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Vendredi 10 octobre ciel bleu 20°
Aujourd'hui, on pensait s'arrêter à
Aliaga, comme il y a 2 ans - mais depuis que les
turcs achètent de caravanes et des camping-cars, les
interdictions et les barres de hauteurs ont fait
leur apparition - et pas seulement ici !


Un peu partout les véhicules de
loisirs turc ont envahi les places publiques, les
espaces libres proches de la côte ainsi que les plages - ce qui est assez nouveau, car lors de notre passage il y a 2
ans, on en sentait juste les prémices ...


Bivouac quelques kilomètres plus loin
dans la petite localité de Cakmakli.


Mardi 14 octobre 2025 ciel bleu 25°
Depuis quelques jours, la température
devient plus clémente - on attend quand même un peu pour
se baigner - une eau à 21°, c'est juste bon pour des
bretons ! Bien que nous nous n'ayons pas pris
l'autoroute (payante avec un badge que
nous n'avons pas), nous arrivons à Féthiye en début
d'après midi - il faut dire que la plupart des
nationales sont à 2x2 voies et ressemblent à des autoroutes.


Bivouac au calme à l'autre bout du port, mais un
peu loin du centre ville ! Nous prendrons le bus pour
aller au centre ville. On partage l'espace avec des
russes en CCar ou caravanes. Des centaines de
yachts de tous tonnages dans toute la baie.


Mais aussi des bateaux de pirates pour touristes
et des vrais, saisis par les douanes !



Comme il fait très beau et que la baignade devient
agréable (mer à 25°), nous
continuons à suivre la côte et bivouaquons le long des
plages. En chemin, nous visitons les
ruines de l'ancienne cité de Ksanthos (ou Xanthos).
Théâtre romain


Nécroplole



Samedi 18 octobre 2025 ciel bleu, 26° mer à
26° Nous dépassons Antalya et
bivouaquons sur une plage où nous avions déjà
séjourné il y a 2 ans lors de notre retour d'Arabie
Saoudite.

Rencontre (organisée) avec Nicolas et Anne,
des voyageurs du groupe Sprinter. Pour des camarguais
d'adoption, le "sopalin" avec des flamants roses,
c'est quand même la classe, non !


Mercredi 22 octobre ciel bleu, 28°
Sympathique étape à Aydinick, mais beaucoup de
monde quand même ! Des tchèques, des polonais, 2 ou 3
français et allemands et une nuée de turcs. On constate
d'ailleurs que les turcs - qui veulent durer - sont
toujours stationnés près de plages où il y a de l'eau,
des douches, des toilettes et des poubelles ! A
contrario, lorsque l'on voit des spots avec de nombreux
camping-cars turcs, c'est qu'il y a de l'eau ........



Kumkuya Park et ses pélicans



Samedi 26 octobre 2025 ciel bleu 26°
Yilankale, château du XIIè siècle construit sur
un éperon rocheux. Si le départ du chemin est bien
aménagé, la deuxième partie nécessite de bonnes
chaussures et un peu d'escalade - bon, c'est pas grave,
ça fait un peu moins de monde au sommet !




Bivouac au bord de la rivière avec nos amis Eric et
Cathy qui rentre des "stan".


Etape au Karavan park de Gaziantep, propre,
calme, point d'eau, douches chaudes et machines à laver
gratuites à volonté... le tout pour 11 €, que demander
de plus !

 Le propriétaire
nous à fait visiter sa drôle de caravane TT turque,
avec un "slide" arrière qui lui offre une chambre
indépendante ! Les australiens n'ont qu'a bien se tenir
!!!!


Lundi 27 octobre 2025 ciel bleu, 23°
Etape sur les places réservées sur le parking du
"Piazza Mall" dans la jolie ville de Saliurfa.
Balade agréable dans le Baliklgol park et visite
du grand Bazard. Nous ne
montons pas jusqu'à la forteresse que nous avons déjà
visité il y a 2 ans.


Mardi nous arrivons à
Mardin et rejoignons le camping situé au pied de la
vielle ville. Bivouac possible le long de quelques
ruelles - en pente - mais pour 9 €, on peut bien faire
marcher le commerce !


Après une bonne volée de marches, on a bien mérité une
petite collation !



Levé du croissant lune sur la mosquée !!!


Wanted Juliana
Ca fait 15 ans que nous n'avions plus de nouvelles de
notre amie voyageuse italienne. Nous avions fait sa
connaissance au bivouac du "Club Nautique de Luanda"
(Angola) il y a 19 ans lors de notre tour d'Afrique.
Nous l'avions revue à Annecy quelques années plus tard à
l'anniversaire de mes 60 ans, mais depuis, plus de
nouvelles !!!! Depuis, de nombreux
amis voyageurs qu'ils l'ont croisée dans divers pays du
monde me demandaient : "t'as des nouvelles de Juliana" ?


