IRAN

 

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Capitale :     Téhéran

 

Superficie : 1 650 000 km² (3 fois la France)

 

Population : 77,5 millions

 

Langue :      Farsi

 

Monnaie :    Officiel : Rial iranien

                     Utilisé : Toman (-1 zéro)

                                                                                          

 

 

 

 

Mardi 25 octobre 2016  temps couvert, 5° / 15°

Nous avançons nos montres d'une demi heure, Claude met le foulard et après avoir doublé 7 km de camions sur 2 files, nous faisons les formalités de sortie en15 mn.

Nous nous présentons à la douane Iranienne de Bazargan vers 10 h, personne, nous sommes la seule voiture étrangère.

Une heure plus tard,  nous roulons déjà dans le pays. Ouf, personne ne nous a parlé de taxe GO, de désinfection et de plaques Iraniennes !!!!

Dans le premier hôtel de Bazargan, Claude change 300 € et ça y est, nous sommes à la tête d'une véritable petite fortune ; presque 12 millions de rials !!!

Malgré un temps couvert et un brouillard à couper au couteau nous attaquons la montagne pour rejoindre Ghara Kelisa (Eglise St Thaddee) construite au centre d'un vaste plateau isolé situé à 1800 m d'altitude.

En l'an 66, l'apôtre Thaddee fit élever une chapelle à l'emplacement d'un ancien temple païen. Monument chrétien le plus important d'Iran, le site fut réaménagé au cours du XIVe siècle à la suite d'un important tremblement de terre .

 

La même photo le lendemain matin ..... Bloqués, nous sommes bloqués !!!!! Il a neigé toute la nuit et 20 cm de neige recouvre le paysage !!!

Impossible de décamper, on ne sait même plus où est la route. Et ici, inutile d'attendre le chasse-neige, il faut attendre le dégel !!!!!

Le gardien du site lève les bras au ciel en signe d'impuissance, les villageois déneigent leurs toits qui risquent de s'effondrer et nous, on fait des mots croisés !!!!

Vers midi, un groupe de touristes arrive à pieds....le bus ne doit pas être loin. C'est bon on peut partir ; avec ses grosses roues, il nous a ouvert la voie.

 

Direction Tabriz à 230 km de la. Claude mon copilote a faillit avoir une bonne note, mais pas de bol, elle a rentré un mauvais point GPS et on a fait le tour de la ville pour rien avant d'arriver au bivouac, zéro pointé !!!

Et la conduite, ici, c'est sportif ! On nous avait pourtant prévenu ! Sur les nationales, les Iraniens font une prière (enfin, j'espère) et ils foncent...Côtes, virages, lignes blanches, rien ne les arrête, ils doublent en 2 ou 3ième position et s'il n'y a pas de assez de place à gauche et que le bas côté le permet, ils doublent à droite !!! Et dans les carrefours, avec 4 ou 5 voitures, ils peuvent bloquer la circulation....un peu comme les Italiens à Naples.

A la fin, tout le monde y met du sien (t'as intérêt si tu ne veux pas finir en pâté) et ça passe....enfin pas tout le temps, on déplore plusieurs dizaines de milliers de morts tous les ans.

En ville, c'est encore plus compliqué...Changement de file juste sous le pare-choc, arrêt brusque sans préavis, stationnement en double file sur les voies de circulation et malgré tout ça il faut avancer ; mais pour avancer, il faut s'imposer, et sans rayer la peinture si possible !

Jeudi 27 octobre ciel bleu, 9° / 16°, vendredi maussade,

Bivouac au parc/camping de Mossafer (Tabriz) avec eau, douches (froides) et wc, ne manque que le wifi !!!.  Aujourd'hui, malgré le froid une famille iranienne a monté la tente et dans la nuit, une famille Allemande en provenance de Russie est arrivée à bord d'un gros camion.

Nous prenons un taxi (2,5 €) pour aller en ville (2 millions d'habitants) et visiter le plus grand bazar du pays .Avec ses 36 km de ruelles et de labyrinthes sur 75 hectares, le grand bazar est une véritable ville dans la ville qui propose tous les biens et services que l'on peut imaginer. Des milliers de magasins, dont beaucoup de petites surfaces, quelques fois moins de 1 m² !!! Mais incroyable la quantité de marchandises qu'il y a à vendre, on a jamais vu ça ! Des milliers de tapis, de chaussures, de vêtements et des centaines de kilomètres de tissus en tous genre.

Dix fois, 20 fois les iraniens nous questionnent "where do you come from ? " et nous souhaitent la bienvenue. Je ne pensais pas que nous étions autant repérable !!!

Il semblerait bien que cette année la mode soit au noir...je pense que les années passées c'était pareil !!!

En attendant les clients, notre commerçant s'était assoupi, mais comme on peut le constater, il compte toujours avec son boulier.

Ensuite, nous marchons beaucoup pour trouver la mosquée bleue.....qui est en fait à 2 pas.....mais évidement, on cherche une mosquée bleue avec des minarets ; en fait elle est bien bleue, mais à l'intérieur seulement et sans minaret !!!!

Construite au milieu XVe siècle, elle fut grandement endommagée par un tremblement de terre en 1727 et entièrement reconstruite en 1973, mais elle conserve de splendides décors en céramique émaillée.

