NAMIBIE | ||||||||
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Projection 2050 : 3 000 000 d'habitants Parcours du 25 juin 2006 au 6 aout 2006 Kilométrage parcouru en Namibie : 6870 dont 4200 de pistes Kilométrage total depuis le départ sortie de Namibie : 39500 A la fin du 19 ième
siècle, les Allemands commencent à s'installer en Namibie
et instaurent ensuite un protectorat. A la fin de la première
guerre mondiale, l'Onu confie l'administration du pays à
l'Afrique du Sud. Ce n'est qu'en mars 1990, après 45 ans de
bataille et de pressions internationales que la Namibie accède
à l'indépendance.
C'est un pays économiquement développé. Le pays vit des ressources minières, diamant, or, argent, uranium, mais aussi de la pèche,de l'élevage et du tourisme. Espérance de vie : 40 ans. Scolarisation : 71%. 38% de la population (noire) vit sous le seuil de pauvreté. Religion chrétienne. C'est le pays des dunes rouges, des montagnes bleutées et le paradis des animaux sauvages : zèbres, oryx, koudous, lions, guépard, rhinocéros et éléphants du désert. Dimanche 25 juin 2006 Good- morning Namibia ! En fait nous
n'arrivons pas au poste de Ruacana comme nous le pensions, mais au
poste frontière de Omahenene. Ce poste est situé à
environ 50 kms plus à l'est sur la C46 entre Ruacana et
Outapi (près de Aubalantu). Pour une fois, nous n'avons pas
besoin de visa, mais les
formalités sont quand même un peu longues
car ils veulent contrôler les numéros du moteur, du
châssis et que nous remplissions des fiches comme dans les pays
civilisés. D'ailleurs, par rapport au coté Angolais, ici,
"tout est propre et en ordre", comme dirait les Suisses.
Il ne nous reste plus qu'à payer la taxe d'entrée de 140 dollars namibiens et là ça se complique car nous n'avons que des Euros et ils ne veulent que des dollars US ou namibiens ! Nous devons donc aller à 48 kms d'ici (en roulant à gauche), pour retirer de l'argent dans un distributeur automatique et de revenir, (bien obligés, ils ont conservé nos papiers). Nous avons fait tamponnner le CDPD, mais nous l'auraient ils demandé si nous ne l'avions pas présenté spontanément ? Après l'Angola, il est très surprenant de retrouver des bons goudrons et des panneaux routiers partout et en parfait état. Ici c'est vraiment comme l'Amérique. Nous nous dirigeons maintenant vers Ruacana border (frontière) pour voir les chutes du même nom, mais en fait il n'y a rien à voir car il n'y a presque pas d'eau. (Les chutes se situent entre les douanes des 2 pays). Nous continuons ensuite Mardi 27 juin 2006 Les chutes d'Epupa sont une merveille. La Kunene a un débit impressionnant et les flots se déversent dans une chute principale et par une multitude de cascades secondaires étalées sur une très vaste largeur. Le soir nous avon Nous n'avons plus l'impression d'être en Afrique. Où sont passés tous ces noirs rieurs et sympathiques avec leurs histoires à dormir debout ? Nous ne croisons plus que des blancs qui voyagent en convoi et qui le soir, se mettent en cercle pour se protéger des Indiens. (Ici, les Indiens c'est les noirs, les Himbas, les Héréros etc...). Les Héréros s'installent au Kaokoland vers la fin du XVI ième siècle. Lorsque au XVIII ième ils reprennent leurs coutumes migratoires, ceux qui restent forme le peuple Himba. En chemin nous rencontrons de
nombreux Himbas qui
vivent le long du fleuve avec leur troupeaux de chèvres et de
vaches. Ce peuple est superbe et souriant. Pour tout vêtement,
les
hommes portent
un petit pagne et ont souvent les cheveux
Enfin je crois bien que
j'ai trouvé 2
jeunes
fiancées et le
coquillage qu'elles portent autour du cou est signe qu'on pourra
même avoir des enfants !