Et nous la retrouvons aujourd'hui au camping de Mardin
en route pour l'Irak et l'Arabie Saoudite ! 82 ans et
encore plein de projets...une sacrée bonne femme !!!
IRAK
Si
l’Éthiopie est le
berceau de l’humanité,
l’Irak pourrait être
celui des civilisations.
Population : 47 millions dont 6,5 millions de kurdes
dans le nord du pays.
1980 – 1988 Guerre Iran/Irak
1988
Génocide kurde sous Saddam Hussein
1990
Invasion du Koweït
1990 – 1991 Guerre du Golfe
1991
Soulèvement des chiites et des kurdes contre le régime
de Saddam
1995 – 1996 Guerre civile du Kurdistan
1998
Bombardement de l’Irak par le Royaume-Uni et les USA
1999
Soulèvement des chiites
2003 – 2011 Invasion des États-Unis
2013 – 2017 Invasion de l’État Islamique (Daesh)
2017 à aujourd’hui Insurrection de l’État Islamique (Daesh)
et conflits dus au sectarisme religieux
Jeudi 30 octobre 2025 ciel bleu 28° (18°
la nuit)
Nous quittons le camping de Mardin vers 8 h. Sur une
vingtaine de kms, nous longeons le Tigre qui fait
office de frontière avec la Syrie.

Après 200 km de 4 voies un peu défoncées, nous arrivons
à la douane Turc (Silopi) vers 11h15. Juliana nous
rejoint juste à temps pour qu'on lui indique la marche à
suivre.
Les formalités d'entrée en Irak sont
rapidement expédiées (voir "Page pratique Moyen
Orient"). Nous attendons Juliana une bonne vingtaine de
minutes, en vain???
Entrée irak : image en attente
Nous ne nous attardons pas plus car nous voudrions
rejoindre Mosul avant la nuit. Sur
l'autoroute en excellent état (mais blindée de radars),
la circulation est dense mais fluide, sauf à l'approche
d'un "check point" où, suite au bouchon formé par ce
contrôle (en sens inverse), ils nous la font à
"l'indienne". Après avoir squatté leurs 3 voies de
circulation sur 5 lignes, le terre plein central sur 3
lignes - les automobilistes ont aussi squatté nos
3 voies de circulation - résultat nous sommes bloqués
et devons rouler sur le bas côté pour nous essayer de
nous extraire de ce capharnaüm.


La conduite Irakienne est un bon exemple de la conduite
indienne ! N'hésitez pas à vous entrainer ! A
Mosul, la conduite est un peu stressante, mais nous
arrivons sans encombre sur le parking qui nous servira
de bivouac. Malgré les conseils du gardien, j'hésite a
trop "coller" la paroi de peur que des pierres
dégringolent. Durant la guerre, entre 2013 et 2017 au moment
de l'invasion de l'EI, la vieille ville de Mosul a été très touchée
par les bombardements. Aujourd'hui, la ville se
reconstruit en béton, mais les séquelles restent
nombreuses. D'autres quartiers
Mais surtout, ne croyez pas que toute
la ville est dans cet état. Certains quartiers sont
propres avec des constructions ultras modernes.






Dans les rues commerçantes, les gens nous interpellent
souvent (ils voient bien que nous sommes des touristes),
mais toujours pour nous saluer ou nous souhaiter la
bienvenue. En fait, les irakiens sont heureux de voir à
nouveau des visiteurs étrangers chez eux, c'est la
preuve que la vie reprend son cours;....



Pourtant, on voudrait bien acheter une carte Sim, mais
aujourd'hui c'est vendredi et la plupart des commerces
sont fermés,
Aujourd'hui reconstruit, le
minaret penché de la mosquée d'Al-Nuri était
emblématique de la ville avant qu'en 2017, il ne soit
bombardé par les djihadistes en signe de capitulation.



Samedi 1 octobre 2025 ciel bleu 26° (13° la nuit) En quittant
Mosul, nous nous arrêtons au bureau ultra moderne de
"zain" pour acheter une carte Sim (voir P. pratique) et
ça tombe bien, c'est juste en face de la partie
restaurée des fortifications de Ninive,
l'ancienne capitale de l'Empire assyrien.
En route pour Akre, nous passons 3 "check points" avec
contrôle des passeports et des visas ! Puis un quatrième
- avec contrôle des bagages (soft) - qui doit être
l'entrée au Kurdistan Irakien.
Quelques kilomètres plus loin nous bifurquons vers
monastère de Mar Mattai où nous ferons étape. Ce monastère syriaque
orthodoxe construit en 363 sur le mont Alfaf est dédié à
saint Matthieu, ermite syriaque du IVe siècle. C'est
donc l'un des plus anciens du monde chrétien.