Signe des temps, les jeunes même les moins jeunes évitent de se laisser pousser la barbe, du coup, il y a très peu de barbus, en tous cas moins qu'en France et beaucoup moins que dans les souks de Marrakech !

Quand aux femmes, elles sont toujours voilées, loi oblige, mais les jeans moulent, les foulards glissent et les mains se tissent (avec leur petit ami). 

Aujourd'hui samedi, (le vendredi est férié) on retourne au centre ville au bureau de poste qui nous a vendu la carte SIM, car elle ne fonctionne pas !!!! En attendant ce sont nos voisins Allemands qui nous filent le wifi. (Changement de carte SIM et ça fonctionne).

 

Dimanche 30 octobre 2016  beau temps, 3 / 15°

Situé à 2200 m d'altitude, Kandovan, qui signifie littéralement "creusé dans la roche" est quelques fois appelé la petite Cappadoce Iranienne.

D'un volcan aujourd'hui disparu, s'écoula des coulées de lave basaltique.  Au fils des siècles, l'érosion façonna la colline  et il ne resta bientôt qu'une forêt de cônes que les hommes creusèrent pour servir d'étables et d'habitations.

 

Lundi 31 octobre 2016     averses avec éclaircies 6° / 20°

Ce matin on reprend la route pour une longue étape, mais d'abord il faut trouver du pain.

A cette heure matinale (10 h quand même), il suffit de regarder où les gens font la queue pour trouver la boulangerie avec les sacs farine par terre, les miches en préparation, le four qui ronronne et le boulanger blanc de farine. 0,15 € la miche, un peu plate à mon goût, mais c'est comme ça qu'ils l'apprécient !!! En fait, on comprendra plus tard qu'on peu souvent acheter du pain à sandwich (un peu le même qu'en France) dans certaines épiceries.

Pour les fruits, c'est plus facile, c'est plupart du temps au bord des routes.

Ensuite, il faut trouver du gasoil et là c'est plus compliqué, car en Iran, toutes les voitures roulent à l'essence.

Il faut donc sortir de la ville, trouver une station "camions" et espérer que le pompiste possède une "carte" pour débiter du diesel, ce qui est en général le cas dans les grandes stations,  sinon il  faut négocier avec un routier. En général, il n'y a pas de problème, vu qu'ils nous le vendent le double du prix.... 15 € le plein quand même ( 0,16 € le litre).

Toute la journée, nous roulons sur des plateaux situés entre 1500 et 2200 m d'altitude et malgré un vent violent la température est douce. A part quelques rares villages, quelques vergers et troupeaux de moutons, il n'y a pas grand chose à voir, aussi continuons nous jusqu'à Takht-e-Soleiman, notre prochain lieu de visite.

 

 

L'après midi est déjà bien avancée lorsque nous arrivons à Takht -e-Soleiman, le temple de Salomon et le parking du site nous offre un bivouac parfait.

Semblable à une forteresse, l'ensemble était protégé par une muraille de plus d'un kilomètre, ponctuée de 38 tours de défense..

Situé au cœur d'un paysage de montagnes volcaniques, le Trône Salomon constituait à l'époque le plus important centre religieux zoroastrien sassanide (224 - 642). Outre le temple du feu, l'ensemble comprenait un palais Sassanide. Le site fut par la suite partiellement reconstruit par les Ilkhans au XIIe siècle.

Au centre du site, le lac turquoise qui occupe un cratère d'origine volcanique, est un des principaux facteurs de l'occupation humaine durant différentes périodes.

Situé au centre du site, ce "puit artésien" d'où sort une eau à 21° mesure environ 100 m de diamètre pour une profondeur de plus de 110 m.

 

A 3 km du site, un cône volcanique nous intrigue !!!! Il s'agit en fait de Zendan-e Sàleyman, la "Prison de Salomon". Après une bonne grimpette malgré un vent à "décorner les boeufs", nous arrivons au bord du cratère... Impressionnant, un trou cylindrique, presque vertical de 65 m de diamètre et de 107 m de profondeur !!!! Le cratère autrefois en eau est sec depuis plusieurs siècles.

Attention pépé, faut pas tomber !!!!

 

La journée est bien avancée lorsque nous arrivons à Samandaj, et en Iran, la nuit tombe à 18 h à cette époque de l'année (nous avons 2h30 d'avance sur la France). Nous allons donc directement au point GPS fourni par des amis voyageurs, un  parking a peu près plat, mais le gardien ne veut pas (ou plus) que nous y passions la nuit !!!!

Il y a bien plusieurs parcs / pique-nique où nous pourrions peut être bivouaquer, mais avec les milliers de taxis qui bloquent tout, les avenues à 4 voies et contres allées difficiles à atteindre, il est trop tard pour explorer !!!!

Cette ville n'étant qu'une étape en direction de Kermanshah, nous la quittons rapidement et nous engageons sur une petite route de montagne, le long de laquelle un terre plein naturel nous servira de bivouac. Dans la soirée des hommes nous apportent un sac de noix, ils nous invitent aussi à les suivre chez eux. Je refuse poliment mais fermement ; ce n'est pas que nous refusons les contacts, mais ils ne parlent pas un mot d'anglais et nous pas un mot de farsi, alors le contact  !!!!

