AFRIQUE DU SUD
Population
:
47 421 021 habitants
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Monnaie
:
Rand
|
Superficie
:
+ de 2 fois la France
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Langue(s) officielle(s)
:
Afrikaans, Anglais
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Densité
:
35.59 hab./km²
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Statut
:
République
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Capitale
:
Pretoria
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Projection 2050
:
48 700 000 habitants
Parcours du 18
août au 21 septembre 2006
Kilomètres parcourus en Afrique du
sud 6900 km dont 300 de pistes
Kilométrage total
depuis le départ sortie Afrique du Sud : 46 400 km
Décrire l'histoire de l'Afrique du Sud, c'est se lancer dans un champ de
mines. Les Hollandais sont les premiers à s'y établir en 1657, suivi des
Allemands et des Français. Vers 1800 la découverte des mines de diamant
et d'or créent des rivalités entre les blancs. Entre 1880 et 1900 deux
guerres opposent les Boers (Hollandais) et les Britanniques qui en
sortent vainqueurs et fondent l'Union Africaine. En 1948 les Boers
gagnent les élections et instituent l'apartheid, un système ultra
répressif à l'égard des noirs. En 1990 les lois de l'apartheid
sont abrogées et en 1994, Nelson Mandela arrive au pouvoir.
Au fur et à mesure que la nation se développe, elle se retrouve
tiraillée entre 2 mondes. D'un côté sa croissance et son
élite enrichie, de l'autre, ses townships, son taux de sida colossal,
son chômage (40%) et ses violences.
Depuis la fin de l'apartheid, il y a 12 ans, plus de 9000 attaques de
fermiers blancs ont eut lieu dans le pays, 1700 ont été
assassinés sur les 43 000 en activité dans le but de les faire fuir le
pays et récupérer leurs terres. En une décennie la moitié des fermiers
ont plié bagage. Mais la politique d'appropriation des structures
par les Noirs connaît des résultats désastreux. Population : 79% de
Noirs, 10% de Blancs, 9% de Métis, 2% d'Indiens. Espérance de vie : 46
ans
Avec 22 000 meurtres par an, 30 000 hi-jacking (vol de véhicule avec
violence), le record des viols, le second taux de barbelés (de
protection) au m2, l'Afrique du Sud a tous les aspects d'un pays
apocalyptique. Dans certaines grandes agglomérations, même la police
fait appel à des sociétés privées pour protéger les commissariats !
Baignée par l'océan Atlantique et l'océan Indien, recouvert de steppes
infinies, de montagnes enneigées, de déserts torrides, de plages aux
eaux turquoise, de villes immenses à l'Américaine, de petits villages
hors du temps et de grands parcs animaliers, l'Afrique du Sud est un des
pays le plus riche d'Afrique.
Formalités
d'entrées, 5 minutes. Rien à payer, visa gratuit pour 3
mois, CDPD pas tamponné (par erreur à priori).
Samedi 19 août 2006
Notre route se poursuit à travers les sables du Kalahari.
Les dunes, bien alignées, forment de
nombreux couloirs
interdunaire comme dans le Ténéré, sauf qu'ici la végétation les
recouvrent presque entièrement. Puis elles laissent place aux larges
plaines de "l'Arizona". Montagnes tabulaires,
herbes plus grasses et gigantesques fermes d'élevage.
Le soir, impossible de s'échapper pour faire un bivouac ! Des clôtures
partout ! Et pas facile de trouver un camping ouvert à cette
époque. A
Bristown, nous nous faisons
ouvrir le Caravan Park par la police. Nous nous y sentons un peu
seuls, mais c'est toujours mieux que rien.
La route s'enfonce dans les gorges de Méiringspoort,
un étroit défilé qui s'immisce entre deux hautes falaises granitiques
qui nous rappellent nos Alpes. En quelques centaines de kilomètres on a
l'impression d'avoir voyagé à travers 3 continents !
Après 1000 kms de route et 2000 de clôtures
qui les bordent, nous arrivons à Oudtshoorn, au pays des
autruches, près de l'océan Indien.
De nos jours, si de nombreuses
fermes subsistent, elles vivent principalement
du tourisme, de la vente du cuir utilisé pour la
fabrication de ceintures, sacs ou porte-feuilles ainsi que de la vente
de la viande. Une viande tellement tendre qu'elle fond dans la bouche.
