Parcours
du mardi 6 juin 2006 au 25 juin 2006
Kilométrage parcouru en Angola : 2320 dont 1600
de pistes
kilométrage depuis le départ sortie d'Angola : 32 630 km
Dès 1961, l'Angola entre
en guerre contre les Portugais pour
obtenir leur indépendance qu'ils obtiennent en 1975. C'est aussi
le
début d'une guerre civile et de massacres qui ne se
termineront qu'en avril 2002. Après 41 ans de guerre, le pays
est totalement détruit. Grâce à des crédits
Chinois, l'Angola est en train
de réhabiliter ses structures routières et
ferroviaires entièrement détruites.
Ces principales ressources sont
la culture de canne à sucre,
café, coton et maïs. Les ressources du sous-sol sont
nombreuses, : pétrole, gaz, diamant, fer, phosphate, cuivre, or,
bauxite et uranium.
Religions principales : animistes et
chrétien.
Espérance de vie : 47 ans, scolarisation : 30%.
Le climat est tropical humide au nord, subtropical au sud et
désertique au sud-ouest.
Mardi 6 juin 2006
Bon dia, bonjour en Portugais.
Nous entrons en Angola par le petit
poste frontière de Songolo/Luvo. Ca commence mal, une petite
fliquette nous avise conteste la validité de notre visa car le
tampon indique : République
Populaire d'Angola. Et le
"populaire" ne lui plait pas ! Pour finir, comme on ne comprend rien
à ce qu'elle nous raconte
et que Claude la harcèle un peu, elle tamponne les passeports et
nous
laisse partir.
Notre but est de rejoindre M'zebo sur la côte
atlantique et de longer l'océan pour rejoindre Luanda, la
capitale.
La guerre a
tué 10% de la population et 30% des "jeunes" de
moins de 40 ans (4 millions) sont nés séparés de
leur famille ou déplacés. Un nombre
important d'entre eux n'ont plus de racines et vivent dans
les nombreux
villages de
réfugiés en attendant que le gouvernement
le
ur attri
bue de nouvelles
terres. Mais il faudra d'abord
recenser les populations et surtout déminer le territoire.
En
attendant l'agriculture est au point mort.
A cause des mines, il est
vivement déconseillé de s'écarter des pistes,
même pour contourner des véhicules en
panne qui les bloquent. S'il n'y a pas de traces, il faut
patienter. La menace est sérieuse, nous
avons déjà croisé plusieurs jeunes gens
sérieusement
handicapés.
La piste est
tellement pourrie qu'il nous faudra 2 jours pleins, pour couvrir
les 270 kms qui nous séparent de l'atlantique
Des collines entières
sont en feu et les immenses
fumées voilent le soleil. Les camions en panne doivent quelques
fois avoir
chaud aux fesses ! Pour notre part, nous accélérons un
peu avant que
les flammes
nous lèchent le pare-brise. On sent déjà la
chaleur
à travers les vitres.
Dans la soirée, nous
avons fait
halte à la
mission
catholique de M'Banza- Congo où le père (Italien)
recueille des orphelins et des enfants sorciers. Encore une croyance
des populations ! A la suite de certains évènements, les
parents pensent que leur enfant est ensorcelé et
l'abandonnent pour sauver le reste de la famille !
Au fur et à mesure que nous descendons, le climat devient plus
sec avec des journées chaudes et des nuits fraîches. Les
baobabs ont
refait leur apparition au milieu desquels poussent d'énormes
cactus.
Lorsque nous arrivons à M'zébo, une ville moyenne,
nous sommes surpris par l'ambiance qui y règne. On a
l'impression d'être dans
une ville fantôme
de l'ouest
Américain après le départ des derniers chercheurs
d'or.
