Rivo (prénom) à Mada, Port : 0324000523 ou fixe : 00261 205332196. Durée : environ 15 jours et 1500 € par trajet tous frais compris. Transfert en avion par Air Madagascar Jo'burg/Tana, aller/retour : de 600 à 800 € par personne.

A Vilankulo, Island dhow trips, situé dans une paillotte sur la plage peu après Josef et Tina, propose des excursions en dhow motorisé sur les îles coraliennes : île de  Magaruque, pour la journée, repas et entrée du parc compris : 20 €/per sur la base de 4, 18 € sur la base de 7/8 pers.

Le principal attrait du Mozambique est ses plages de l'océan Indien. A l'intérieur des terres, on trouve principalement de vastes étendues couvertes d'arbustes et de savanes qui disparaissent au moment des brulis. Nous avons vu assez peu de terres cultivées et très peu d'élevage. En dehors des villes, la population vit très modestement, pour ne pas dire pauvrement, dans des cases de paille disséminées sur tout le territoire. Beaucoup d'enfants sur le dos de leur mère.  Dans les lieux touristiques, beaucoup de rabatteurs/gardiens/emmerdeurs.  Faire très attention aux vols, pour nous aucun soucis, mais d'autres en ont fait les frais. Même si le Mozambique n'est pas un pays dangereux, comme partout, il est déconseillé de se promener dans certains quartiers des villes à la tombée de la nuit.

LES MOINS : On ne parle toujours pas le Portugais, difficile de communiquer.

LES PLUS : Ambiance plus sereine qu'en Afrique du sud. Températures idéales. Les plages de sable blanc, les eaux bleues turquoises, la barrière de corail et les poissons multicolores près de Vilankulos.  La rencontre surprise avec Roger et Marie- Ange.

                                                                                  Notre voyage se poursuit en Tanzanie