JORDANIE

 

 

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Capitale : Amman

 

 

Superficie : 89000 km² (1/6 de la France)

 

 

Population : 11 millions d'hab.

 

 

Religion : 92% Musulmans sunnites - 8% Chrétiens

 

 

Langue : Arabe

 

 

Monnaie : Dinar Jordanien = JOD

 

 

 

 

Depuis 1999, la Jordanie est dirigée par le roi Abdallah II (62 ans) et la reine Rania (54 ans) qui ont eut 4 enfants. Monarchie moderne, la reine Rania qui s'investi beaucoup dans l'éducation et le droit des femmes n'a t elle pas déclare que  " la religion musulmane n’oblige pas les femmes à porter le voile".

Mercredi 17 janvier 2024  nuageux  22° / 15° vent fort,  mer 20°

Nous arrivons à la frontière  Jordanienne dans la matinée (voir P. pratique).L'accueil est amical et les formalités rapides. Nous achetons également l'assurance (obligatoire) ainsi qu'une carte SIM. Mais ici comme en Arabie, le WhatsApp vocal ,ne fonctionne pas ! Nous utiliserons donc Messenger pour communiquer avec la famille.

Nous roulons quelques kilomètres et allons stationner à la "South Beach" d'Aqaba, mais aujourd'hui, ça décoiffe....la baignade semble compromise !

Tiens, je me demande si notre Sprinter n'a pas retrouvé ses racines !

Le fond du golfe d'Aqaba est un lieu stratégique : depuis Aqaba en Jordanie, on peut voir  Elat en Israël et au loin, Taba en Egypte.

Aujourd'hui, vendredi, c'est le week-end et malgré le vent persistant la corniche et la plage sont prises d'assaut.

Heureusement, la météo annonce une petite accalmie en début d'après-midi, car juste en face de notre bivouac, il y a le "Underwater Military Museum" et je ne voudrais pas quitter le spot sans y jeter un coup d'œil !

La première chose que je vois, ce sont des centaines de "serpents" qui sortent de leurs terriers et ondulent au gré des vagues - pas très rassurant tout ça ! Pour me  rassurer (depuis la plage), Claude me dit que ça doit être des plantes...en fait, ce sont des anguilles jardinières qui vivent en colonies pouvant atteindre des centaines d'individus. Elles  creusent leurs terriers sur des fonds sablonneux depuis lesquels émerge environ un tiers de leur corps pour capter la nourriture.

Il y a quelques années, la municipalité d'Aqaba a coulé 21 engins de guerre proche de la côte à une profondeur de 5 à 28 m. Parmi ces engins, placé formation tactique de combat, on peut voir des jeeps, des canons, des chars et 2 hélicoptères.

Quelques récifs de coraux à proximité de notre plage bivouac

Dimanche 21 janvier 2024 ciel bleu  22° / 15° Alt 800 m

Le Wadi Rum est le royaume des bédouins. A 15 h, nous montons dans le train du Hedjaz qui part de Ad Disa pour rejoindre la gare d'Alsalheah. Nous sommes accompagnés par des militaires de la force ottomane qui sécurisent le convoi. En effet, les Arabes ont lancé une grande révolte contre l’oppression du gouvernement de l’Empire ottoman.

Soudain, nous sommes attaqués par quelques bédouins, mais ils ne sont pas nombreux et les militaires les repoussent rapidement.

Juste avant d'arriver à la gare d'Alsalheah, une autre bande, beaucoup plus nombreuse, épaulée par Lawrence d'Arabie, lance une nouvelle attaque.

Les militaires, aidés de quelques voyageurs, prennent les armes et tentent de repousser les attaquants, mais ils sont trop nombreux et  des bédouins parviennent à stopper le train et  capturer quelques otages qu'ils emmènent avec eux. 

En fait, vous l'aurez deviné, notre aventure du train du Hedjaz retrace des événements qui se sont déroulés durant de la Grande Révolte arabe de 1916. Adoptant le costume bédouin, Lawrence d'Arabie  les aida dans leur combat en  menant des raids sur des lieux stratégiques : postes de garde, ponts, dépôts de munitions et sur la ligne de chemin de fer du Hedjaz qui reliait Damas à Médine. La ligne  sauta plusieurs fois, mais certains tronçons  qui demeurent,  conduisent au néant sablonneux du désert.

 

Le désert du wadi Rum Jordanien est le pendant du désert saoudien d'Hisma. Il s’étend sur 70 kilomètres et ses dunes variant du rouge à l’orange sont bordées de sommets de granit culminant à 1 850 mètres. Sculpté par l’eau et le vent, ce labyrinthe de monolithes est le résultat de trente millions d'années d’érosion.