Ce matin, après un nouveau check point - où l'on nous
souhaite la bienvenue - nous empruntons les rues pentues
et tortueuses de la vieille ville d'Akre (aussi
écrite : Akra, Aqra ou Aqrah) fondée en 580 av. J-C. Les
vieilles habitations sont superposées les unes sur les
autres à flanc de montagne.

Aujourd’hui, outre l’Islam modéré et ses nombreuses
mosquées, on peut encore y trouver quelques églises de
la minorité chrétienne.
L'accueil des gens est chaleureux, impossible de payer
notre pain ou notre Kebab malgré notre instance. Passer
du temps sur la place principale du vieux Akre à
l'ombre du vieux fort ottoman, c'est la garantie
d'être abreuvé de "chai" toute la journée !


Par contre, le fort ottoman ne paie (lui non plus) pas de mine et le
bazar situé juste face est à moitié déserté !



Lundi 3 (4 & 5) novembre 2025 ciel bleu 26° (13°
la nuit) Après & ou 2 contrôles
rapides, nous arrivons à Erbil, la capitale du
Kurdistan irakien. Le parking / bivouac est idéalement
situé entre 2 immenses parcs verdoyants et à 20
mn à pied (5 mn en taxi pour 3000 IQD) de la citadelle.
Déjà 3 C-Cars sur le parking (2 suisses & 1 allemand),
puis Denis et Pierrette Robin (robinland.fr) nous
rejoignent rapidement.
 


Le minaret de Mudhafaria mesure plus de quarante
mètres de haut et a été érigé il y a plus de 8 siècles. Une
œuvre absolument unique.
  
La citadelle d'Erbil - inscrite au patrimoine
mondial de l’UNESCO depuis 2014 - est la partie la
plus ancienne de la ville. Elle est située en plein
centre de la ville et surplombe toute la métropole.

Située au pied de la citadelle, la place Qalat,
agrémentée de ses nombreux jets d'eau est très
photogénique. Elle est le point de rencontre le plus
populaire de la capitale du Kurdistan irakien. La
plupart des irakiens et irakiennes qui s'y promènent
sont habillées à l'européenne et les "barbus" se font
plutôt discrets !


Les boutiques et les bazars situés tout autour de
la place Qalat 'en bas de la citadelle
débordent de marchandises :
outillage, bricolage, électronique, informatique,
textiles, parfumerie, mobilier... les trottoirs et les rues
servent aussi d'espaces de vente... d'ailleurs nos
hôtesses sont en pleine représentation !


La mosquée Jalil Khayat (achevée en 2007)
est la plus grande mosquée de la ville d’Erbil.
Son intérieur est considéré comme l'un des plus beaux au
monde. Elle s'étend sur 15 000 mètres carrés et
peut accueillir entre 1 500 et 2 000 fidèles.


Jeudi 6 novembre 2025 ciel toujours bleu 30° 17°
la nuit Nous prenons la route de
Samarra distante de 260km. Pas moins 11 check points
et de nombreux fortins avant rejoindre
Samarra. Nous retrouvons d'ailleurs les "Robin" qui nous
avaient quitté la veille - ils ont essayé le bivouac
sauvage mais se sont fait rapatrier au poste par la
police !


Et par dessus le marché, lorsqu'on leur dit qu'on veut
s'arrêter au minaret d'Abu Dulaf, qui du
haut de ses 19 m domine les ruines de la mosquée, ils
nous collent une escorte entre les 2 check points !
Je tiens à préciser que dès qu'ils connaissent notre
nationalité, l'accueil est toujours courtois et
chaleureux ; à l'occasion, j'ai même droit à la bise !!!



Pourquoi tant de check points autour de Samarra :
lorsque en 2014 l’EI a tenté de s’emparer de la ville
largement sunnite, le gouvernement a décidé de
collaborer avec la milice chiite pour sécuriser le
secteur, mais la venue de centaines de pèlerins chiites
qui viennent se recueillir sur les tombes des 2 imams
qui y sont enterrés, peut rendre la situation instable
voire dangereuse. Samarra qui signifie "celui
qui l'aperçoit est heureux" était autrefois l'une des
plus grandes villes de Mésopotamie et devint au IXème
siècle la capitale du monde musulman. Bien qu'elle
soit devenue une ville sainte et un important lieu
de pèlerinage pour les musulmans chiites, la propreté
laisse à désirer !


Avec son architecture en forme de spirale qui aurait été
inspirée de la Tour de Babel, le minaret Malwiya,
du haut de ses 52 mètres, domine les remparts qui
ceinturaient la grande mosquée.