Des grandes avenues qui
témoignent
des fastes du passé, il ne reste que des lampadaires
sans
électricité
et
quelques plaques de
goudron où plus aucune voiture ne circule. A part
quelques élèves en blouse blanche, les rues sont
totalement désertes,
alors que dans n'importe quel village Africain, il y a un
monde fou. Il faudra même qu'on aille
chercher chez lui, le responsable de la pompe pour faire le plein de
gasoil
Même chose lorsqu'on arrive à Ambriz, un peu
plus bas sur la côte, la plupart
des bâtiments
sont
détruits ou abandonnés. Même les magasins
ont l'air d'avoir
disparu.
Impossible d'acheter quoi que ce soit, ce soir ce sera
pâtes sans pain et
compote en dessert.
Lorsque nous
reprenons la pist
e qui longe la mer
en
direction de Capulo, nous t
rouvons des
unités Européennes de déminage
en plein
travail avec
leurs engins bizarres.
Nous pensions
rejoindre Luanda en
longeant la
côte, mais un peu plus loin nous sommes bloqués par un
pont cassé.
Il ne nous reste plus qu'à faire demi tour. Comme il
est trop tard pour rejoindre la capitale aujourd'hui, nous trouvons un
agréable bivouac
sur la plage entre Ambriz et Capulo.
Samedi 10 juin 2006
Nous arrivons à Luanda
par le nord en passant devant la
ville/usine de Total-Fina. La circulation est dense et les policiers
nombreux, mais en tant que touristes, ils nous foutent la paix. Comme
nous voulons nous rendre au "Clube Naval de Luanda"
situé sur la presqu'île d'Ilha, nous
restons au plus
près de la côte. Le Directeur
du club est bien connu des
touristes pour
son
hospitalité, qu'il en soit
remercié. Sans lui, ce serait la galère pour trouver un
bivouac.
En plus la situation est idéale, les pieds dans l'eau avec
vue sur la
métropole, avec eau, douche et WC.
Luanda
est une ville choquant
e et pleine de
contrastes. En quelques centaines
de mètres, on
passe de l'ombre à la lumière, de
la
misère
à
l'opulence, des sans emplois aux hommes
d'affaires,
des
bidonvilles aux
buildings
modernes. A
la périphérie de la ville, les
bidonvilles s'étalent au sommet des collines sur une dizaine de
kilomètres, le long desquelles se répand des tonnes de
détritus. (On comprend maintenant où sont passés
les
habitants des villes fantômes). En bas, des centaines de personnes font la
queue aux quelques
robinets
qui distribuent l'eau. Pas étonnant, dans ces
conditions, que le choléra fasse des ravages dans la
population. L'épidémie qui sévit actuellement
à déjà fait plus de 3000 morts parmi les 40
000
personnes contaminées. (Avec un peu
d'hygiène et de précautions nous ne risquons pas
grand-chose).
Quelques centaines
de mè
tres plus
loin, c'est
la
Riviera avec ses
buildings en constructio
n et
ses superbes
bâtiments
coloniaux, ses hommes en costume cravate, ses yachts
et ses 4X4 rutilants. Ici, il y a plus
de 4x4 au mètre
carré que n'importe où ailleurs, et nombre d'entre eux
sont équipés off-road avec chromes, batteries de phares,
pare-boeufs.....
Tout le monde ne profite pas de la même façon des revenus
du pétrole et du diamant !
Bien que nous nous sentions en relative sécurité,
ça n'a pas l'air d'être le cas pour tout le monde. La
plupart des entreprises ou des villas sont entourées de
barbelés et surveillés par un nombre impressionnant de
gardiens armés. Quant aux magasins, on a toujours l'impression
qu'ils sont fermés. En plus des agents de
sécurité, ils ont d'imposants barreaux aux portes, et aux
fenêtres. Ce sera comme ça dans tout le pays, même
dans des petites villes bien tranquilles !