Lundi 21 août 2006
Notre fille Florence arrivant à Johannesburg début septembre pour
passer ses vacances avec nous, nous n'avons pas le temps d'aller visiter
la région de Cape Town. Aussi, prenons nous directement la "Garden
Route" une des régions les plus touristiques du pays, coincée au
nord par les montagnes de l'Outeniqua et au sud par l'Océan Indien.
Avec le développement du tourisme international, le moindre village de la
côte est en chantier. Marinas, zones
commerciales, maisons individuelles, résidences sécurisées poussent
comme des champignons. A Joffrey's Bay, un des meilleur spot de
surf de la côte, de superbes villas
aux styles très différents surplombent la plage.
La côte est faite de kilomètres de dunes,
de baies ventrues, de criques tranquilles et d'immenses plages
aux vagues furieuses. Ses forêts de pins, ses lacs et ses lagunes sauvages
parsemées de ses belles maisons multicolores aux
jardins super
"cleans" nous rappellent immanquablement les pays
scandinaves, sauf que, non loin des superbes villas, les "townships", habités
par les noirs, se développent à toute vitesse.
L'Afrique du Sud, pays aussi développé que l'Europe, exporte ses
produits vers tous les pays de l'Afrique Australe.
Vins, fruits, boissons, fromages, mais aussi confection, accessoires,
etc . Presque toutes les marques de voitures Allemandes ainsi que
Toyota, Mitsubishi sont fabriquées ici.
Maintenant que nous avons acheté la Wild carte qui permet l'accès
gratuit aux parcs nationaux, nous y allons souvent. Les campings
ne sont pas plus chers et toujours calme et agréable.
Nous nous arrêtons au Wilderness National Park avec la ferme intention
de faire une marche de quelques heures jusqu'au pont suspendu de la
rivière Kaaiman, mais suite aux fortes pluies de début août et de
glissements de terrain, les sentiers sont fermés.
Depuis que nous sommes sur la côte, la température est douce, mais
le ciel est bouché et il tombe quelques averses.
.
Tsitsikamma National Park, sur la Garden Route, nous procure une étape
agréable. De cette bande côtière coincée entre la N 12 et la mer, la vue
sur
la côte déchi- quetée
est spectaculaire et permet des randonnées dans les profonds canyons.
Jeudi 24 août 2006
A Douala, au Cameroun, lorsque
nous avions changé nos pneus, Wadih Assaad, le patron du garage nous
avait donné les coordonnées de Rémy, son ami Français, Manager Afrique
Francophone chez Continental à Port Elisabeth.
Ca tombe bien, après 16000
kilomètres de bons et loyaux services, nos pneus arrivent presque au
bout et ce matin, nous avons rendez-vous avec Rémy à l'usine
Continental. Après présentation de notre équipage, explication de notre
périple, quelques photos pour la presse locale et un rapide passage dans
les ateliers de l'usine, nous voilà ré équipés de 4 pneus neufs. Et en
plus, nous voilà rhabillés pour l'hiver. Avec les polaires et les
polos look safari qu'ils nous ont offerts, on ressemble
à des vrais pros du "game drive" ! Vraiment cool, un grand merci à
Continental, Johann et Rémy.
En fin de journée, n'ayant pas de
plan précis de la ville, nous ratons la côte sud de Port Elisabeth et
filons directement à Addo Eléphant National Park. De tout temps, cette
région a été habitée par les éléphants. Mais au début du XXième siècle,
les colonisateurs, petit à petit, chassèrent ces animaux qu'ils
craignaient et qui ravageaient les cultures. C'est ainsi qu'en 1931 il
fut décidé de créer un parc national pour protéger les 11 derniers
éléphants.
Dis donc Bibol, ces belles bacantes, ça ne te rappelle pas un ami à nous
?
De nos jours, outre 400
éléphants, on peut observer des buffles, phacochères, zèbres,
rhinos, koudous et autres antilopes. Afin de mettre de l'ordre dans la
multiplication anarchique des antilopes, 9 lions et lionnes ont été
introduits récemment.
Dimanche 27 août 2006
Peu après East London, nous rejoignons
la "Wild Coast", la côte sauvage. Nous faisons étape au Caravan
Park "Rendez- vous" de Cintsa où nous sommes accueillis par John, un
gentil pépé de 85 ans. Aujourd'hui la brise marine est
forte, mais le beau temps
est revenu. Heureusement, le camping, situé au dessus d'une
longue plage sauvage, est protégé du vent par un cordon
dunaire. De toute façon, nous ne sommes pas venus pour la plage, mais
pour le bricolage. Je dois changer le compresseur d'air 12
Volts qui donne des signes de fatigue.