Avant de nous engager dans cet immense désert, nous avons enregistré tous points GPS des sites que nous voulons visiter. Ensuite, il faut rouler au cap et contourner des massifs granitiques, descendre dans des wadi à sec et éviter les endroits trop mous. Des traces, il y en a tellement qu'elles ne nous servent à rien, d'autant plus qu'elles sont laissées par des vrais 4x4 qui ont des bien meilleures capacité de franchissement que notre gros "mulet"!

Dans le wadi Rum, les zones sablonneuses sont beaucoup plus importantes que dans le désert d'Hisma côté Arabie et vu notre poids, il est impératif de dégonfler.

Même si au Niger, notre ami Jean-Claude disait "les courtes ça vaut rien" - pour nous, rouler en 4x4 et 2ième courte nous permet d'avoir suffisamment de réserve de puissance pour accélérer lorsque le sable est plus mou. D'ailleurs, la consommation s"en ressent !!!

Le petit village de Rum, juste après l'entrée du parc, est un peu délabré, il permet néanmoins de se réapprovisionner.

Ici, 2 populations cohabitent : les touristes dans leurs bulles et les bédouins sous leurs abris de fortune. Des camps pour touristes, il y en a des dizaines (peut être une centaine), mais en ce moment, avec la guerre toute proche, les touristes ne sont pas très nombreux.

Le temple Nabatéen de Al-Lat fut construit au premier siècle ap J-C. durant le règne du Roi Aretas IV.

Les bains Nabatéens étaient alimentés par des canaux souterrains.

Nous continuons vers la source et la maison de Lawrence d'Arabie - pas sur qu'il soit passé par là, mais le nom est "vendeur" !!!!

Après quelques kilomètres de pistes bien sablonneuses, (on a bien cru qu'on allait s'ensabler), nous arrivons au Khazali canyon, une étroite fissure qui coupe la montagne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Immensité

Après avoir roulé au cap sur une dizaine de kilomètres au milieu de cette immensité, nous arrivons au Burdah Rock Bridge, mais nous avons l'impression de ne pas être au bon endroit. Des rocs, il y en a partout, mais aucune arche en vue ! Ce n'est que lorsque nous faisons demi tour et que nous levons les yeux que nous apercevons cette arche, tout en haut de la montagne.

Le lieu sera parfait pour un bivouac tranquille !!!

Nous faisons un large détour pour nous enfoncer dans le petit canyon "Um Tawadi". dans lequel  la tête de T.E. Lawrence a été gravée sur une roche.. Le canyon étant trop ensablé, nous finirons par une petite marche.

Nous traversons tout le parc du Wadi Rum pour rejoindre, 15 km plus loin "The French Fortress", un mystérieux château du désert. S’agit-il d’un château du XIIème siècle ou encore d’une place forte ottomane ?

La réponse nous ramène en 1998 et au business de la télévision française. A cette époque, avec l'équipe de "Fort Boyard", France 2 décide de construire une forteresse  afin de tourner une émission similaire dans le désert jordanien, appelée "Les forges du Désert"

Coup de chance, nous croisons le gardien qui nous fait visiter la forteresse. Il nous fait même une démonstration d'une épreuve de "Fort Boyard" alors que les installations ne sont plus utilisées depuis plus de 25 ans !!!!

Mercredi 24 janvier 2024  Alt :1100  m; Ciel bleu 8° / 18°, ensuite temps couvert, vent, pluie, éclaircies   5° / 10°

Lorsque nous arrivons à Pétra, cà fait 4 véhicules de voyageurs sur le parking, que des Français ! Gilles et Murielle (Unimog) que nous avions croisé en Turquie - Ali, Anaïs et Solal (Renault Truck) avec qui Claude était en contact et Béatrice avec son petit Trafic.

Situé au Nord de Pétra, le village néolithique de Beidha a été habité de 8500 à 5500 Av JC, ce qui en fait un des plus vieux village du monde habité de sédentaires lorsque l'agriculture et la domestication des animaux ont commencé.

Le fouloir à raisin pour faire du vin et le damier qui permettait de compter les jours.

Dès le 4ème siècle av JC. les Nabatéens, l'une des nombreuses tribus bédouines nomades qui parcourent le désert d'Arabie s'installent à Pétra qui allait devenir la première capitale de leur royaume. Ils sont particulièrement habiles dans la collecte de l'eau de pluie , l'agriculture et la sculpture sur pierre. Cela fait de Pétra une halte pour les marchands et une zone de commerce exceptionnelle. Les produits échangés sont les vins, l'huile d'olive, l'encens et le bois.

Pétra et sa région prospère au 1er siècle ap JC lorsque sa population  culmine à environ 20 000 habitants. La plupart des célèbres bâtiments creusés dans la roche, qui sont principalement des tombes, datent de cette période et de la suivante.

Nous entrons dans la ville par le Siq, l'étroit passage bordé de canaux qui nous mène à la Khazneh, le bâtiment emblématique de Pétra, probablement le tombeau du roi Arétas IV.