Nuit tranquille mais bruyante, car ponctuée de violentes bourrasques, de coups de tonnerre et d'averses qui crépitent sur le toit. 

 

Mercredi 2 novembre 2016 beau avec passages nuageux  18 / 22°

Kermanshah est la capitale des Lor et des Kurdes Iraniens. Nation sans état, le Kurdistan regroupe 30 millions d'individus répartis entre Iran (6 millions) Turquie, Syrie et Irak.

Le chalvarkordi, (pantalon bouffant), épaisse ceinture en tissu autour de la taille, turban noué sur la tête, est l'habit traditionnel des Kurdes.

Taq-e Bostan ( l'arc du jardin), est un site Sassanide du VIe siècle qui présente l'un des plus beaux ensembles de grottes sculptées d'Iran occidental.

Au pied du mont Paru, se trouve 2 grottes décorées de bas reliefs montrant des scènes d'investiture du roi Ardéshir et des scènes de chasses royales.

Bivouac agréable dans le parc pique nique / camping de Taq-e Bostan qui jouxte le site. Ces parcs publique sont souvent immenses et non clos, mais toujours gratui

 

Nous sommes toujours à Kermanshah sous un soleil radieux. En allant acheter une recharge internet nous faisons la connaissance d'un iranien (qui vit la moitié du temps aux USA) qui nous sert de guide.

Nous visitons la vielle mosquée du souk et Claude en profite pour jeter un coup d'œil aux tissus, qui ici sont beaucoup plus colorés que dans les autres régions.

Nombreuses rues commerçantes, petits métiers, boulanger, bourrelier, de nombreux "fast food" où nous mangeons aujourd'hui, mais lorsqu'on voit comment il lave les carottes, on demande si on a bien fait !!!

 

Vendredi 4 novembre couvert, pluie en soirée 6 / 14° + de 2000 m d'altitude

Nous quittons la nationale 4 voies pour musarder sur les petites routes de montagne ;vous savez, les jaunes de chez Michelin, mais pas de bol, la route buissonnière est aussi une 4 voies !!!

En milieu d'après midi, on s'arrête dans une petite ville pour skyper nos filles, mais  2G seulement, donc pas d'internet. Ici l'internet n'est pas pour tout le monde, et Facebook est censuré!

En fin d'après midi nous "trouvons" un bivouac dans la campagne, mais trop près d'une petite route ... un automobiliste inquiet a du nous dénoncer....  vers 19 h (il fait déjà nuit depuis 1h) un 4x4 de flics arrive. Contrôle des passeports, téléphone au chef et pour finir, ils nous emmènent bivouaquer devant la caserne; Un peu trop près de la 4 voies, mais pas le choix....Vers 20 h, pour se faire pardonner, ils nous amènent à manger : poulet, riz, tomates.........

 

Samedi 5 novembre 2016  ciel bleu,   / 27°  1000 m

Autrefois dressée sur la route de la soie, Kashan n'est plus aujourd'hui qu'une petite ville assoupie au bord du grand Dasht-e Kevir (désert), mais il reste quand même quelques belles demeures du XVIIIe ayant appartenu à de riches commerçants.

Comme dans tous les pays, les iraniennes ont toutes le smarphone à la main et mitraillent à tour de bras, copines, selfies, touristes .... mais derrière son bureau, la vendeuse, s'est assoupie !!!

 

Mais Kashan reste toujours la capitale de la rose. Quelques six mille tonnes sont produites chaque année dans la région. Dans chaque village des alentours, chaque famille possède sa petite distillerie. On dit même que premier système de distillerie moderne a été lancé à Kashan !

Les Iraniens sont parmi les premiers peuples à avoir découvert les vertus nutritives et médicales de la rose.  Que ce soit dans la parfumerie, la gastronomie (confiture de rose) ou sous forme d’essence, cette fleur est depuis des siècles la préférée des habitants et des cultivateurs de la région.

Aménagé à l'abri d'une haute muraille autour d'une source naturelle, le Bagh-e Fin (le jardin Fin) de  Kashan, est parcouru de nombreux canaux qui se déversent dans divers bassins de marbre.

 

Les tours du vent, sortes de cheminées carrées pourvues de fentes verticales sur les côtés captent le moindre souffle d'air et permettent ainsi de ventiler et rafraichir les maisons durant les étés brulants.

 

 

Bien que plus petit, le bazar de Kashan est agréable à parcourir et Claude à toujours besoin d'un morceau de tissu...tant qu'elle n'achète pas le magasin !!!

 

Sur le parking, juste au pied de notre camping-car, des touristes iraniennes avec leur bus "super de luxe" (c'est écrit dessus, 30 ans mini) ont déplié la couverture pour le pique nique....et pas besoin d'un coin d'herbe ou de bancs, un goudron maculé de traces d'huile et de gasoil leur suffit !!! Puis défilé dans le camping-car pour satisfaire leur curiosité.

 

Mardi 8 novembre 2016   Ciel bleu, 25°

 Hier, nos compatriotes, Jean-Yves et Marie-Cécile nous ont rejoint au bivouac de Kashan. On s'était déjà rencontrés en Alaska au printemps 2011. Ils comptent faire un bout de chemin avec nous....mais attention, nous ne sommes pas pressés ....