Lorsque nous arrivons au Club
Naval, nous
faisons la connaissance
d'Hervé et de son ami John Marquès. John est
député à l'Assemblée nationale (on garde sa
carte
de visite, ça peut toujours servir) et Hervé est un jeune
expat
Français arrivé ici il y a quelques mois pour
créer une grosse affaire dans le sciage du bois. On
lui souhaite
bien du courage,
car ça à l'air assez compliqué. Dans
l'après-midi il nous propose de nous emmener faire les courses
au
supermarché Jumbo (produits Auchan) et de nous ramener. Sympa
non !
Nous échangeons quelques Dollars en Kuanza à la
"banque" du magasin et faisons quelques courses. Ici, il vaut mieux
regarder les prix avant d'acheter, tout est cher, pratiquement le
double qu'en France.
On nous avait bien dit qu'en Afrique Australe tout était cher,
mais quand même !
Au
campement
du Club, nous faisons la connaissance de
Julianna, une
prof Italienne à la r
etraite. Une sacrée routarde ! Voila
déjà presque 2 ans qu'elle voyage toute seule en Afrique
à bord de son 4X4 Izuzu. Elle a sillonné la
plupart des pistes de l'Afrique de l'Est et de l'Afrique Australe. On
est
vraiment impressionnés. E
lle a déjà cassé
2/3
fois le chassis, plusieurs
lames de ressort, fait ressoudé la
caisse qui partait en morceaux, mais rien ne
l'arrête, elle continue dans la bonne humeur. Elle n'en est pas
à son galop d'essai. Lorsqu'on lui a
demandé pourquoi elle ne roulait pas en Toyota, elle nous a
répondu qu'il y a 4 ans, un matin ou elle
s'apprêtait à quitter Agadez, (Niger)des
bandits
armés l'ont braquée et lui ont volé
son véhicule tout équipé....
Comme nous faisons
le voyage en sens inverse, on passe toute la
journée du dimanche à
échanger
des
informations. Pour nous, qui ne croisons pas grand monde, c'est
une véritable source d'informations !
Dans la soirée,
au restaurant de la plage, une foule
immense assistait à la retransmission sur écrans
géants du match de foot de la coupe du monde qui opposait les
Angolais au
Portugal, l'ancien colonisateur. Drapeaux sur les voitures,
garçons en t-shirts et casquettes aux couleurs de l'Angola et
"nanas" excitées avec minijupes et décolletés
provocants mettent de l'ambiance !
L'Angola est le trait d'union
entre l'Afrique noire et l'Afrique
"Américanisée" (Namibie, Bostwana, Afrique du Sud), la
population est
plus
métissée et les femmes ont les cheveux lisses plus
faciles à coiffer. Fini les boubous et les pagnes, la plupart
des adultes sont
habillés à l'européenne alors que les
jeunes subissent la mode Brésilienne distillée par
les nombreux feuilletons télévisés.
Jeudi 15 juin 2006
Au début de la semaine, n
ous avons
sillonné une bonne
partie de la ville à pied afin de trouver un cyber, mais ici
c'est une denrée rare et nous avons fini par surfer à
l'hôtel Tivoli. Chut, il ne faut pas le dire, normalement, c'est
réservé aux clients. Le soi
r nous faisons
une
soirée
crêpes.
Mercredi, j'ai passé la matinée
à transférer les points GPS de Julianna de son ordinateur
au
nôtre. Bon, il va falloir trier un peu, car elle est comme
Bernard, elle garde tout (et pas que des pts GPS, n'est-ce pas BV).
Enfin, c'est quand même sympa de sa part et ça nous
aidera à trouver les meilleurs bivouacs.
J'ai
aussi dû passer une partie de l'après-midi à
faire de la
mécanique sur son Izuzu, qui avec ses 200 000 kms
d'Afrique, commence à tomber en ruine, surtout que les
réparations
à "l'africaine" ne durent pas bien longtemps.
Ce matin, avant de quitter Luanda
pour rejoindre
la
presqu'île de
Mussulo, nous devons faire un gros plein de gasoil.
