Superficie 186 900 km2, soit un tiers de la France
Capitale Montevideo
3 millions d'habitants
Activité agricole : élevage
Monnaie : peso uruguayen
Vendredi 7 mars 2008
Les douaniers nous souhaitent la bienvenue, et voudraient bien en savoir un peu plus sur notre voyage mais notre espagnol est encore un peu limité, mais on a bon espoir que cela change.
Après Après la foule et l'agitation de Buenos Aires, Colonia del Sacramento (Colonie du Saint Sacrement) paraît bien endormie. Ses maisons basses, ses places ombragées, ses ruelles hors du temps, ses voitures d'un autre âge invitent à la flânerie.
Au milieu de la ville la nature est étonnante, les petites fleurs poussent entre les pavés, et les arbres au milieu des toits.
Le week-end les visiteurs argentins sont nombreux à déambuler dans les ruelles.
Notre planisphère fait sensation, et certains en profitent pour réviser leur géographie. La journée c'est marrant, au petit matin ça nous réveille ....
Du haut de ces 34 mètres, le vieux phare construit en 1857 domine la ville historique, la plazza Mayor (notre camping) et les plages du Rio de la Plata.
10 mars 2008
Notre route traverse des grandes fermes d'élevage, et nous arrivons à Montevideo, la capitale.
La ville est très aérée, avec de grandes avenues. Nous faisons une courte promenade, le temps d'admirer les belles bâtisses du siècle dernier.
Aujourd'hui le torchon brûle, enfin il a brûlé, mais pour de bon....
Lorsque nous revenons de notre ballade une épaisse fumée s'échappe du véhicule. En partant, la plaque de cuisson a été allumée par inadvertance, et le torchon qui était dessus s'est entièrement consumé, encore une chance qu'il ne se soit pas enflammé sinon c'était déjà la fin du voyage. Evidemment je n'ai pas eu les félicitations, et manqué de peu le renvoi. L'odeur est tenace mais le vent du large en viendra bien à bout.
Robinson rêve devant son île.
Après Montevideo, nous faisons une halte le long des immenses plages à El Pinar, (Neptunia) et pourtant depuis Buenos Aires nous avons lâché la bouteille !!!...
Voilà trois jours que l'on stationne sur le parking de la « Playa Verde ». Le coin est tranquille, l'eau encore bonne (24°) et le soleil au rendez-vous. Nous avons un voisin Uruguayen avec sa « casa rodante », et c'est vrai qu'à côté la notre semble bien minuscule !..
Les habitants du quartier sont venus nous rendre visite et proposer leur aide, (eau, etc..) mais quand on leur dit « no entendo » ils continuent à nous parler comme si de rien n'était... il y a même un voisin qui est venu tondre l'herbe autour de chez nous, ils sont vraiment incroyables ces uruguayens.
Je vous avais bien dit qu'on allait progresser 6 mots d'espagnol en deux phrases et ce n'est qu'un début.
Les maisons, cachées dans la verdure sont parfaitement entretenues. Elles ont toutes une architecture différente, des couleurs étonnantes, et construites avec tous les matériaux possible (bois, brique, pierre, tôle, béton). Le coin nous plait bien, dommage que ce soit si loin.
Ne croyez pas que toutes les voitures ressemblent à celles-ci. La plupart des marques européennes sont représentées, VW, Peugeot, Citroën, Renault, etc... Celles qu ils préfèrent sont les modèles fabriqués en europe et non pas dans les usines sud-américaines.
Partout en Uruguay, on croise les personnes avec leur nécessaire à Maté (boisson nationale à base de plante que l'on fait infuser dans une calebasse évidée et que l'on aspire avec une « bombilla » (pipette en métal muni d'un filtre) à la plage, en ville, au bureau...
Des ponts qui donnent le mal de mer, la main de Punta del Este qui vous salue.
Nous continuons à longer la côte et bivouaquons sur le parking de « l'Armada Nacional »à deux pas du phare de Jose Ignacio. Dans la matinée nous discutons avec des retraités Parisiens qui viennent passer « l'été » dans leur villa. Le village est minuscule mais dans la soirée nous arrivons quand même à nous connecter à internet en Wifi ! ! !
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Nous quittons la côte pour nous diriger vers la montagne. Enfin quand je dis « montagne » il s'agit plutôt de collines verdoyantes avec quelques affleurements rocheux. Le toit de l'Uruguay culmine quand même à 530 mètres.
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Beaucoup d'élevage dans les campagnes, moutons, vaches et chevaux quelques fois sur fond de palmiers.
Dans la petite ville de Rochas la sono ambulante est écolo...
19 mars 08
Après quelques kilomètres de piste roulante nous arrivons aux grottes de Salamanca. Zone de camping « nature » au calme au pied de la colline. Petit circuit pédestre qui permet de visiter des abris sous roche et de grimper jusqu'au sommet de la «montagne».
Valizas : petit village de cabanes au mileu des dunes. Ca nous fait penser à Beauduc en Camargue. .
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Cabo Polonio : village de pêcheurs investit par quelques routards amoureux de la nature. Lieu de ballade originale accessible
uniquement à travers les dunes et la plage à bord de vieux camions 4x4, ici la Tortue Ninja, décidemment on rencontre souvent des tortues célèbres....
Pas de voitures dans le village, seulement des charrettes pour faire les livraisons....
23 mars 2008
Parc national de Santa Teresa : immense parc vallonné en bordure de mer, avec des aires de camping agréables. Nature exubérante, allées de palmiers majestueuses et serres du début du siècle dernier, bassins, volières.
Après 15 jours de cours, c'est de nouveau les vacances (de Pâques), et les surfeurs, surtout des Brésiliens, s'en donnent à cœur joie.
Ici, par besoin de ceintures de sécurité, ils ont les "bébé airbag"
Le 26 mars 2008, nous quittons l'URUGUAY, petit pays tranquille, appelé la Suisse de l'Amérique Latine. Pays sur, propre, climat tempéré, population très accueillante, côte agréable, prix doux, pas étonnant que des "Médecin" viennent s'y réfugier. Après 5 minutes de formalités les douaniers nous souhaitent "Bon voyage" en français et nous entrons au Brésil.
Séjour de 18 jours. Dépenses : 300 € Kms parcourus : 900 km Total cumulé: 1400
Le 26 mars 2008 le voyage se poursuit au Brésil