 

Ce matin arrêt au "Best hyper" un magasin que nous avions repéré hier en passant avec le taxi.....bingo, c'est un vrai supermarché avec rayons bien achalandés (mais avec presque personne dedans).....du coup on achète du vrai pain, de la confiture de fraise, du beurre et même de la chantilly....si avec ça c'est pas un supermarché !!!

A Noush Abad, petite ville située à 8 km de Kashan, nous visitons la plus grande ville souterraine du monde. Construite sur 3 étages il y a environ 1400 ans, dans le but de protéger les habitants des agressions étrangères, elle n'a été découverte qu'en 2002 et n'est pour le moment que partiellement dégagée.

 

La mosque Holy Shrine édifiée à Aran & Bidgol est une véritable merveille, portes en bois, mosaïques à profusion, des milliers de miroirs à facettes sur les murs, un plafond superbe avec un lustre d'environ 3 m de diamètre et 4 m de hauteur. ET quel poids !!! 

  

Et puis en route pour le Dasht- e Kavir, le désert salé du nord ouest....mais ici le désert est contrôlé et payant.....

Après 35 km de tôle ondulée, nous arrivons sur le grand lac salé d'où est extrait le sel. Nous essayons de rejoindre le lieu d'exploitation, mais après 25 km sur le salar, toujours rien, la nuit arrive, on abandonne.

 Avec ses 50 km de diamètre, ce n'est pas la place qui manque pour le bivouac !!!

 

Le caravansérail de Marenjab, établit sur une ancienne piste caravanière, offrait un abri pour la nuit aux commerçants ainsi qu'une protection efficace contre les attaques et razzias.

Manque d'entrainement ou  excès de zèle ....la piste disparait, le terrain devient de plus en plus mou, nous sommes toujours en 2 roues motrices... trop tard, nous sommes plantés, tous les deux plantés !!!  Le pique nique sur les dunes sera pour une autre fois !

 

Abyaneh, village pittoresque de montagne classé au patrimoine de l'humanité lit on sur les guides....ils n'ont jamais du aller à Chenini ou Diouret en Tunisie ou Aït -ben Haddou au Maroc !!! parce que franchement, à part des "jaunes" et quelques groupes de français, il n'y a rien d'extraordinaire.

Quelques petits métiers, ici un étameurs qui redonne une nouvelle jeunesse aux vieilles gamelles.

 

Vendredi 11 novembre 2016  Ciel bleu  8°/ 20°  1580 m

Ispahan, troisième ville d'Iran demeure le premier centre culturel du pays. Alimentée par des générations d'architectes, d'artistes et d'artisans, sa réputation de joyau de la perse n'est pas usurpée. Nombreux quartiers, nombreux palaces, nombreuses mosquées à visiter, mais allons alléger les visites avant l'overdose !!!

La place de l'Imam d'Ispahan est l'une de plus grandes du monde, 500 m de long sur 160 de large ! Conçue en 1612 par Shah Abbas, elle servit de terrain de polo, puis de stade de présentation des troupes, pour finir comme place d'agrément ou les Iraniens adorent y flaner les vendredis, jours de congé.

Dans des galeries qui ceinturent la place, sont installés des échoppes de commerçants et d'artisans. Vu les dimensions, je vous laisse imaginer le nombre....

De chaque côté, sont édifiés la mosquée de l'Imam et du Cheikh, l'ancien palais du Shah,et le bazar. Le marchand de laine, un peu désœuvré et qui parlait très bien français a trouvé à qui parler !!!

 

Les ponts d'Ispahan, construits autour de 1650, traversent la rivière Zayandeh. Au printemps, la rivière arrose la ville avant de se perdre dans les sables du désert à une centaine de kilomètre plus loin.

Avec ses 33 arches sur deux niveaux et d'une longueur de 298 m, le Sio Sah Pol qui date du XVIIe (1603) est aussi le plus long d'Ispahan.

Le pont Pol-e Khadjou est le plus célèbre et le plus beau pont d'Ispahan. Construit sous Shah Abbas II vers 1650, il fait aussi office de régulateur de débit par ses canaux étroits contrôlés par des vannes.

Long de 132 m et 12 m de large, il compte 24 arches creuses réparties sur 2 étages posés sur des piliers de pierres aux dimensions impressionnantes.

 

L'accueil des Iraniens est partout formidable ; tout au long de la journée, ils nous souhaitent la bienvenue, nous demandent d'où nous venons, si tout se passe bien, si on aime leur pays....ce qui les préoccupe énormément.....

Et dès que l'un d'entre eux, qui parle anglais, nous voit empêtré dans une démarche délicate (achat, formalité...) il nous assiste avec plaisir.

Lorsqu'on discute avec des Iraniens, surtout avec des jeunes, ils sont ouvertement très critiques sur leur gouvernement et se plaignent du manque de liberté.

Pour les iraniens, la France représente justement le pays de la liberté et s'ils semblent si contents que nous les visitions, c'est aussi que pour eux,  c'est signe que leur pays s'ouvre sur le monde et un espoir pour demain.