Le plus difficile est de
reculer la cellule de 50 cm pour y accéder. Je l'accroche à un
arbre et tire en 1ère courte. Claude me dit que l'arbre va tomber,
mais non, la cellule recule suffisamment sans même que les roues
creusent le gazon. Le montage est un peu compliqué. Le moteur du
compresseur est tellement puissant que je dois monter un relais pour ne
pas faire fondre l'interrupteur. Pour remettre la cellule en place,
c'est moins compliqué, il suffit d'avancer et de donner un bon coup de
frein. Eh oui, ici tout marche au système D.
Dès qu'on franchit l'ancienne
frontière du Transkei, région grande
comme la Suisse (maintenant Province du Cap Est), le changement
est immédiat. Les barbelés ont disparu, les animaux vagabondent et les "bottle
store" plus nombreux.
Partout où se porte le regard, des concessions
constellent les versants
des collines. Elles sont presque toujours formées d'une maison
rectangulaire flanquée d'une case ronde et d'une autre hexagonale, le
tout de couleur turquoise.
Chez les Xhosa, la case ronde qui constituait l'habitat traditionnel,
est indispensable dans toute nouvelle construction, elle permettra aux
Ancêtres de se retrouver lorsqu'ils reviendront ! ! !
Dans les villes, moins grandes, plus Africaines, un peu moins propres,
les minibus refont leur apparition. Les marchés couvrent les trottoirs,
les papiers jonchent le sol, les épaves les cours des maisons et la
musique, à fond, envahit les rues. De nouveau l'Afrique Noire que
nous avons connue il y a quelques mois.
Sous l'apartheid, le Transkei était une
enclave séparée pour les sud-africains (noirs). En 1976, il
fut même indépendant, mais la situation économique n'étant pas viable, à
l'arrivée de Nelson Mandela, il fut rattaché au pays.
La population qui reste toujours très pauvre, est aussi la plus infectée
par le virus du sida. Une femme sur 3 serait atteinte
Après des heures de traversée du
Transkei la route descend vers l'océan indien et arrive à Port St John, une petite
localité, nichée dans une baie entourée de montagnes
recouvertes de végétation tropicale. Rien qui ne ressemble aux
côtes "balnéarisées" du littoral Sud-Africain. Juste quelques maisons
simples habitées depuis la nuit des temps par le peuple Xhosa et
quelques hippies attardés.
Dans tout le pays de nombreuses
femmes sont employées à l'entretien des routes ou dans les travaux
publics. On les voit aussi bien au ramassage des papiers qu'avec
des pelles ou des pioches à la main.
A propos de routes, mieux vaut respecter les limitations de vitesse, car
les forces de l'ordre veillent et les contrôles radar sont
nombreux, y compris dans le parc du Kruger. Avis aux amateurs !
Mercredi 30 août 2006
Nous continuons notre remontée par la "Sunshine Coast". Port St John,
Port Edward, Port Shopstone et ce soir, Scottburgh,
une petite cité balnéaire. Pour les bivouacs le long de la côte, pas de
problème, il y a des Caravan Park partout, souvent situés dans les
agglomérations, les pieds dans l'eau. Aujourd'hui, nous sommes même
peut-être un peu trop près de la côte, le vent souffle avec une
puissance inouie et on peut à peine mettre le nez dehors. Ca gâche un
peu le plaisir ! Lorsqu'on regarde les tankers qui passent au large, on
a l'impression de voir les images de Thalassa où toutes les 2 ou 3
minutes, le navire est entièrement submergé par les vagues.
Comme on ne peut guère se balader tellement le vent est violent, j'en
profite pour faire
de l'entretien, changer les plaquettes de frein, les silentblocs
d'amortisseurs et celui de la boite transfert.
Dans cette région, moins de Black
and White, mais des Indiens
partout. Pas ceux qui ont des plumes, ceux qui sont venus d'Inde au
XIXième siècle. Ils débarquèrent en masse au port de Durban pour
s'embaucher dans
les plantations de canne à sucre qui recouvrent les collines
alentour. Ils représentent maintenant 20% de la population régionale.
