Population
: 10
120 000 habitants
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Monnaie
: Dinar
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Superficie
:1/3
de la France
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Langue(s)
officielle(s)
: Arabe
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Densité
: 58.64
hab./km²
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Statut
: République
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Capitale
: Tunis
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Projection
2050 :
12 920 000 habitants
Parcours
du 29 avril
au 24 mai 2007
Kilométrage
parcouru en Tunisie : 2500 dont 100 de piste
Kilométrage
total
parcouru à la sortie du pays : 74 500
La
Tunisie prend son indépendance en
1956. C'est une terre hospitalière très proche de la
France. Pour de nombreux Français, la Tunisie
évoque principalement les immmenses plages
de sable
blond sous un ciel toujours bleu. C'est
aussi un groupe de vieux, assis dans la poussière, qui
fume nonchalamment le narghilé ou entreprennent une partie de
dames acharnée. Scolarisation
: 74%, espérance de
vie 73 ans, religion Musulmane.
Dimanche
29
avril 2007
Bien que les formalités
d'entrées soient très simples, seulement un coup de
tampon sur les passeports, le trafic est important et l'attente assez
longue.
Nous nous rendons directement à Zarzis où
nous avons quelques amis.
Mohamed et Ursula, nous invitent à bivouaquer sur le parking de la
Résidence Les Berbères située les
pieds dans l'eau. Pour m'occuper, j'aide à effectuer quelques
travaux de réparation, mais comme on passe autant de temps
à l'apéro qu'au boulot, la reprise du travail n'est pas
trop difficile !
Dimanche 6 mai 2007
Ce matin, nous accueillons Pilou et Monique, les parents de Claude, qui
sont venus nous rejoindre pour une semaine. Nous allons en
profiter pour leur faire visiter la région que nous connaissons
bien pour y être venus plus d'une dizaine de fois. Bien que
nous laissons quelques caisses chez des amis, nous sommes
obligés de circuler à trois sur les sièges avant
et
d'utiliser un chausse pied pour faire rentrer ou sortir le papou de sa
minuscule place arrière.
Ksar
Ouled Debbab est un des nombreux Ksour (forts) qui
jalonne la région de Tataouine. Toujours construits sur un plan
circulaire au sommet d'une colline, ces ghorfas (greniers
fortifiés) servaient à mettre les récoltes
à l'abri des pillards. Construits les uns sur les autres
jusqu'à une hauteur de six étages, des escaliers
rudimentaires permettaient d'accéder aux pièces
supérieures. Le Ksar Ouled Soltane,
parfaitement restauré
est un des plus agréables à visiter.
Nous continuons notre boucle en passant par les villages troglodytes de
Douiret et Chenini construits dans les falaises.
Les parents ont de la chance, cette semaine le temps est
particulièrement beau et chaud ; nous en profitons pour
nous baigner dans une eau claire et tempérée
(22°) et visiter la côte avec la calèche de
Samir, le petit épicier du coin.
Sur la plage, les gamins
lancent le filet et attrapent des milliers de petits poissons
qu'ils mangent en friture ou mélangés avec le couscous.
Vous pensez peut-être que la soeur de Samir (avec Claude sur la
photo) est couverte de la tête aux pieds, y compris des gants en
laine, par conviction
religieuse ! Pas du tout, c'est tout simplement qu'elle doit se marier
l'an prochain et qu'elle veut rester la plus blanche possible ! Elle se
tartine même la figure avec une crème solaire indice
100 que Claude lui a donné ! Et ce n'est pas la première
fois qu'on entend ça, un Ethiopien noir comme un
Sénégalais nous a dit s'être marié avec une
femme café au lait pour éclaircir sa race ! Le monde est
mal fait, les blancs rêvent d'être bronzés alors que
les bronzés rêvent de blanchir.
Afin d'être
plus près des parents et d'éviter les allers
retours, nous bivouaquons toute la semaine sur la plage proche de
l'Odyssée. Au
petit matin, après une nuit en mer sur leurs frêles
esquisses, les pêcheurs rentrent au port et trient les prises. Le
midi, pour le
pique-nique, nous nous régalons de crevettes royales
que nous leur avons achetées.
Entre les apéritifs,
les invitations et les buffets pantagruéliques bien
arrosés de
l'hôtel Odyssée, cela nous change de nos repas frugaux des
mois précédents !
Dimanche 13 mai 2007
Ce matin, les parents de Claude nous ont quitté et nous
décidons d'aller passer quelques jours sur l'île de Djerba
au camping de Aghir.
A quelques kilomètres de là, le Bordj El Kastil,
(fort) construit au bout d'une longue langue de sable qui
s'avance dans la mer, semble flotter sur l'eau. Lieu calme et
sauvage, plages de sable blanc, minuscules îlots qui
émergent des eaux turquoises, bref, c'est Bora Bora à
prix
d'ami (ça, c'est pour Flo).