Et surtout ne pas les confondre avec des arabes, ou leur dire qu'ils parlent arabe (pour nous farci ou arabe !!!) car ils détestent tout ce qu'ils représentent (les interdits, les privations, Daesh.....) Ils nous demandent aussi de bien expliquer à nos amis français qu'il ne faut pas mélanger le peuple iranien, accueillant, et le gouvernement qui donne une mauvaise image de leur pays à l'étranger.

 

Dans toutes les villes, de nombreux parcs et jardins sont sont entretenus par une armée de jardiniers. Hier soir à Ispahan, nous avons bivouaqué dans un parc fleuri et arborisé dont les dimensions devaient avoisiner les 1 km x 1 km !!!

Tous ces parcs sont agrémentés de toilettes (eh oui pas comme en France), de bassins, de fontaines, d'aires de pique-nique et de camping, d'appareils de sports et de jeux pour enfants aux équipements extraordinaires.

 

D'ailleurs dès qu'ils ont un jour de congé (vendredi), les Iraniens adorent se promener dans ces parcs, y pique-niquer ou y camper à la bonne saison.

 

La vieille ville de Nä'im fut longtemps un carrefour important et demeure l'une des références du pays pour le commerce des tapis traditionnels tissés en famille ou dans des ateliers au sous sol des vielles bâtisses.

Les édifices et maisons construit en pisés sont de plus en plus délaissés au profit de nouvelles demeures construites en briques cuites.

La petite ville de Na'im est aussi connue dans le monde pour ses tapis persans qui sont le plus souvent fabriqués dans des ateliers troglodytes.

 

Lundi 14 novembre 2016  beau et chaud

Bivouac dans les dunes au nord de Yadz et pour fêter ça, repas foie gras / champagne, nos amis savent recevoir !!!!

 

Sitôt arrivés à Yadz sur le parking du "Silk Road Hôtel", le patron me propose une interview pour la télévision.....en anglais et lui traduit en farsi. Cinq minutes après, je dois déjà être célèbre, car un groupe d'étudiantes me proposent une autre interview, mais cette fois, la camérawomen est la petite brune de droite avec son Smartphone !!!!!  Bon, maintenant ça suffit, le prochain coup, je demande un cachet !

 

Le Silk Road Hôtel, un peu genre "backpacker", situé en plein centre ville, est bien agréable.

On s'installe à table ou sur les divans dans la cour intérieure pour discuter, envoyer des mails, boire un café ou savourer un bon repas traditionnel iranien.

 

Avec ses 36 m de hauteur, la Bagh -e Doulat Abad passe pour jouir de la plus grande tour du vent (badgir) d'Iran.

Ces "badgir", sortes de cheminées à fonctionnement inversé captent le moindre souffle d'air et permettent de refroidir l'intérieur des habitations construites en lisière des grands déserts iraniens.

 

Le zurkhaneh, sorte de gymnastique, de danse, de musculation et de poésie, rencontre un véritable écho auprès des iraniens (hommes) de tout âges. A Yadz,  l'entrainement se déroule sur une scène octogonale surbaissée construite sur la partie haute d'une vielle citerne à eau. Les spectateurs s'installent autour de "l'arène" dans une pièce ronde et voutée qui est en fait le sommet de l'intérieur de la citerne.

Les séances sont rythmées par le tambour  du guide qui déclame ou chante des poèmes mystiques soufis.  Etonnant, émouvant, à voir absolument !!!!!

 

La mosquée du vendredi, fondée au XIVe siècle, bâtie sur trois étages  au bout d'une magnifique place, est surmontée de deux minarets de 57 m de hauteur qui en font les plus haut d'Iran.

 

Vendredi 18 novembre 2016  ciel bleu  13° /  32°

Hier, grosse étape de 365 km sur des 4 voies roulantes et  comme toujours, beaucoup de camions qui transportent des gros blocs de pierre arrachés aux montagnes. Grandes étendues désertiques, quelques villages sans intérêt et arrivée à Persépolis dans l'après midi.

Vingt six siècles plus tard, Persépolis reste un site archéologique unique.  C'est l'une des plus impressionnante création urbanistique de l'Histoire, le témoignage d'une gloire rarement égalée.

C'est vers 518 av J-C que Darius Ier, le roi des rois entreprend la construction   de Persépolis, capitale uniquement destinée à servir de cadre aux fêtes du nouvel an et à symboliser la puissance des souverains achéménides..

Des bas reliefs exceptionnellement bien conservés racontent la puissance de Darius.  A partir de leur tenue traditionnelle particulièrement détaillée, on peut reconnaitre les 28 nations vassales de l'empire, Babyloniens, Arméniens, Egyptiens, Assyriens .....Tous font acte d'allégeance par leurs offrandes : vases remplis d'or, joyaux, animaux, outils ou armes.

 

Pierrette et Denis http://robinland.uniterre.com/ de vieilles connaissances à qui nous avions donné rendez-vous,  arrivent d'Inde et du Pakistan. Comme nous avons pleins de choses à nous raconter, nous organisons un bivouac nature à proximité du site. Encore une fois, le pastis et le confit de porc de Jean-Yves nous régalera. Un petit golf pour se détendre !!!