Vendredi 1 septembre 2006
En remontant vers Jo'burg, nous traversons le coeur du pays Zoulou,
région encore sauvage faite de collines qui ondulent à l'infini et
toujours gouvernée par un Roi.
Nous passons par Pietermaritzburg, petite ville quadrillée à la manière
coloniale. L'hôtel de ville,
construit dans le plus pur style victorien en 1900, se distingue par sa
tour de l'horloge de 47 m de haut.
Nous entrons à Albert Falls National Park (chutes
Albert) afin d'y passer une nuit tranquille. Pas si
tranquille que ça ! Il y a un concours de pêche et des centaines de pêcheurs avec
leurs super bateaux, coques effilées et gros moteurs de 225 ch !
Ce matin, 5 heures, 5°, et tous les moteurs ronflent déjà. On n'a rien
compris au règlement, mais en plus d'être bon pêcheur, il doit falloir
être rapide !
Lundi 4 septembre 2006
Hier, nous sommes arrivés au
Pretoria Backpackers afin de bivouaquer pas trop loin de Jo'burg.
Maintenant il faut faire de la place dans la cabine pour accueillir
Florence. Nous démontons donc la caisse de livres et le coffre
"alimentation"
que nous laissons au Backpackers. Après avoir bricolé
un support de table pour faire un
troisième couchage,
nous voilà fin près.
Aujourd'hui, c'est doublement la
fête... On récupère Florence à l'aéroport et
tous les 3 notre on
fête notre première année de voyage.
Le temps de s'organiser pour les
2 semaines à venir et que Florence nous raconte les derniers potains, il
est déjà l'heure de dîner. Grâce aux amis et à la famille, ce soir c'est
foie gras et reblochon.
Nous avons aussi récupéré nos
nouveaux passeports au consulat de Jo'burg, du coup on en a 2 chacun.
Le Gauteng, le
"pays de l'or" en langage tswana, (région qui englobe Jo'burg et
Pretoria), est la plus riche du pays.
On n'en doute pas, 80% des voitures que nous croisons sur l'autoroute
sont des 4x4, des BMW, Mercedes, Audi ou Jaguar toutes conduites par des
Blancs et pourtant ils ne représentent que 10% des habitants. Leur
niveau de vie à l'air bien supérieur à celui des Français. Comme le
revenu moyen par habitant est bien plus faible qu'en France, c'est que
beaucoup de noirs sont pauvres, ce qui ne va pas sans poser des
problèmes de sécurité.
A Pretoria, ville pourtant
beaucoup moins dangereuse que sa grande voisine Jo'burg, les façades des
maisons arborent toutes des panneaux
mentionnant la société de gardiennage qui les surveille et précise
souvent "armed reponse". Les
clôtures à piques sont généralement surmontées
de barbelés ou de fils électriques. Pas vraiment rassurant ! On
nous a d'ailleurs fortement conseillé de ne rien emmener pour visiter la
ville, ni sac ni appareil photo. En voiture, il est conseillé de rouler
fenêtres fermées et portes verrouillées de l'intérieur. Dans certains
quartiers, la nuit, les Sud Africains (blancs) ne s'arrêtent même plus
aux feux rouges, de peur d'être agressés !
On a d'ailleurs
failli se faire voler à 2 reprises. La première fois, alors que
nous étions au marché près de St Lucia et que je suivais Claude et
Florence à distance, j'ai remarqué 2 jeunes qui commençaient à les
suivre. Lorsqu'ils ont vu que je les avais repéré, ils n'ont pas
insisté. La deuxième fois, à Pretoria, alors que vers 15 heures nous
étions garés pour une dizaine de minutes devant la porte d'un supermarché Spar
surveillée par des vigies, un noir a eu le temps de déposer
notre roue de secours, mais pas
de l'embarquer ! stoppé par notre retour.
Ce matin, nous partons pour 2 jours au Pilanesberg National Park,
à 2 heures de Pretoria. Situé dans un immense cratère de volcan
éteint, ce parc au relief varié, abrite
environ 8000 bêtes. Nous y voyons des impalas, gnous,
phacochères, bubales, girafes, un immense troupeau d'éléphants et même
des rhinocéros
et hippopotames. Depuis le
temps qu'on leur voyait que les oreilles !
Florence en profite même pour faire un
safari à dos de girafe ! Un must !
