Population
: 13
200 000 habitants
|
Monnaie
: Franc
CFA
|
Superficie
:
La
moitié de la France
|
Langue(s)
officielle(s)
: Français
|
Densité
: 43.57
hab./km²
|
Statut
: Démocratie
parlementaire
|
Capitale
: Ouagadougou
Projection
2050 : 39
000 000 habitants
Parcours du
14 au 28 février 2006
Kms parcourus
au Burkina : 1010 dont 700 de pistes
Kilométrage
total depuis le départ à la sortie du Burkina : 18300 km
Entrée
par la douane de Koro/Thiou, formalités : 15 mn
Indépendante en août 1960, la Haute
volta , devenue le Burkina-Faso en 1984 est un pays hospitalier,
fier et dynamique. Situé au cœur de l'Afrique de l'ouest, le BF
est un pays sahélien enclavé ne dispose que de peu
de
ressources
naturelles où de nombreuses associations sont
présentes. Il est le premier producteur de coton d'Afrique et
représente 60% des exportations, mais l'exportation de fruits,
de
légumes et d'or ainsi que le secteur du tourisme ne sont pas en
reste. La crise
Ivoirienne fait que de nombreux expatriés ont dû regagner
leur pays, souvent démunis. Religion animiste, musulmane et
chrétienne. Espérance de vie : 43 ans, scolarisation :
24% (un record !)
La faune est abondante et variée dans le sud est et le climat
est de type sahélien.
Nous avions
pris nos visas à Bamako (voir page Mali), possibilité
d'obtenir un visa de
7 jours à la douane pour 10 000 F cfa (15 €). Comme nous ne
voulons pas utiliser notre CDPD, ils nous établissent
un laissez passer d'un mois pour 7,5 €.
Ouahigouya, première ville sur notre
itinéraire est une petite ville propre et ordonnée. Nous
en profitons pour faire le
marché et
retirer quelques Fcfa au distributeur
automatique Visa. Ici, pratiquement aucune voiture, sauf pour les
taxis,
mais des cyclos et des vélos par centaines. On voit bien
que des
assos sont passées par là. Aujourd'hui, c'est la St
Claude et c'est resto obligatoire. Déjà qu'hier
j'avais
oublié la Saint Valentin et les fleurs..!.
En début d'après-midi nous prenons la piste en direction
de Kaya pour rejoindre le lac de Djiboulou. Nous traversons de nombreux villages
Mossi
entourés de
leurs petits
greniers de paille. Même à la campagne presque tout
le monde a son vélo
et de nombreux villageois ont un âne et une charrette. C'est tout
de même mieux que la tête pour porter les charges ! La
population,
très sympathique, nous salue et lorsque nous nous
arrêtons, même si les curieux s'approchent, nous ne
sommes pas importunés par des demandes incessantes de cadeaux.
De Kaya, nous
prenons une piste (ou plutôt une trace de vélo) vers le
nord sur 25 kms pour rejoindre le lac. Pas facile de savoir si on est
sur la bonne piste ! Ici, comme au Mali, les gens ne circulent pas
et tout lieu éloigné de plus de 20 kms de leur domicile
leur est inconnu. Il
n'est pas rare de voir des villageois qui ne sont jamais allés
à la ville la plus proche de chez eux ! La trace se perd
quelques fois, mais les cyclistes que nous croisons nous remettent dans
la bonne direction. Même si la plupart d'entre eux ne parlent que
le Moré ils comprennent quelques fois le nom du village que nous
leur indiquons.
Aujourd'hui, le vent souffle en bourrasques et lève tellement de
poussière que le soleil reste voilé toute la
journée. Heureusement, avec la clim, nous pouvons rouler
vitres fermées et garder
l'habitacle respirable. La cellule est relativement
étanche lorsque l'on roule, mais à l'étape il faut
bien aérer et le vent amène un peu de poussière.
Nous
bivouaquons près du lac afin d'être aux
premières
loges si les caïmans montrent leurs dents. En attendant Claude
profite
un peu de la
plage ;
habillée pour détaler
plus
vite au cas ou ! Dès notre
arrivée, tous les villageois qui passent dans le coin
font un détour pour nous saluer. Ils nous tendent la main en
faisant une courbette et une génuflexion en nous souhaitant la
bienvenue en Moré. Vraiment surprenant ! Un pêcheur Mossi,
qui parle le Français nous confirme qu'il y
a entre 50 et 100 caïmans dans le lac, ce qui ne
les empêche pas
d'aller pêcher avec de l'eau jusqu'à la taille. Etonnant !
Au lac de Djiboulou, pêcheurs, "remplisseurs d'eau" et
caïmans cohabitent. Les caïmans attrapent quelques
fois les brebis, mais
très rarement les gens.
Il en existe 2 sortes de caïmans : ceux
qui ont 4 doigts
qui peuvent chassés et ceux qui ont 5 doigts qui sont
sacrés.
Toujours ces croyances animistes que nous rencontrons partout. Un
Burkinabé, croisé au Mali ne nous disait-il pas qu'au
Burkina il y avait 70% de Musulmans, 30% de catholiques et 100%
d'animistes.