 

Dimanche 20 novembre 2016    Ciel bleu, 7° /  28°

En Iran, le dimanche n'est pas un jour férié, mais aujourd'hui à Chiraz, à l'occasion d'une grande fête religieuse, des chants, des danses (hommes uniquement), et tambours défilent au centre ville.

Les femmes, en toutes circonstances, mitraillent à tout va à l'aide leur smartphone...nous sommes d'ailleurs très souvent sollicités pour prendre la pose.....(a la fin, ça devient lassant !!!!)

Chiraz témoigne de l'art de vivre persan ou de nombreux hommes de lettres, artistes ou artisans ont  œuvré au rayonnement culturel de la ville.

Bagh-e Eram, le jardin du paradis, dominant un bassin d'eau qui reflète le ciel, le Kahn-e Eram est un ancien pavillon qadjar du XIXe siècle à la façade faïencée.

 

 

La citadelle de terre Arg, forteresse du XVIIIe et le palais Karim Khan dominent la grande place de Chiraz. A l'intérieur, de nombreuses salles sont ornées de magnifiques vitraux double face dont les cloisonnements sont en fins barreaux de bois.

Ce matin, levés de bonne heure pour prendre un taxi et rejoindre le bureau d'extension des visas avant la foule.....Arrivés sur place, ils veulent bien nous renouveler nos visas (pas ceux de nos  équipiers, car il leur reste encore 8 jours de validité), mais seulement pour 3 jours, juste le temps nécessaire pour rejoindre Bandar Abbas et faire une nouvelle demande !!!!! Et pas moyen de négocier ! Du coup nous refusons et précipitons notre départ...pas la peine de perdre notre temps et notre argent pour 3 malheureux jours.

 

Mardi 22 novembre 2016

En route pour Bandar Abbas (bandar = port) sur le golfe Persique à près de 600 km d'ici. Belles routes de montagnes, roulantes, la plupart du temps en 4 voies.

 

Mais que de flics avec leurs radars mobiles....surtout en bas des cols, lorsqu'on se laisse emporter par la pente !!!! A chaque fois qu'on se fait arrêter, on leur envoie les femmes, ce qui les déstabilise un peu .... et en plus, ils sont bien embêtés pour nous mettre un PV car ils sont incapable de déchiffrer la carte grise.....du coup, ils nous laissent partir !

 

Depuis quelques jours, le Sprinter de Jean-Yves affiche le message : "niveau d'huile trop haut", il profite donc d'une étape "désert" pour en vidanger un peu....il en sera quitte pour un bon décrassage !!!

 

Mercredi, à peine arrivés à Bandar Abbas,  2 iraniens super sympa nous abordent et nous proposent de nous aider. Ca tombe bien, car nous devons faire prolonger nos visas, et nous n'avons aucune idée de l'endroit où se trouve le bureau et même une fois devant, l'enseigne ne nous parle pas tellement ....En fait, nos bons samaritains vont remplir tous les documents à notre place et nous trainer en voiture, pendant 3 heures à travers la ville (bureau des visas, banques, photocopies) et pour finir lorsqu'on a tout rassemblé, les policiers sont en pose déjeuner.....Après négociation de nos amis, les employés se remettent au boulot et enregistrent nos dossiers !!!!  Nous n'avons plus qu' à revenir samedi récupérer nos passeports.

Un grand merci à Mahamoud et Hagligli, sans eux on y passait la semaine !!!!!!

 

Jeudi 24 novembre 2016   Vent, ciel voilé (poussière, pollution ??)  13° / 23°

Hier soir, sur le parking qui nous sert de bivouac, nous retrouvons un couple d'italiens (Toy 79 avec cellule) qui se rendent  aussi à Dubaï, et évidement, ils connaissent aussi très bien leurs consœur voyageuse, Juliana Féa que nous avons croisé pour la première fois en Angola....http://www.voporlomundo.com/  Dix ans déjà !!!  Et lorsqu'on lui parle de Tiziano, un autre Italien que nous avions croisé au Brésil, le mari nous répond que c'est son frère !!! Bon, heureusement qu'on ne connait que 2 italiens voyageurs .....

 

 

Un peu plus tard, quelle surprise .... c'est un club de camping-caristes iraniens qui viennent nous saluer et visiter nos camping-cars !!! Certains voyagent avec des caravanes, d'autres à bord de fourgons Ivéco (châssis/moteur italien, carrosserie chinoise, assemblage iranien) aménagés par leurs soins, du bon travail. Une quinzaine d'équipages qui font le tour du pays.... On n'aurait jamais penser rencontrer un club de camping-caristes iraniens en vadrouille !!!! Du coup on se met aux couleurs des  "Persian Campers"  www.persiancampers.ir

Cette nuit un vent violent s'est levé et ce matin c'est tempête de sable sur Bandar Abbas....La plupart des hommes portent un masque anti poussière, qu'en aux femmes, c'est inutile ; elles ont déjà le visage complètement  masqué par une espèce de loup grillagé !!!

 

Sur la plage, pas un seul baigneur, ni de baigneuse d'ailleurs, mais des centaines  de "pilotes" qui font des burn ou des dérapages contrôlés (ou non) !!!! Et en cas d'ensablement, pas de problème, une armée de géants est déjà à pied d'œuvre pour nous tirer d'affaire.