L'habitat est fait de branches recouvertes de terre et l'ouverture est souvent fermée par une peau de vache lorsque les nuits sont froides. Les chambres d'enfants sont construites sur pilotis avec seulement une petite ouverture sur le dessus. Nous sommes maintenant à Opuwo, une petite ville du nord au camping d'Oreness, tenu par Jacky, un Français de Montpellier qui a des Nous ne comptions rester à Opuwo que le temps de faire des courses, le plein de gasoil et retirer un peu d'argent, mais la mécanique en a décidé autrement. Alors que je détordais mon carénage pour la énième fois, je me suis aperçu qu'un soufflet de cardan était déchiré. Heureusement le mécano du coin avait la pièce et la réparation fut faite dans l'après midi. (J'ai bien une pièce de rechange, mais je préfère la garder en réserve). Et comme un "malheur" n'arrive jamais seul, lorsque nous avons sorti le duvet (grand froid) du sac poubelle dans lequel il était rangé, il était complètement moisi ! Même après un bon lavage, les traces sont restées et l'odeur persiste. Les gens doivent bien se demander pourquoi nous sentons le moisi ! Samedi 1er juillet 2006 Nous quittons enfin Opuwo et empruntons la D 3707 en direction d'Orupembe et Puros. Au début du parcours, la piste est monotone, mais nous croisons plusieurs troupeaux d'autruches et d'Oryx. Les emplacements de camping sont disséminés sous de gros arbres proches du passage des éléphants. Les camping du Je me demande si cette nuit il n'y a pas un éléphant qui a voulu utiliser notre salle de bain, car ce matin il y avait des traces de pas bien visibles tout autour ! Mardi 4 juillet 2006 Ce matin, alors que nous allions quitter le camping en direction de Sesfontein et Twyfelfontein, nos voisins Français, François et Martine, avec qui nous avions sympathisé à Opuwo, viennent nous avertir qu'ils sont en panne avec leur Nissan Navarra de location. Avec l'aide d'un touriste Sud Africain (ils sont des milliers à voyager, mais que des blancs), nous finissons par résoudre le problème sur la tête de delco (ha, ces véhicules essence ! ) mais la réparation n'étant pas parfaite, faute de pièces, nous décidons de partir ensemble. Heureusement pour eux, ils retombent 2 fois en panne et à chaque fois il faut bidouiller pour que le moteur redémarre. Du coup, ce soir ils nous payent à manger au "Fort Lodge" de Sesfontein où nous passons la nuit. Dans toute cette région, les pay Ici les paysans roulent en 4 chevaux, enfin je voulais dire 4 ânes. Sinon, c'est la nature à l'état brut. On se croirait dans un western des années 30. Depuis notre entrée en Namibie, le ciel est toujours bleu uniforme, et même si la température nocturne est un peu basse (13/15°), les 28/30° de la journée sont impeccables pour le tourisme. Palmwag est une sorte d'oasis en plein désert et le village se résume à un Lodge et quelques maisons. Nous quittons la C43 pour la C39 et la C2312 pour rejoindre le camping ATA Huab de Twyfelfontein. En arrivant au camping, je m'aperçois que la forte tôle de la piste m'a découpé la plaque de fixation (25 cm de long) de la fermeture du toit sur toute sa longueur ! Il faudra que je la fasse ressouder dès que possible. La visite terminée (et guidée par Bernadette), nous faisons quelques kilomètres pour voir les tuyaux d'orgues de dolerite et les "burnt mountain", les montagnes brûlées, appelées ainsi à cause de leurs couleurs dues à l'oxydation de minerais de fer et de manganèse. S 20° 33 080 E 14° 23 860, plan d'eau : S 20° 30 770 E 14° 22 910 Nous continuons vers Khorixas par
une piste très roulante, mais toujours aussi
poussiéreuse, afin de faire les courses au supermarché,
car depuis Opuwo nous n'avions fait qu'un ravitaillement partiel.