Un peu plus loin, des habitations  et le théâtre qui pouvait contenir 3000 spectateurs.

Quelques tombeaux dont celui d'Aneishu, ministre au 1er siècle ap J-C

Après le théâtre sur la droite, l'impressionnant alignement de tombes royales.

Le tombeau palais avec ses 46 m de hauteur représente la plus haute façade de Pétra. Le tombeau corinthien est une réplique du Khazneh. Le tombeau de la soie, présente une étonnante façade marbrée.

Le tombeau de l'urne, haut de 26 m, était probablement destiné au roi Malichos II.

Le grand temple, bâtiment religieux ou administratif, that is the question ?

Nous empruntons ensuite des escaliers qui grimpent dans une sorte de canyon - 788 marches plus haut, nous arrivons au monastère, un édifice de 45 m de haut et 50 m de largeur, probablement un tombeau ou un édifice lié à un rite funéraire. Par la suite, le bâtiment sera réutilisé par les Chrétiens comme monastère, ce qui lui vaut son nom actuel.

Pour y arriver, aucun risque de se perdre, il suffit de suivre les ânes et les magasins !

En fin de journée, nous sommes complètement "rincés"

 

Siq al-Barid, aussi appelée La petite Pétra a été fondée au 1er siècle avant JC, servant de banlieue de Petra. Située dans un oued de 450 mètres, Siq al-Barid  ést accessible via un étroit passage creusé dans la roche.

Dans l'oued se trouve une série de tombeaux, de temples, de citernes et de salles de banquet (tricliniums) creusés dans les murs de grès naturel, suggérant que le site servait de lieu de villégiature pour recevoir les marchands et les commerçants lors de leur escale à Pétra.


Le Biclinium - ainsi nommé car il possède des bancs sculptés le long de deux de ses murs - Ier siècle ap J-C est l'un des monuments les plus importants de Little Pétra. A l'intérieur se trouve l'un des rares exemples survivants de la  peinture nabatéenne représentant des vignes, des fleurs, des oiseaux et une figure de chérubin.

L'influence de la mythologie romaine est évidente puisque la salle contient des dessins de nombreux dieux romains, dont le célèbre Cupidon – fils de Vénus, déesse de l'amour et de la beauté – qui était connu pour ses flèches, qui rendaient les gens amoureux lorsqu'ils étaient transpercés.

En 106 ap JC le royaume Nabatéen perd son indépendance lorsque Pétra tombe aux mains des Romains.  L'importance de Petra a diminué lorsque les routes commerciales maritimes remplacent les routes terrestres et aussi à la suite du  tremblement de terre de 363 qui détruisit de nombreuses structures.

 

Dimanche 28 janvier 2024  Alt 800 m  nuageux avec belles éclaircies, froid, venté   12°/ 5°

Nous quittons nos amis, les uns retournent en Arabie, les autres rejoignent Amman. En route vers la mer morte, nous faisons une halte à Al Qatrana où des vestiges de la ligne ferroviaire du Hedjaz subsistent. (Voir page Arabie 2  le dimanche 7 janvier).

Comme nous avons bien sympathisé avec le gardien (c'est pas compliqué car en Jordanie tout le monde est sympa), il nous fait visité ce qui reste de la gare et nous montre l'inscription en Arabe "Qatrana", les rails qui datent de 1895 & 1901, les tuiles du toit qui viennent de Marseille et nous invite à boire le thé !

Du thé, on en peut (veut) plus - nous avons été invités 4 fois à boire le thé par des voisins, mais des jeunes sont déjà venus nous l'offrir à "domicile" sur un plateau et la politesse veut qu'on en boive trois verres !!!!

Le nouveau train Mercedes !!!!

 

La construction du château de Kerak a commencé en 1142 et a duré environ vingt ans. Il y avait déjà sur le site une ville fortifiée d'une importance considérable. Le château devint rapidement le centre de contrôle le plus important de la région de Transjordanie. En 1177,  le sultan d'Égypte et de Syrie, Saladin, lança une attaque contre le royaume croisé et le château tomba aux mains de Saladin  et restera désormais aux mains des musulmans.

Vu les morceaux de colonnes les historiens pensent que les morceaux de colonnes utilisées par les croisés pour construire cette forteresse proviennent d'anciennes constructions édifiées par les  Nabatéens.

 

Lundi 29 janvier 2024  Belles éclaircies  Alt - 465 m   15° / 22°

Descente vertigineuse vers Mer Morte (75 km x 15 km)

Altitude - 465 m, l'endroit le plus bas du monde sur terre !

La mer morte porte bien son nom, avec un taux de salinité de 275 gr/l (environ10 fois plus salée que la mer), aucun organisme vivant ne peu y survivre plus de quelques minutes - sauf nous qui pouvons y lire tranquillement le journal ! Douche obligatoire à la sortie sous peine de fortes démangeaisons !