 

C'est quand même un comble, nous sommes ici dans la plus grande région pétrolière d'Iran  et impossible de trouver du Diesel !!! Nous avons fait notre dernier plein à Fasa, à 400 km d'ici et encore, grâce à un routier qui a bien voulu nous prêter sa carte, mais depuis nous n'avons rencontré aucune autre station délivrant du gasoil (ici, seul les camions roulent au Diesel).

Ce matin, en allant à l'agence maritime, Jean-Yves apostrophe une personne pour lui demander où acheter du gasoil. Pas de problème dit-il ... il récupère un gros bidon vide et un bout de tuyau, négocie avec le chauffeur du camion qui arrose la pelouse et lui ponctionne 40 litres de gasoil, 20 litres chacun !!!! Bon, on le paie un peu plus cher, mais chacun y trouve son compte !!!

 

Samedi 26 novembre 2016  beau temps   15° / 28° Climat idéal, chaud la journée, frais la nuit.

Nous récupérons nos passeports avec nos visas prolongés de 30 jours. Direction Bandar-e Pol pour embarquer sur un ferry à destination de l'Ile de Qeshm dans le détroit d'Hormuz. En fait, nous n'embarquons pas sur un ferry, mais sur de grandes barges à moteur qui font la traversées en continu en moins de 30 mn.

 

Avec ses 120 km de longueur,  l'ile est la plus grande du golfe persique. Avec son pont en construction, l'ouverture prochaine de "Visitors centers"  et la mise en valeur de son patrimoine, l'ile de Qeshm devrait bientôt connaitre véritable essor  touristique.

Première escale dans le petit village de pêcheurs de Laft avec ses maisons décorées et ses ouvertures en trompe l'œil.

Avec leur têtes enrubannées, la peau noircie par le soleil, leurs bateaux aux étraves agressives aux lourds châteaux arrières, les pêcheurs du coin ressemblent aux "Pirates des Caraïbes" !!!!

En raison de la présence d' espèces de reptiles et d'oiseaux rares, la mangrove de Hara est classée réserve de biosphère par l'Unesco.  Le long de la jetée Soheili qui s'avance sur la mer, des dizaines de barques à moteur attendent les touristes iraniens pour la plupart (95 %), pour une visite de la mangrove.

 

La route traverse un paysage proche de la savane africaine ; terre jaune brulée par le soleil, arbres plats et petits villages aux maisons en terre cuite.

Véritable paradis minéral, l'ile est cernée de formations rocheuses aux parois abruptes qui donne une  impression d'effondrement.

 

Dans cet univers désertique, les renards sont souvent à l'affut de la moindre nourriture et rodent discrètement autour des camping-cars

 

Quelques kilomètres de piste roulante, un grand parking, une petite marche sous une chaleur écrasante et nous voilà au cœur de la gorge de Chahkuh dont les roches ressemblent un immense gruyère.

Bivouac possible à l'entrée des gorges à l'abri des acacias,  mais beaucoup de monde, pas mal de poussière et une chaleur étouffante, nous font préférer un bivouac aéré sur une falaise au bord de la mer.

 

Lundi 28 novembre 2016  Beau temps, 28° / 18°

Aujourd'hui "notre" petit Léon fête son premier anniversaire et on pense bien à lui. Vivement les vacances de Noel que toute la famille nous rejoigne à Oman.....

 

Mardi 29 novembre 2016  Toujours beau temps, mer à 25°

On aurait bien voulu faire trempette, mais l'eau est verte ....je pense qu'il s'agit d'un plancton phosphorescent ; et dans la nuit, c'est un feu d'artifice au ras de l'eau, les vagues qui se brisent sur le rivage deviennent fluorescentes !!!! Un spectacle époustouflant !!!

On a bien fait de profiter du spectacle, car le lendemain, la mer est bleue, belle, chaude et le plancton a disparu !!!!

La montagne de sel de Namakdan s'étend sur une surface de plus de 7 kilomètres de diamètre sur une hauteur de plusieurs centaines de mètres .....du sel de toutes les couleurs, blanc, brun, gris, mais uniquement du sel !!!

Sur plus de 50 m de hauteur, la falaise sud est entièrement recouverte de figures de forme polygonales identiques à celles que l'on trouve sur tous les lacs salés du monde.

Suite à l'infiltration des eaux et la dissolution du sel, de gigantesques puits se sont creusés ainsi que d'immenses galeries et grottes souterraines à l'intérieur desquelles les différentes couches de sel dessinent des arabesques de toutes les couleurs. Avec plus de 6,5 kilomètres de long, le site de Namakdan possède la plus longue grotte du monde.

Sur la plage de notre bivouac, des pêcheurs viennent échouer leur barques pour transférer leur pêche miraculeuse sur des camionnettes de livraison. On demande à acheter du poisson, ils nous donnent tout ce qu'on veut, mais refusent catégoriquement qu'on les paie !!!! Enfin, pour aujourd'hui le repas est assuré !!!!

 

Vendredi 2 décembre 2016 Très beau, 32° / 20°

Quelle chaleur....et heureusement qu'on est en plein hiver !!!!

Bon, il faut quand même avancer un peu, et si dans le nord (de l'ile) ils sont en train de faire des 4 voies, dans le sud, c'est encore la piste  poussiéreuse  encombrée de chameaux.