METEO : ciel bleu tous
les jours. Température, entre 20 et 30° le jour, 1 et
15° la nuit.J'en profite pour aller chez le mécanicien pour qu'il me répare la fermeture du toit. Ca lui prend presque 3 heures pour arriver à un résultat pratiquement nul. C'est vraiment agaçant, mais en Afrique c'est souvent comme ça. Lorsqu'on a de la mécanique à faire, il vaut mieux s'y connaître et les surveiller comme le lait sur le feu. En plus je ne suis pas très fort en Anglais technique, en Anglais tout court non plus d'ailleurs, quant à Claude, elle tchatche plus que moi, mais ils ne comprennent pas toujours ce qu'elle veut dire ! Vendredi 7 juillet 2006 En fin d'après-midi, nous arrivons au camping du Brandberg et nous retrouvons Martine et Il faut d'abord stationner la voi Sur la gauche on aperçoit alors un abri, c'est là que se trouve les gravures. La plus connue est la "White Lady", peut être un homme blanc en définitive, qui tient dans sa main gauche un calice ou une fleur et dans sa main droite un arc et des flèches. On n'y voit aussi une femme noire avec des colliers pour lui tenir les seins. Le plus surprenant, c'est que 8000 ans plus tard, rien n'a changé, on voit toujours les mêmes scènes dans le bush. C'est accompagné de Martine et François que nous prenons la C35 puis la D 2342 pour rejoindre Cape Cross. En fait, nous sommes contents qu'ils nous accompagnent, car notre intention est de prendre une piste d'environ 80 kms, tracée sur aucune carte, donc très peu fréquentée, mais qui passe prés du Messum Crater. (L'info, un peu vague, m'a été donnée quelques jours avant par un guide Français). Le lendemain, nous commençons la matinée par la visite de la réserve de Cape Cross où une colonie de 100 000 otaries s'est installée. Le plus étonnant, se sont Au bout d'un moment, l'odeur à raison de notre plaisir, et nous prenons la C34 qui longe la mer en direction de Swakopmund. La route est plate et monotone et le bord de mer sous le brouillard qui se forme fréquemment au contact de l'air chaud du désert et des courants froids du Bengala qui viennent tout droit de l'Antarctique. D'ailleurs la température de l'eau ne dépasse guère 18° même en été. Swakopmund est une ville surprenante, même incroyable, difficile de croire que nous sommes en Afrique. Architectures Allemande et Hollandaise aux couleurs gaies, rues tracées au cordeau, propreté irréprochable, nombreux touristes, petits garçons blonds et commerçants parlant l'Allemand. La ville a été fondée par les colons Allemands en 1892, et certains bâtiments ont été transportés pièce par pièce depuis l'Allemagne. La plupart datent des années 1900. Autant vous dire qu'ici on trouve tout, supermarchés, magasins de sports, accessoiristes auto/4x4, laveries, restaurants, pizzerias......et même un soudeur (Allemand) pour réparer ma pièce cassée. Claude a même trouvé un magas Nous nous sommes bien promenés dans cette petite ville tranquille et sur le môle. Nous avons aussi visité la Kristall Galerie où est exposé, entre autre, le plus gros quartz du monde (14 tonnes). Mercredi 12 juillet 2006 Situé à 30 kilomètres au sud de Swakopmund, Walvis Bay est le port commercial de Namibie. Nous allons jusqu'à la Dune 7 (7 miles de la ville) qui est la plus haute et la seule dune du coin où on peut rouler, grimper, glisser....Nous sommes arrivés au sommet complètement lessivés. Walvis Bay, c'est aussi la Camargue Namibienne, avec ses maisons blanches aux toits de chaume, ses dunes de sable, ses étangs, ses marais salants et ses flamants roses. A une différence près tout de même. Au bout d'une longue langue de sable qui ferme partiellement la bai près duquel on peut observer
de nombreux groupes
d'otaries
qui se baignent dans les immenses rouleaux de l'océan.