Il va quand même falloir se dépêcher, car le niveau de la mer Morte baisse de 1,45 m / an. En 50 ans, elle a perdu 1/3 de sa superficie !

Juste en face de nous, de l'autre côté de la mer, nous voyons distinctement la Cisjordanie palestinienne et en toile de fond, nous distinguons les immeubles de Jérusalem. C'est peut-être pour ça que dans la soirée la police touristique nous rendent visite et photographient nos passeports. Ils sont extrêmement courtois  et veulent absolument nous rendre service, mais tout va bien et nous n'avons besoin de rien !

Lorsque nous arrivons à Amman, la capitale de la Jordanie, nous rejoignons directement un parking - donné par iOverlander - situé au centre ville. Pas de spot de rêve, mais bien situer pour les visites - en fait la nuit sera calme.

Bâtie sur 7 collines, l'architecture de la ville ne fait pas rêver - immeubles vétustes, trottoirs sales et en mauvais état..... 

Le ciel bleu, qui pourrait ne pas durer, nous incite à visiter la citadelle aujourd'hui même. Comme la circulation est un peu chaotique, nous y allons en taxi et reviendrons à pied.

L'occupation du site est attestée depuis le Néolithique, ce qui en fait l'un des sites habités les plus anciens du monde. Les premiers artefacts ont plus de 7000 ans.

Le temple d’Hercule devant lequel on retrouve des doigts énormes issus d’une ancienne statue, date du IIe siècle de notre ère. Il a été commandé entre 161 et 179 par l’empereur Romain Marc Aurèle.

Choc des époques, si l'Umayyad Palace a servi de centre administratif de 720 à 750 après JC, il a aujourd'hui été remplacé par tours modernes.

 

Jeudi 1 février 2024  ciel bleu froid et venté  5° /  12°

Nous quittons Amman en direction de la frontière de l'Irak. Nous ne sommes pas pressés, car nous ne voulons pas passer la frontière avant samedi, car le vendredi est le jour de prière et cela ralenti les formalités, déjà qu'en général çà prend du temps !!!!.

Ne sachant pas ce que nous trouverons en Irak, nous nous arrêtons faire les courses à l'hypermarché Safeway, ça nous rappel l'Amérique. Beaucoup de petites superettes, mais il faut en faire plusieurs pour acheter tout ce qu'on veut.

La Jordanie n'est pas plus sale que les autres pays limitrophes, la seule différence c'est qu'elle n'a pas une armée de Bangladesh pour ramasser les ordures !

Nous longeons le camp de réfugiés Syriens d'Azraq ayant fuit la guerre civile syrienne. Construit en mai 2013, il accueil plus de 50 000 personnes.

Bivouac près d'une forteresse............un peu avachie !

La nationale 10 s'enfonce en ligne droite dans un étroit couloir orienté Nord Est entre la Syrie et l'Arabie Saoudite. Sur plus de 300 km, nous cheminons au milieu d'un désert de cailloux ou de pierres volcaniques. Seuls au loin, subsistent quelques cônes volcaniques très érodés.

La conso du Sprinter, c'est selon : 26 l/100 en tout terrain, 9,6 l/100 en roulant tranquille à 80 km/h !

Le samedi 3 février 2024, nous quittons la Jordanie pour l'Irak.

La Jordanie est un petit pays et pour une grande partie désertique. Nous pensions rester plus longtemps dans ce petit pays, mais à part les principaux pôles touristiques - Aqaba, Wadi Rum et Pétra, la mer Morte et quelques châteaux plus ou moins intéressants - le reste est en grande partie désertique. Par ailleurs, bien que nous ayons  bénéficié d'un temps plutôt ensoleillé (une seule nuit de pluie), un vent froid fréquent, ne nous a pas incité à rester plus longtemps à Aqaba ou sur la mer Morte.

 

Les moins : le climat un peu frais en hiver, venté et froid en altitude, la restriction WhatsApp (pas de communication orale sans VPN), les déchets qui jonchent le sol.

Les plus : l'accueil toujours chaleureux des Jordaniens, les bivouacs faciles, la sécurité, les sites Unesco, le paiement CB  presque partout, le coût de la vie raisonnable. (Environ moitié de la France).

Séjour en Jordanie16 jours. Cumul de nos séjours vers l'Asie depuis oct 2016 : 885 jours

Dépenses totales : 720 €

Parcours en Jordanie =  1100 km. Total voyage France / Arabie, hiver 23/24 : 14400 km. Cumul des voyages vers Asie depuis oct 2016 : 73 400 km
  (102600 compteur)

 

                                    Le  samedi 3 février 2024 le voyage se poursuit en IRAK