Nous avions l'intention d'aller
visiter la "Mosquée d'or" de Samarra, mais aujourd'hui
c'est vendredi, jour de congé et de prière. Dès 7 h du
matin, les bus arrivent par dizaines et débarquent des
milliers de pèlerins qui investissent la ville. On verra
au retour !
BAGHDAD Vendredi 7 & 8
novembre ciel bleu 30° Ce matin, seulement 2
contrôles (rapides) pour rejoindre Bagdad. Le parking
"Palms of Baghdad" sert toujours de bivouac
- nous y
retrouvons d'ailleurs les Allemands, les Suisses et
la famille Subrini qui voyage à bord de son bus -
mais on nous dirige maintenant vers la droite du parking
où le bruit incessant des silos voisins nous cassent les
oreilles
!

Nous profitons du rayon traiteur l'hypermarché
tout proche pour y acheter notre repas. Nous y trouvons
même la crème "chantilly" et le cidre - sans alcool -
pour accompagner les crêpes !




Nous partons en taxi pour faire les visites dans Bagdad
mais avant de partir nous prenons soins d'enregistrer
les images de tous le lieux que nous voulons visiter car
les chauffeurs ne comprennent pas un seul mot d'anglais.
Sur les grands axes, la circulation
est fluide - heureusement car le monument des martyrs
se trouve à 20 km de notre parking. Il a été
érigé pour commémorer les morts au combat et les
atrocités de la guerre avec l’Iran. Notre chauffeur nous
a à peine déposé que le gardien nous annonce que le site
est fermé !!!


Direction la place de la libération. Sur son
monument emblématique, figure les événements importants
de l’Irak ayant menés à l’établissement d’une
république.




Nous continuons à pied en direction du quartier
Matanabbi. Claude essaye bien de faire la circulation
......


Si certains quartiers ont été rénovés, d'autres
sont dans un état de décrépitude avancée et certains
bâtiments menacent de s'effondrer.





Pas étonnant que les coupures de courant soient
récurrentes ! Et non, ce ne sont pas des toiles
d'araignées !!!



Nous sommes impressionnés par la variété et la
quantité des marchandises qui sont à vendre !



Et toujours de nombreux "petits" métier....



La rue Al-Mutanabbi crée à l'époque
abbasside (750 - 1258) est l'une des plus célèbre rue de
Baghdâd et le plus ancien marché aux livres de la
ville. Elle regroupe des centaines de bibliothèques, des
imprimeries, des caligraphes et même des réparateurs de
stylos !


C'est dans la rue Al-Mutanabbi que se situe le café
Shabandar, le plus ancien et le plus célèbre café de
Bagdad et d'Irak.
C'est aussi aujourd'hui un centre social culturel et
intellectuel et un des monuments patrimoniaux les plus
importants de Bagdad



Mosquée xxxxx


Navette fluviale, bien plus rigolo et plus bien
rapide que de traverser le pont.


Avant de partir, nous avions pris bien soin de prendre
plusieurs photos de "Palm of Baghdâd", mais
malgré tout, aucun chauffeur ne reconnait l'endroit -
heureusement que nous avons pris la tablette pour le
guider.


Dimanche 9 novembre ciel bleu 32°
Nous quittons notre parking "d'enfer" ... De toute
façon, le 11 il y a les élections législatives et
nous ne voulons pas rester dans une grande ville. Nous
n'avions jamais vu une campagne d'affichage d'une telle
ampleur - il y a des dizaines de milliers de panneaux
publicitaires dans les villes, dans les carrefours, sur
les bâtiments et le long des routes.


Taq Kasra (ou Taq-e Kisra) dont la construction
daterait du VIe siècle de notre ère est considéré comme
le symbole de l'Empire perse durant la dynastie
sassanide. C'est le seul vestige visible de
l'antique cité de Ctésiphon. L'arc, le plus grand jamais
construit à cette époque, mesure 37 mètres de hauteur,
27 mètres de largeur et 50 mètres de longueur.

Comme de bien entendu, lorsque nous arrivons, le site
est fermé, on commence a en avoir l'habitude !
Heureusement le gardien nous indique qu'on peut aller
jusqu'à l'hôtel abandonné et s'approcher du site.
Dommage que l'environnement soit un vrai dépotoir !!!



Conduite sportive -
environnement de poubelles (sauf dans certains quartiers
de grandes villes) - beaucoup de poussière - sites
fermés ou détruits - contrôles sympa mais incessants -
des flics et des militaires partout - Bivouacs sauvages
risqués (de se faire déloger la nuit) .
Ambiance bizarre d'après
guerre. |