Ce matin, le brouillard est là, accompagné d'un petit crachin breton. C'est dommage car hier nous avons acheté un "permis" pour aller à Sandwich Harbour. Sandwich Harbour est un grand étang situé au bord de la mer à 50 kms au sud où l'on peut observer de no Vendredi 14 juillet 2006 Sur la longue piste (300 kms) qui nous conduit à Windhoek (la capitale de 2O0 000 habitants) nous voyons quelques singes, oryx et petits Windhoek est une capitale très aérée de 200 000 habitants, où il est facile de circuler. Le centre ville se regroupe autour de Post Mall Street, une rue piétonne avec de nombreuses boutiques. A Windhoek, comme dans bien d'autres villes du pays, la plupart des affaires appartiennent à des Blancs ici souvent d'origine Allemande. Si ces derniers vivent plutôt confortablement, on voit beaucoup de noirs attendre au bord des rues un hypothétique travail journalier qui, lorsqu'ils le trouvent, est très mal payé, ce qui engendre des problème de sécurité. Dans les villes,
nous sommes toujours surpris de voir les magasins
obturés par
des grilles où il faut sonner pour pouvoir
C'est la première fois depuis plus de 6 mois que nous rencontrons autant de voyageurs au long cours (Allemands, Hollandais, Suisses, Italiens.) Certains pressés par le temps mettent leur véhicule sur un bateau en Afrique du Sud et rentrent en avion Mardi 18 juillet 20 Ou bien c'est un Parc National et il faut un permis (payant qu'il fallait prendre à Windhoek), ou c'est privé, ou c'est clôturé ! En effet, à la fin du XIX ième des fermiers Allemands commencent à s'installer dans le Sud Ouest Africain (qui deviendra plus tard la Namibie), s'approprient et clôturent des surfaces immenses, y compris des montagnes, des rivières à sec, des dunes..... Aujourd'hui, quelques 4000 fermiers possèdent 30 millions d'hectares (7500 hect/fermier), mais le gouvernement actuel prévoit de racheter 1/3 des surfaces pour les rétrocéder aux noirs. Le remède sera t il pire que le mal Nous faisons une halte au camping de Solitaire, mais nous ne sommes pas seuls. La journée, il fait toujours beau et chaud, mais les nuits sont glaciales (5°). Heureusement, nous avons notre petit chauffage gasoil qui nous permet de nous réchauffer le soir avant le coucher et le matin avant que le sol Mais Sesriem est avant tout l"entrée du "Namib Naukluft Park" qui permet d'aller à Sossuvlei pour admirer les dunes (entrée payante bien entendu).Ce site étant le plus visité de Namibie, lorsque nous arrivons, le camping est complet. Heureusement, nous retrouvons Rénalt et Géraldine, des Français en vacances, avec qui nous avions sympathisé à Solitaire. Ce soir, afin de les remercier et de discuter un peu au chaud, nous nous retrouvons tous autour des crêpes de Claude. Vous nous direz peut-être que c'est toujours le même plat, mais comme les invités ne sont jamais les mêmes... et puis à priori ils aiment tous les crêpes ! Jeudi 20 juillet 2006 Ce matin, les moteurs nous réveillent dès 5 heure 30, car ils veulent tous arriver aux dunes de Sossuvlei (60 kms) pour le lever du soleil. Deadvlei offre un spectacle étonnant avec ses arbres morts sur un pan (lac asséché) blanc qui contraste avec le rouge des dunes. Nous quittons Sesriem par la C27. Le long de la piste, des arbres supportent d'énormes nids. Des dizaines de petits oiseaux jaunes, des Républicains, ont choisi Betta est un gros point sur la carte, mais le village se limite à une maison et une station- camping-épicerie. Claude y achète du pain et de la viande d'oryx, mais ça ne vaut pas un bon steak de boeuf. Peu après nous bifurquons sur la D 707 qui suit le parc sur une centaine de kilomètres. Chaînes de montagnes aux reliefs étranges à gauche, et désert du Namib avec ses dunes rouges à droite jalonnent notre parcours. Samedi 22 juillet 2006 Nous arrivons à Luderitz, une petite ville