Visites aux amis, promenades et baignades rythment nos journées.
Jeudi 24 mai 2007
Après une nuit passée au camping de Nabeul, nous
parcourons les derniers kilomètres pour rejoindre le port de
Tunis où par un heureux hasard, nous retrouvons Bill et
Rosemary, nos amis Anglais. Il est minuit, nous embarquons sur le
Coraggio et quittons le continent.
Samedi 26 mai 2007 à midi, retour à la maison, ça
fait 21 mois que nous étions partis. L'aventure Africaine est
terminée, mais les projets ne manquent pas et les prochains mois
seront mis à profit pour préparer notre prochain
tour du monde.
ARGENT :
Change
: 1 € = 1,72 D Gasoil : 0,46 €
Distributeurs automatiques partout.
Dépenses totales : 11OO € (bateau compris). Traversée
Tunis/Gènes : 535 € TTC réservé par
l'intermédiaire d'Euromer.
INTERNET
: Partout,
rapide. Prix : 1 €/ h.
SANTE :
RAS
METEO :
Beau et chaud,
mais largement tempéré par la brise marine sur les
côtes. Mer : 22°/ 23°
MECANIQUE
: RAS
BIVOUACS
: libres :
24 camping : 2 Prix : 4 à 6,40 €
INFOS : Zarzis,
lieu dit Sangho. Hotel Résidence Les Berbères. Point GPS
: N 33° 35 179 E 11° 05 030
LES
MOINS : Certaines
plages pas toujours très propres.
LES PLUS
: Tout le reste
EN BREF
NOTRE TOUR D'AFRIQUE, c'est 21 mois
de voyage, 32 pays Africains traversés, 75000 kilomètres
effectués dont 22000 de pistes, 9600 litres de carburant consommé.
Coût du voyage (hors frais de préparation) : 34000 €.
BILAN SANTE : Alain : 2 rhumes. Claude : 2 rhumes, 1 otite, 1
piqûre infectée au pied.
PROBLEMES MECANIQUE :
Sur Mitsu L200 : modification du
pare-choc arrière et fixation de l'avant, supports tordus et
fuites des suspensions gonflables, 4 crevaisons, 1 soufflet de cardan percé, 1
silent bloc de boite transfert cassé, 6 silentblocs
d'amortisseurs usés, 1 câble de compteur cassé, fuite sur
la valve de surpression du turbo, réparation faisceau
électrique des clignotants avant et des feux de détresse,
nettoyage du roulement du galet tendeur de clim, renfort des pattes de
caisse arrière.
Entretien : changement
des garnitures et des plaquettes de freins, batterie moteur, 6 pneus,
vidanges graissages, nombreux redressage de la protection moteur.
A modifier : montage d'un schnorkel
(filtre à air).
Sur cellule : beaucoup
de petits bricolages au début. Changement des curseurs de moustiquaires, des poignées de
portes (exter et inter), soudure de la fermeture de toit, changement du
réfrigérateur et du compresseur d'air, bris du panneau solaire.
INCIDENTS : 1 aile froissée dans un bourbier en Guinée, 1
bosse à l'arrière suite à la rencontre d'1
lampadaire !
PANNES DIVERSES : 1 caméra vidéo, 2 appareils photos
numériques et alimentation ordinateur.
.
Le Mitsubishi L200 est un véhicule très
fiable, mais qui manque de puissance et de couple dans les conditions
extrêmes (dunes et bourbiers). La cellule est idéale
pour ce genre de voyage, elle en a fait rêver plus d'un !
Si
c'était à refaire : nous traverserions le Nigeria au lieu
du
Tchad, passerions par Lambaréné (Gabon), Cabinda
(Angola)
et Pointe Noire (Congo) pour éviter le
détour par Brazza et
Kinshasa.
NOS REGRETS : ne pas
être aller à Madagascar, ne pas avoir
pu rester plus
longtemps en Ethiopie,
ON N'A
PAS AIME : certaines régions d'Afrique du Sud à cause de
l'insécurité.
NOS MEILLEURS SOUVENIRS : La bonne humeur et l'accueil des
Africains.
La rencontre avec
les populations locales et l'approche de
tribus extraordinaires qui vivent dans un autre "monde".
La visite de nos
filles en Afrique du Sud et au Kenya et de nos amis au Mali, les
rencontres avec les autres voyageurs.
Les contacts en Guinée et au Malawi, les royaumes du Cameroun.
Les paysages de Namibie,
les animaux sauvages en Afrique Australe et en Afrique de l'Est.
Les plages de l'océan Indien et de la mer rouge.
L'ascension du Kilimandjaro.
BYE BYE
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