Dans le camping du parc, on a un
succès fou avec nos cartes d'Afrique collées sur les portières. C'est un
vrai défilé de Sud Africains qui viennent voir les "globe-trotters".
"You are so brave" comme ils disent. Ils sont très étonnés de notre
parcours, et lorsque immanquablement ils nous parlent de sécurité, on
leur explique que c'est le premier pays où nous ne faisons pas de
camping sauvage.
L'un d'eux nous a répondu que le camping sauvage ce n'était forcément un
billet pour la mort, mais qu'il valait mieux ne pas essayer. Ils sont
très rassurants !
Situé près du
parc du pilanesberg,
Sun City est peut-être le site touristique le plus décalé
d'Afrique.
La vraie folie,
c'est le complexe de Lost City (la cité perdue). Le Palace de Lost City
est un chef d'oeuvre du kitsch, même si les matériaux les plus nobles
ont été utilisés. Hall de 25 m de haut, immense
salle à manger surplombée d'un énorme lustre de cristal de Venise
de 5 m de diamètre pour un poids de 3, 5 tonnes.
Autour, sur 25 ha, a été recréée une véritable jungle équatoriale
parcourue de torrents, chutes d'eau, ponts et de quelques ruines de la
"cité perdue". Plus de 1 600 000 plantes, arbres et arbustes y ont été
plantés dont certains baobabs pesant plus de 75 tonnes.
En
dessous des Bains
Royaux, la "vallée
des vagues", une piscine à vagues de 120 m de large, bordée d'une
plage de sable blanc agrémentée de quelques toboggans. Le plus haut, le Temple du Courage
n'est à faire qu'une seule fois sous peine de mal aux fesses ! Avec
Florence, on a essayé.
Ici c'est comme chez oncle Picsou, tout est
payant : l'entrée, la visite de l'hôtel et la plage, même si l'hiver
l'eau est un peu froide.
Vendredi 8 septembre 2006
Après une
nouvelle nuit passée au Pretoria Backpacker, nous nous rendons à
Cullinan, siège de la "Premier Diamant Mine" en activité depuis 1902.
C'est ici qu'après seulement
3 ans d'exploitation fut extrait le
plus gros diamant du monde qui orne maintenant la couronne britannique.
Longtemps exploitée à ciel ouvert, il en reste un des plus grand trou
artificiel du monde.
Sur la route du Kruger National Park, nous faisons une halte à Pelgrim
Rest, ancien village de chercheurs d'or où vivent encore quelques
Ndebeles, surtout pour le folklore.
Nous continuons
sur la route des cascades
et de Blyde River
Canyon. D'une profondeur de 6 à 800 m sur 25 kms, il offre de
superbes points de vue. Nous traversons d'immenses forêts d'eucalyptus
plantées pour l'exploitation du bois. Sur des dizaines de kilomètres les
arbres s'alignent en rangées impeccables et alimentent les usines à
papier.
Mercredi 13 septembre 2006
Le Kruger National Park est un des parcs le plus célèbre du monde. Crée
en 1898, il mesure plus de 350 kms de long et est traversé par plusieurs
rivières.
En 3 jours nous ne visitons que la moitié sud du parc en changeant de
camping tous les soirs. Florence est assez contente de sa moisson
d'images, même si nous regrettons de ne pas avoir vu de léopard. Nous
avons bien vu un tronc d'arbre tout griffé et les restes d'un phacochère
dans les branches, mais nous avons raté l'heure du déjeuner !
Nous avons pu ajouter à notre tableau de
"chasse": buffles, lionne, rhinos et
éléphants, 4 des "big five", ainsi que des hippos dont un a traversé
la route juste devant nous,
des cobs à croissant,
steenboks, singes vervet et
crocodiles.
Beaucoup d'oiseaux aussi, choucadors, calaos, bicorves du
sud et de nombreux hérons et aigrettes.........
Florence a du amener le beau temps avec elle, depuis son arrivée il fait
beau et chaud, environ 30°. C'est vrai que l'hiver australe tire à sa
fin.
Nous rejoignons maintenant Santa Lucia, sur les côtes de l'océan indien
en passant par le Swaziland. Le Swaziland n'est pas un parc
d'attraction, mais un petit royaume d'1 million d'habitants. Avec les
aides internationales, le Roi actuel s'est offert un Boeing personnel,
du coup l'ONU a suspendu ses aides. Classique en Afrique.