à l'architecture Bavaroise située sur la côte, coincée entre le Namib Park au nord et les zones diamantifères au sud. Ici encore, le contraste est saisissant entre les quartiers chics et ses belles demeures et les autres quartiers moins favorisés. Le camping de la ville jouit d'une situation et d'une vue exceptionnelle. Il est construit face à la ville sur Skark Island, un promontoire rocheux qui s'avance au milieu des flots aujourd'hui déchaînés par le vent. Ce matin, nous avons de la chance, cette nuit le vent est tombé. Hier, lorsque nous sommes passé près de Kelmanskop, la tempête de sable faisait rage. Impossible de garder les yeux ouverts et encore moins de sortir l'appareil photo. Situé à 14 kms de Luderitz, la ville fantôme de Kolmanskop a été l'une des principales mine de diamant. Crée dans les années 1900 par les Allemands, la ville était équipée d'un casino, théâtre, bowling, hôpital, etc.....Une centrale électrique dont le charbon venait d'Allemagne, éclairait la ville et alimentait même une fabrique de glace pour réfrigérer la chambre froide du boucher et les glacières des habitants. Dire qu'aujourd'hui la plupart des habitants(noirs) n'ont ni l'un ni l'autre ! Mais quelques années plus tard, la découverte de gisements plus prometteurs scellait son destin. En 1956 la ville fut désertée. A part quelques bâtiments restaurés, elle est maintenant complètement envahie par les sables. Lundi 24 juillet 2006 A Aus, nous reprenons la C13 vers le sud pour aller visiter le "Fish River Canyon". Peu après Rosh Pinah, la piste suit l'Oranje River qui sert de Cette "piste" d'une dizaine de kilomètres est très pittoresque. Elle serpente dans le lit d'une rivière presque à sec où des affleurements de sel d'un blanc immaculé contrastent avec les hautes parois rocheuses, ocres, qui surplombent la "passe". Quelques kilomètres avant Ai-Aïs nous profitons de l'absence de clôtures pour bivouaquer dans une petite vallée à l'abri des regards. Ai-Aïs se limite à une station service, un camping et une belle piscine bénéficiant des sources d'eau chaude (65°). Claude en profite pour piquer une tête, moi, à 9 heures du matin, ça ne me dit rien. Bien plus intéressant, 30 kms plus loin, Hobas et le Fish River Canyon. La Fish River a creusé un canyon de 160 kms de long sur une profondeur moyenne de 500 m. C'est le deuxième plus grand canyon du monde derrière celui du Colorado. Sa beauté est comparable. Différentes pistes longent le sommet du canyon et permettent d'accéder à plusieurs points de vue. Nous aurions bien aimé faire un trek de 2 jours au fond des gorges en partant de View Point (Hobas) jusqu'a Sulfur Springs, mais avec leur règlement à la con, c'est presque impossible. Comme pour le trek normal de 5 jours, il faut : réserver à l'avance, payer un droit d'entrée (en plus de celui du parc), fournir un certificat médical et être 3 personnes minimum. On ne peut pas dire qu'ils encouragent le sport ! Nous serions bien partis sans rien dire, (ce n'est pas très surveillé) mais il aurait fallut que quelqu'un nous récupère avec une voiture à l'arrivée. 1000 kms sépare Fish River Canyon du Parc National d'Etosha situé presque au nord du pays. Malgré un beau goudron, la route est longue et les paysages sont monotones, savanes rases, arbustes rabougris et bien sûr 2 000 kms de clôtures. (1 000 kms de chaque côté !) Nous faisons un stop à Keet Nous prenons aussi quelques jours de repos à Rehoboth au "Lake Oanob Resort", un super lodge/camping au bord d'un lac. Mardi 1 aout 2006 Ce matin à 6 heures, il fait 1° lorsque le clairon sonne l'heure du départ. Mais"Etosha National Park" ouvre dès le lever du soleil et vu le prix d'entrée et la nuit qui tombe vers 17 h 45, mieux vaut arriver de bonne heure, d'autant plus qu'avec ses 200 kms de long, la visite prend du temps. Etosha signifie "grande surface blanche". Pas étonnant que toute la moitié nord du parc soit occupée par un immense "pan" (lac asséché recouvert de sel), tandis que la partie sud est recouverte de savanes et d'épineux. Le parc se visite uniquement en voiture avec interdiction de mettre le nez dehors, les lions rodent ! En 2 jours de "game drive" (500 kms) sur les nombreuses pistes du parc, nous aurons droit à un festival animalier, autant en quantité qu'en qualité. Comme nous n'avons qu'un appareil photo compact, zoom x 2, on a surtout photographié les gros animaux, souvent à moins de 10 mètres. Mais jugez plutôt.... Nous avons vu quelques centaines de zèbres, springboks, impalas et oryx, quelques dizaines de grands koudous chers à Hemingway, bubales, gnous, éléphants, girafes, phacochères et autruches, quelques lions, rhino"féroces", chacals, hyènes et dik-diks. Les ornithologues doivent aussi se régaler, mais les oiseaux sont beaucoup plus difficile à observer et à part les aigles et les outardes que nous reconnaissons facilement, les autres nous restent inconnus. Ce matin, en quittant Tsumeb, nous avons fait la connaissance d'un couple de Français qui voyagent à bord de leur Pinzgauer 6x6 pendant leurs vacances d'été. Quelques Européens, mais souvent des Allemands, laissent leur véhicule en stationnement dans un pays d'Afrique Australe et viennent chaque année en avion, visiter un nouveau pays à bord de leur véhicule. Dès que nous approchons d En 200 kms on a vraiment l'impression d' avoir changé de pays. Beaucoup d'artisanat aussi, poterie, jouets en bois et sculpture sur bois. * La Bande de Caprivi est une langue de terre d'environ 450 kms de longueur sur 40 de large qui s'enfonce entre l'Angola et la Zambie au nord et le Bostwana au sud. Dimanche 6 aout Nous arrivons dans la matinée à Ngoma, poste frontière Namibie/Bostwana. Personne. Une fiche à remplir, un coup de tampon sur les passeports et un autre sur le CDPD, et 5 minutes plus tard,nous sommes en roue pour le Bostwana. ARGENT : change : 100 dollars
Namibiens = 11 euros. Distributeurs automatiques dans toutes les
villes. Dans les minis markets des villages, il existe souvent un
terminal carte bleue qui délivre un reçu du montant de la
somme voulue, et c'est la caissière qui donne l'argent.
Les salaires (noirs)
entre 50 et 150 € pour un ouvrier, cela parait bien peu ...La vie est moins chère qu'en France, quelques prix en euros : chips 0,90, jus d'orange 0,85 le litre, bananes, poires, pommes, tomates 1 € le kilo, 6 oeufs 0,80 Dépenses totales : 2 000 €. Beaucoup de gazoil et de nuits de camping. SANTE : RAS INTERNET : Opuwo, centre commercial, Swakopmund, Walvis bay (dder au camping si vous êtes client), Windhoek, centre ville, Tsumeb : S 19° 14 894 E 17° 42 855 etc : prix 2 à 3 €/h MECANIQUE : soufflet de cardan déchiré à Opuwo, mais le garagiste avait la pièce. Fermeture du toit levable fendue sur toute la longueur (25 cm) à cause de la tôle ; soudure. GAZ : remplisage possible de la bouteille de gaz à Windhoek chez Afrox S 22° 35 225 E 17° 04 830 ASSURANCE :Nous nous sommes assurés aux tiers à Keetmanshop chez Sécuritas (en face du Spar) pour 6 mois pour un montant de 610 dollars Namibiens = 70 euros. Cette assurance couvre : Namibie, South Africa, Lesotho, Swaziland, Bostwana, Zimbawe, Malawi et Mozambique. BIVOUACS : libres : 6 camping : 37 Nous aurions pu faire plus de bivouacs (sauf à certains endroits à cause des clôtures), mais ce sont les seuls endroits ou nous rencontrons d'autres personnes. Ca me permet aussi de me raccorder au 220 V et de mettre le site à jour dans la soirée. Camping à Windhoek : Arebbusch, route de Rehoboth, bruyant et cher : 17 €. Puccini House : Gite avec possibilité de camper dans la voiture S 22° 34 140 E 17° 04 650, bruyant, mais très proche du centre ville, sympa, prix : 11 €. Prix moyen : de 7 à 11 €. Dans les parcs : 27 €, emplacement pour 8. ITINERAIRES : Messum crater : quitter Uis vers le sud par la C 35, prendre la D 2342 sur 40 kms, au S 21° 16 245, E 14° 27 817 suivre les traces qui partent vers le sud/ouest, environ 80 kms plus loin, vous arrivez sur la C 34 près de Cape Cross au S 21° 44 027 E 13° 53 264. Quelques points intermédiaires que nous avons suivi : S 21° 24 545 E 14° 11 693, S 21° 34 081 E 14° 08 490, S 21° 42 507 E 14° 00 990. Attention, aucun trafic sur cette piste. En de nombreux endroits, vous avez le choix entre différentes pistes, mais à priori elles se rejoignent toutes quelques kilomètres plus loin. Sandwich harbour : il est vivement recommandé de faire ce parcours à 2 véhicules, car le sable est mou et le tracé passe sur la plage à marée basse qui est coincée entre l'océan et des grandes dunes. Selon l'horaire des marées il serait préférable A la sortie sud de Walvis Bay, suivre les panneaux qui indiquent Sandwich et tourner à gauche devant les salines. Dégonfler et suivre les traces plus ou moins visibles. Sur peut-être 15 kms ? les traces serpentent entre et sur des dunettes. Après le panneau d'entrée du parc, les traces sont communes à l'aller et au retour et passent sur la plage. Elles peuvent être complètement effacées par la marée précédente. Quelques points jusqu'au panneau : S 23° 01 314 E 14° 27 836.; S 23° 04 535 E 14° 26 695; S 23° 07 730 E 14° 26 859; Panneau : S 23°08 941 E 14° 26 596. Au retour, à la sortie du parc, possibilité de continuer tout droit par la plage jusqu'à un parking avec wc (sur la plage). De là, soit prendre la belle piste à droite pour rejoindre les salines et rentrer en ville, soit continuer tout droit sur la plage pour aller au phare de Pelican Point (environ 15 kms, mais pas de problème de marées) pour voir les colonies de phoques. Kolmanskop
:
entrée 9 € pour 2, visite guidée comprise 2 fois par
jour. Possibilité de visiter seul à tout moment.
Rosh-Pinah/D316 (4x4 obligatoire sur 11 kms) : à environ 95 kms de Rosh-pinah, tourner à gauche au S 28° 16 435 E 17° 22 106. Sur 11 kms la trace suit le lit de la rivière (un peu d'eau en juillet). Au S 28° 12 649 E 17° 26 289 la trace rejoint une grande piste (sans nom) qui part de la C13 juste avant Aussenkehr au S 28° 19 844 E 17° 23 602 puis rejoint la D316 environ 30 kms plus loin au S 28° 09 780 E 17° 35 749. Etosha mode d'emploi : se procurer une carte des pistes du parc dans une librairie, c'est indispensable car rien n'est remis à l'entrée (ils ne veulent que votre "money"). Prix d'entrée/jour : 9 €/pers + 1 €/voiture. Camping : 3 répartis dans le parc, 27 € l'emplacement (jusqu'à 8 personnes). Le problème est que si vous n'êtes que 2 comme nous, c'est un peu cher. 1 ère solution : trouver d'autres personnes avant l'entrée du parc pour partager l'emplacement et les frais. 2 ème solution : lorsque vous allez au bureau payer votre entrée (à l'intérieur du parc) pour 1,2,3 jours dites que vous allez réserver un emplacement dans un autre camping, (surtout pas celui de l'endroit où vous êtes, sinon on vous demande de payer immédiatement). Lorsque le soir arrive, vous rentrez (librement) dans le camping que vous avez choisi et vous demandez à des gens peu nombreux pour partager l'emplacement (et peut-être le prix). Animaux surtout visibles aux points d'eau. LES MOINS : trop de
clôtures qui empêchent les bivouacs
libres. Le froid, le soir et la nuit qui tombe à 17 h 30. Il
faut
payer partout, même pour profiter de la nature. On a fait
beaucoup de kilomètres.
LES PLUS : le ciel tous les jours bleu en cette saison, des campings bien aménagés. Routes et pistes entretenues, environnement très propre. Beaucoup d'animaux sauvages et de beaux paysages. On trouve tout et des magasins partout. |
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