Et là, c'est la galère ! Il y a peu de stations service
en ville (aucune en dehors) et elle so
nt toutes prises d'assaut ! Il
nous faudra 3
heures avant de pouvoir faire le
plein ! C'est le comble pour un pays producteur mais il parait qu'il y
a peu de raffineries ! ! Dans le reste du pays il n'y aura aucun
problème de ravitaillement.
La presqu'île de Mussulo est
une étroite
bande de sable mou entre la mer et la lagune d'environ 35
kilomètres de long dont la largeur n'excède pas 100
mètres par endroits. Heureusement que nous avions
dégonflé au maximum, avec les pleins d'eau et de
gasoil et des camions 6X6 plantés qui nous obligent à
nous détourner dans des sables "mouvants", c'était
l'ensablement
assuré.
L
a balade est sympa,
on a l'impression de flotter
sur les eaux et les bivouacs tranquille
s ne manquent pas. Nous quittons
Mussulo pour Sumbe en longeant la côte par un
goudron en bon
état.
Les reliefs
apparaissent et la
végétation devient plus rase. De nombreux
villages de cases
carrées, recouvertes de toits de chaumes sont construits
sur les hauteurs.
Nichée au fond d'une magnifique
baie,
Porto
Amboin est visible de loin avec sa falaise qui la domine.
Dès notre arrivée à Sumbe, nous faisons
connaissance de
George et de sa jeune amie Angolaise
Messia.
C'est
George qui nous a repéré avec nos plaques 74. Bien
qu'il
soit Portugais et qu'il passe une grande la plus grande partie de sa
retraite en
Angola, il a longtemps fait des affaires en Haute-Savoie.
Immédiatement il décide que nous serons ses
invités pour le week-end et de nous faire visiter la
région. Après
un
repas bien
(trop) arrosé sur la "cannebière" locale, nous
bivouaquons au bord de la mer sur le parking de
l'hôtel
Catermar, le patron étant un de ses amis.
Samedi matin, nous retournons
sur nos pas en direction de Gabela. Au
petit village de Binga, les
flots tumultueux
dévalent un défilé rocheux pour former
les chutes du
même nom. Plus bas, la rivière apaisée irrigue
une petite vallée
où les paysans cultivent du maïs.
Dimanche 18 juin 2006
Salut George, on y va, et merci
pour tout, mais pour nous l'aventure
continue.....plein sud direction Benguela et Baïa Farta. Les
montagnes se rapprochent et les roches apparentes nous font penser au
Revard. Entre deux falaises, une rivière jaillit d'un profond canyon
en bas duquel les femmes, torses nues, font la lessive
qu'elles ramènent sur leur tête
au village.
Les paysages sont rudes
mais
toujours aussi beaux. La
grande
ville
poussiéreuse
de Lobito est
construite sur de nombreuses collines. Nous aurions bien fait quelques
courses avant d'attaquer la partie la plus désolée de
notre parcours Angolais,
mais
c'est dimanche et
à part un pe
tit
marché crasseux, tout est fermé.
On va sûrement finir au
pain sec et à l'eau !
Alors que nous installons notre bivouac sur la falaise proche de
Baïa Farta, des expats Portugais, intrigués par notre
présence, (et la carte d'Afrique sur les portières)
s'arrêtent pour discuter un moment. Après avoir bu
un
apéro
à 5 dans la cellule (qui a dit que ça ressemblait
à une boite de chaussures) ils nous invitent au resto un peu
plus loin. Décidément, les Portugais sont plutôt
accueillants !
Nous longeons toujours la côte et arrivons rapidement à
Dombe-Grande.
Cette ville aux larges
avenues bordées
de cocotiers rappelle la richesse et les splendeurs du
passé. A l'époque coloniale Portugaise (avant 1975) la
culture de la canne
à sucre battait son
plein et
enrichissait
toute la région.
Après 30 ans de guerre (prétexte
ou
réalité) il ne reste maintenant que des fantômes du
passé, villas de maître décrépies,
usines
abandonnées, wagons rouillés et les herbes folles
qui envahissent tout.