Pour info : formalités d'entrées rapides, taxes de 6 € pour la voiture.
A l'entrée de l'Afrique du sud, le douanier nous demande de voir le CDPD.
Il n'est pas tamponné, mais ça lui va quand même.
Nous passons 3
jours à Santa Lucia, petite ville établie dans l'estuaire
d'une rivière qui vient d'un lac intérieur et qui se jette dans l'océan
Indien. De nombreux
panneaux incitent à la prudence, mais c'est vrai qu'il y a des
crocos et des hippos partout. Nous prenons quelques bains dans une mer
chaude, sans trop nous éloigner car les vagues sont violentes
et les courants puissants.
Dimanche 17 septembre 2006
Dans la matinée
nous sommes allés au marché.
Nous y avons acheté des rayures zèbre
pour décorer le 4x4, mais on n'a pas dû les coller dans le bon sens et
les zèbres sont
morts de rire
!
Après avoir réinstallé nos caisses et pris un dernier repas, nous
déposons Florence à l'aéroport en fin d'après midi. Il est 20 heures,
nous sommes au Shoestring Lodge Backpaker proche de l'aéroport, et
nous entendons son avion qui décolle..........
Le lendemain matin, lorsque je demande à Rob, le patron du Backpaker où
je peux faire ma vidange, il me propose de m'emmener acheter les filtres
et de la faire faire sur place par son mécanicien. Super sympa !
Sur la route qui nous conduit vers le Mozambique,
nous faisons de nouveau étape au Kruger au camping de
Ber-en-Dal. La semaine dernière, arrivés tard, nous n'avions pas
remarqué les campeurs massés près de la clôture. Mais cette fois-ci,
nous avons fait comme eux, ça nous a permis de voir les animaux en
restant le cul sur la chaise : guib arnachés, cobs, rhinos, éléphants,
phacochères... et dès la nuit tombée, c'est un défilé d'hyènes tachetées qu'il
est pratiquement impossible de voir le jour. Pour ceux qui
n'aimeraient pas le camping, vous pouvez être logés dans de
jolis cottages.
Jeudi 21 septembre 2006
Dans la matinée, nous quittons l'Afrique du sud par la N4 à
Komatipoort. Rien à payer, par contre le douanier veut le carnet
de passage en douane. Comme il n'a pas été rempli à
l'entrée du pays (probablement par omission), il nous tamponne
l'entrée et la sortie.
ARGENT :
distributeurs automatiques VISA partout.
Change : 100 rd = 11,5 €
Quelques prix : GO : 0;84 €, bière : 0,60 €,
camembert : 1, 50 €, vin : 2 à 5 €, lait : O,50 €/ L,
pain : O,50 €,
6 oeufs : 0,90 €, fruits : 0,50 €/kg
viande d'autruche : 9 €/kg
Achat compresseur d'air ARB : 178 €. Dépenses
totales : 2100 €
Vêtements, accessoires, alimentation environ deux fois
moins cher qu'en France.
INTERNET : dans
toutes les villes. Ne fonctionne pas toujours très bien
dans les petites villes. Prix : de 3 à 7 €/h.
SANTE : RAS
METEO : temps
maussade et frais au début du voyage, mais depuis début
septembre, le printemps a chassé les nuages et il fait
beau et chaud.
MECANIQUE :
remplacement des silentblocs d'amortisseurs et du
support de boite transfert. Remplacement des pneus à
67000 kms (gratuit). Remplacement des plaquettes AV à 68
000 kms (pas usées, mais un morceau cassé) . Vidange
graissage.
BIVOUACS : en
camping : 35 libres : 0
Souvent dans les campings des parcs ou les caravan park
des municipalités, prix : 6 à 12 € pour 2.
INFOS : La Wild
carte, personnelle ou familiale s'achète à l'entrée de
n'importe quel Parc National. Elle permet ensuite de
rentrer gratuitement dans pratiquement tous les Parcs
Nationaux . Valable un an.
LES MOINS : Les
paysages ressemblent trop à la France. L'insécurité dans
le pays. Le climat en août. Peu de contacts avec les
noirs.
LES PLUS : Des
campings partout. Faible coût de la vie. Les parcs nationaux et les
animaux sauvages. La visite de notre fille Florence. Les gens (blancs)
plutôt sympas, souvent intéressés et curieux de notre périple.
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