 

Direction Qeshm, la ville, en pleine "révolution" ; les immeubles poussent comme des champignons, les Mall et les City Center traversent les rues....Bon, quelques fois, ils peinent quand même à trouver suffisamment de commerçants pour les occuper !!!!!

Au "camping", retrouvailles avec nos amis Jean-Yves et Marie-Cécile ; au menu : Shark pour les uns, barracuda pour les autres ; mais religion oblige, coca pour tout le monde

Quelques courses au supermarché Lulu, le plein d'eau, une petite lessive (à la main car pas de laverie), un peu d'internet et hop nous repartons vers des lieux plus sereins.

Entrée : 1 € pour 2 ..... à ce prix là, inutile de se priver d'une promenade dans la "Stars Valley", au milieu de formations rocheuses apparues suite à l'érosion pluviale de rocks de duretés différentes.

 

Après cette randonnée étouffante , direction la plage, une plage immense où l'on ne s'ennuie pas.....balades en chameaux ou en âne, "runs" avec les voitures, baptêmes en ULM  et même parapente largués par des voitures.....

 

On est pas les seuls à squatter la plage, outre nos amis, il y a aussi 4 équipages iraniens, deux 4x4 "tente de toit" et les VW  déjà rencontrés quelques jours plutôt.

Il y a quelques jours, Claude m'avait bien dit que ça sentait le brulé....mais j'ai mis ça sur le compte d'une poubelle qui brulait un peu plus loin....mais ce matin, lorsque le compresseur a cessé de fonctionner, il a fallu y regarder de plus prêt !!!! Tout a fondu, saloperie de cosses chinoises....faut dire que mon compresseur super puissant consomme 45 Amp / h. !!!!!   Pendant ce temps là; Claude fait du patch.

 

Jeudi 8 décembre 2016 toujours beau, mer bleue....climat idéal.

Nous avons quitté notre plage bivouac préférée pour le "camping" de Qeshm city afin de faire le plein d'eau (celle de Bandar Abbas est pourrie) et d'obtenir une bonne connexion internet afin de collecter des infos sur la possibilité de stocker le camping-car à  Dubaï lorsque nous rentrerons au printemps. Autre question à résoudre : comment assurer notre véhicule aux Emirats ?

  

Les "vacances" sur l'ile de Qeshm se terminent, retour sur le continent pour préparer notre shipping Bandar Abbas / Sharjah (Emirats Arabes Unis = EAU) prévu pour samedi....une journée de galère en perspective !!!!

 

 

 

A Bandar Abbas, rencontre avec un Hollandais qui pense rejoindre l'Australie avec sa Volkswagen électrique : 1,5 ans de voyage, 12 heures de charge et 200km d'autonomie !!!  il va lui falloir de la patience, d'autant qu'il avance au rythme des connexions 220 volts que lui offre les gens !!!! Un beau challenge quand même.

 

 

 

 

 

Samedi 25 mai 1395 (samedi 10 décembre 2016 pour nous) : nous arrivons au port de bonne heure (8h30) afin d'effectuer les nombreuses formalités d'embarquement. Un couple de voyageurs Autrichiens nous rejoint, un "facilitateur" nous prend en main - on a pourtant rien demandé - et c'est parti pour 3 heures de course d'obstacles ; remplir une fiche de renseignement, faire une photocopie par ci, un coup de tampon par là ou petite annotation du chef, retourner au premier bureau, revenir au suivant.....on arrive enfin au bureau de la compagnie pour acheter les tickets, le préposé se perd dans sa calculette, ne nous sort aucun tarif et fini par nous annoncer que nous ne pourrons pas partir avant lundi car la mer est trop mauvaise  !!!! (Ici il fait pourtant un temps formidable !!!!) 

Et comme les véhicules sont désormais "sous douane" - nous ne pouvons plus les sortir du port - donc bivouac forcé sur un parking poussiéreux sillonné par de gros de camions.

Lundi des Allemands en camion et des cyclistes nous rejoignent, nous sommes maintenant une bonne équipe - nous finalisons les formalités du CDP et négocions les billets - vers midi, nous rentrons les véhicules dans la zone internationale du port et retournons attendre l'heure du départ dans la salle d'attente. Ouf, c'est enfin l'heure du départ - 20h en théorie, 22h30 en réalité.

On aura quand même passé 3 jours dans le port !!!!!!

 

Quelques bivouacs :

 St Thaddée                         Salar                        Désert                           Persépolis            Qeshm nord              Qeshm sud

 

Les moins : Le Gasoil dans le sud, les radars, l'internet aléatoire et cher, les iraniens un peu collants, bloqués 2 jours au port.

Les plus : Population très accueillante et serviable, la sécurité, cout de la vie bas, prix du GO, visites d'Ispahan, Yazd, Persépolis,  ile de Qeshm.

Bilan Iran : Séjour de 45 jours, dépenses : 1050 € (+ ferry vers  Emirats, voir rubrique shipping)

Parcourus en Iran : 4000 km, cumul depuis le départ (3 oct 2016) : 7800 km   (38400 compteur)

 

 

                              Le 13 décembre 2016 le voyage se poursuit aux EMIRATS ARABES UNIS

 

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