La piste s'éloigne de la
mer et les villages finissent par
disparaitre totalement. Plus aucune trace de vie. Il ne
reste
plus que des
montagnes
de
cailloux
et les
cactus
pour s'y accrocher. Dans certains secteurs,
l'amoncellement
d'épaves
calcinées, datant de la guerre témoigne des
violents accrochages.
Sur la légende de la
carte Michelin, la route que nous
empruntons maintenant indique : voie secondaire revêtue. Ils
ont du voir ça de leur bureau ! En fait, il s'agit d'une
piste de montagne, tantôt sablonneuse lorsque nous roulons dans
des fonds d'oueds secs, tantôt infernale
lorsqu'elle grimpe à l'assaut des reliefs.
Par endroits, la
piste
est
tellement
pentue
et rocheuse
que la 1ere courte parait encore trop long
ue et rapide (3/4 kms/h
et
on est tenté d'aller fouiller dans la boite de vitesse pour
essayer de trouver un rapport encore plus court.
Même en
choisissant les meilleurs endroits pour poser les roues, le
véhicule est pris de soubresaults amples et
désordonnés. Et ça dure sur plus de 150 kms. En
plusieurs endroit la piste est coupée
et il nous devons rouler au fond des oueds, à sec en cette
saison, pour
avancer. De toute façon, cet itinéraire n'est pas
praticable à la saison des pluies.
A plusieurs
reprises o
n se demande bien si
nous sommes sur la bonne route ? mais personne à qui d
emander.
En 2 jours, sur les 220 kms du parcours, nous croiserons seulement
une gazelle, un 4X4 et
un
berger en
pagne (habit traditionnel local) avec son unique
vache. Mais pas de panique, le GPS nous indique que nous
allons plein sud,
nous arriverons donc forcement en Namibie un jour ou
l'autre.
Pour rejoindre Lucira la piste serpente sur 3 ou 4 kilomètres au
fond d'un superbe et profond canyon. Le parcours est vraiment super.
Lucira
est un
villag
e de
pêcheurs
bien tranquille au fond d'une baie
surplombée d'immenses
falaises. Il n'y
a pas si longtemps, (30
ans) le village devait déborder d'activité, mais ici
comme
ailleurs, des usines de traitement de poissons, il ne reste
que des cheminées et des hangars rouillés d'où
s'envolent,
par jour
de grand vent, les quelques tôles restantes du toit,
(heureusement nous n'étions pas sous le vent).
Nous retrouvons le goudron, mais pas pour très longtemps, des
rivières en crue l'ont emporté en plusieurs endroits et
il ne reste maintenant que des morceaux de ponts isolés. Un peu
plus loin
les
montagnes ravinées forment d'étranges paysages. A
la
désolation des plaines désertiques,
succède le bush (pas l'Américain).
Enfin, 80 kms
après
Lucira, une route en
très bon état nous permet de progresser rap
idement. Une
série de lacets très serrés
permet de franchir l'immense barrière rocheuse que nous voyons
depuis longtemps et de passer de 300 m à 2000m pour arriver
à
Lubango.
Nous profitons de cette dernière grande ville avant la
Namibie (à 350 kms) pour faire nos dernières
provisions et mettre notre site à jour.
A une vingtaine de
kilomètres de la ville nous
rejoignons le
belvédère de
Tuna Val
situé à 2250 m d'où nous avons une
vue époustouflante sur la vallée quelques 1500m plus
bas. En plus le temps est clair.
Nous passons une nuit
très fraîche (8°) dans le jardin de
la mission catholique
avec eau chaude pour la lessive et la douche. Il
y a un moment que ça ne nous était pas
arrivé ! (l'eau chaude, pas la douche).
Vendredi 23 juin 2006
Notre descente vers le sud se
poursuit sur un goudron
complètement défoncé (260 kms). Lorsque c'est
possible nous
empruntons des pistes
parallèles souvent plus roulantes. Inutile d'essayer de slalomer
entre les trous comme nous le faisons généralement, car
ici, il ne reste que des trous ! Nous avons perdu quelques centaines de
mètres et la température est nettement remontée
sous un ciel parfaitement bleu.
Dimanche 25 juin 2006
Nous arrivons de bon matin à la frontière, trop tôt
d'ailleurs car elle n'ouvre qu'à 9 h 30 (du moins le dimanche !)
et en plus nous n'arrivons pas à Ruacana comme nous le pensions,
mais au poste frontière de Kunene qui n'est indiqué sur
aucune carte. Lorsque les autorités sont à leur poste,
les
formalités ne prennent que quelques minutes.
Até logo
Angola et good- morning Namibia.
METEO : très beau temps, chaud le jour : 30°
frais la nuit : 20°, dans le sud il faut ressortir la couverture
pour la nuit.
ARGENT : change dans les
bureaux de change ou dans les grands magasins
des grandes villes :
1 € = 100 kz ou 1 dol US = 0,80 kz.
Pas de distributeur VISA.
Quelques prix : pain : 0,20 € Canette : 0, 40 €
2 l boisson orange : 2,50 € 6 oeufs : 1,50
€ Jambon :
14 € /kg
Repas : de 20 à 40 €. Gasoil : 0,29 €/L. Dépenses
totales : 220 €. (bien que le coût de la vie soit
élevé, nous n'avons pas dépensé beaucoup
d'argent, car il n'y a pas de camping et le GO est bon marché.)
INTERNET : A Luanda : Peu de
cybers : 1 en face de
l'hôtel Tropico parait-il ? ou aux hôtels Tivoli et Tropico
(théoriquement réservés aux clients). A Benguela :
2 ou 3 parait-il ? A Lubango, 2,50 € / h, fonctionne bien : cyber
Sabrina au 1er étage : S 14° 55 029 E 13° 29 607
MECANIQUE : RAS et les 2 marques de 4X4 les
plus représentées sont Toyota et Mitsubishi L 200
BIVOUACS : libres
: 8 missions
: 4
club naval et parc hôtel : 7
Plage entre Ambriz et Capulo : S 7° 55 511 E 13° 08
906
Clube naval de Luanda : S 8° 47 922 E 13° 13
457. Le pont pour entrer sur la presqu'île : S
8° 48 316 E 13° 13 386.
Nombreux restaurants sur la presqu'île.
Presqu'île de Mussulo : à environ 50 kms de Luanda,
prendre la piste à droite wpt : S 9° 06 516 E 13°
00 922
continuer vers 9° 04 785 E 13° 00 304 , vous
êtes sur la bonne voie. (tout au bout de la presqu'île,
village et restaurants)
A Sumbe : parking de l' hôtel Catermar au bord de la mer,
près
de
l'église moderne : S 11° 12 136 E 13° 50 113
A Lucira : sur la plage du village.
A Lubango : à la mission catholique sur la route de Tuna val S
14° 52 914 E 13° 27 525
Aller à Tuna val : en ville S14° 55 679 E 13°28
247, usine coca cola S 14° 53 208 E 13°27 806,
arrivée à environ 20 kms plus loin S 14° 48 992
E 13°22 850;
LES MOINS : notre méconnaissance du Portugais ! notre manque de
guide sur le pays, les routes et
pistes en très mauvais état, (c'est les pires que nous
ayons connu depuis la Guinée). Les pleins de GO à Luanda.
Les mines anti-personnels. Les prix élevés de la
nourriture et des restaurants.
LES PLUS : la population sympathique, les expats vraiment accueillants,
le bivouac possible à Luanda. La possibilité de circuler
librement partout (contrairement aux idées reçues), la
sécurité des bivouacs libres (sauf dans et près
des villes comme partout). Le climat agréable à cette
saison (sauf un peu froid la nuit dans le sud).