Pour aller à
Djiboulou : depuis Kaya prendre la piste en direction de
Barsalogo (à la sortie de Kaya prendre à gauche au wpt N
13° 05 353 W 1° 03 905 encore à gauche au N
13° 05 822 W 1° 03 415) sur environ 16 kms, puis
prendre une petite piste à droite au N 13°13 286
W1° 01 396 sur environ 18/20 kms. Belle piste qui serpente au
milieu des baobabs Lac : N 13° 20 827 W 0° 57 258.
Accès possible depuis Pissila (25 kms) en prenant une piste
à gauche dans ce village. Les caïmans sont surtout visibles
aux heures chaudes de la
journée près des jardins villageois.
Nous quittons Kaya par la piste de Yako afin de
rejoindre directement Manega et son musée des traditions
Mossi. En chemin nous arrêtons discuter avec les chercheurs
d'or. Comme partout, ils en trouvent, mais en très faible quantité.
Au fond du trou, le
travail est dur et la chaleur étouffante. En plus il faut aller
chercher l'eau au village
voisin pour laver l'or. Ils gagnent ainsi entre 1 et 2
€ par jour ! Mais ici, en dehors de la période d'hivernage
où ils cultivent le mil, il n'y a pas de travail et tout revenu
supplémentaire est appréciable.
Pour y aller : A 8/10 kms vers Yako wpt N
13° 03 055 W 1° 13 408
Sur la piste qui nous mène à
Ouagadougou nous nous
arrêtons à Manega au musée des traditions Mossi.
Assez intéressant. Belle collection de masques et de pierres
tombales qui n'existent plus dans la nature. Toutes ont
été pillées et revendues à des amateurs.
Ici, comme au pays
Dogon, ils ont leurs devins, mais c'est à l'aide de "tables"
dessinées sur le sable à l'intérieur d'une case et
piétinées la nuit par des souris, que
le devin obtient les réponses à ses questions.
Invités par l'institutrice, nous passerons le weekend au village. Originaire de Ouaga et nommée dans ce petit
village Mossi, loin de tout, Fatou s'y ennuie à mourir.
Aller à Manega : environ 50 kms de Ouaga sur
la piste de kongoussi Puis suivre les panneaux "musée" sur la
droite sur 3kms.
Dimanche 19 Février
Capitale propre et ordonnée, Ouaga est une ville où la
petite reine est la reine. Le Burkina est vraiment le pays des
cyclistes ! A Ouagadougou, ont trouve tout ce qu'on veut ; mini
markets, librairies,
informatique, grands garages, etc... Surprenant, tous les commerces un
peu mieux organisé et
achalandé
que les autres, sont tenus par des Libanais. On les retrouve aussi
à la
direction de "supermarchés", librairies, concessions, etc..
Depuis Dakar, c'est la première ville aussi bien
achalandée que nous trouvons. Nous en profitons bien sûr
pour faire quelques provisions : sopalin, pâté, pastis,
confitures.....
Pas facile de
trouver un bivouac en ville. Le seul endroit
semble être le parc de l'hôtel OK-INN.
Bien qu'un peu éloigné du centre ville (ce qui nous
oblige à sortir le
véhicule tous les jours) ce n'est pas le pire endroit. Il y
a des sanitaires, de l'ombre et une piscine, et en plus c'est gratuit !
Dès notre arrivée, nous retrouvons le couple de
Montpellier et leurs 2 enfants qui voyagent à bord d'un TP 3
cellule Clémençon (qui raconte leur aventure sur le site
Club TP3 à Despallieres). Nous avions
déjà rencontré à Ouarzazate
(Maroc) lorsque
nous étions avec Bernard et Virgie . Ils sont partis pour un an
et font le tour de l'Afrique de l'Ouest. Ca tombe bien, ils reviennent
du Ghana Togo Bénin et nous donnent
quelques tuyaux. Pas percé j'espère.
Aller à l'Hôtel OK INN : à la sortie de la ville
prendre direction Pô, tourner à gauche au rond point au
wpt
N 12° 20 033 W 1° 31 544 , 2/3 kms plus loin,
traverser le parking des douanes
(sur la gauche où il y a plein de camions) et c'est
au fond au wpt N 12° 20 116 W
1° 30 842. Supermarché Marina Market sur la droite
entre le rond point et l'hôtel.
Merci à la direction de nous offrir cet espace de bivouac.
Mercredi 22 février
Ca fait 3 jours que nous courrons à travers la capitale et nous
n'avons pas encore eu le temps de profiter de la piscine.
Il faut : faire les visas pour le Ghana, (délai 3 jours, 15000
Fcfa par visa, ambassade : N 12° 22 720 W 1° 30 644),
faire les visas de l'entente pour le Togo Bénin Niger*, faire
réparer le réfrigérateur, faire équilibrer
les pneus avant (que j'avais fait tourner à Ségou et qui
depuis vibraient), faire réviser le train avant chez Mitsu.
Lors de notre dernier voyage en Afrique il y a 4
ans,
j'étais tombé dans un caniveau et avais tordu le triangle
de roue avant droit. La réparation a été faite par
la suite à Annecy par la carrosserie Fontana, mais mal. Comme
nous
n'utilisions pas ce véhicule en France, ce n'est qu'une fois
arrivé au Maroc que nous avons constaté que le
véhicule tirait à droite. Au garage Mitsu,
ils ont donc
remis des cales d'épaisseur, réglé le
parallélisme et en ont profité pour faire la vidange.
Merci à Franck
le chef d'atelier (un bordelais) de s'être bien
occupé de nous.
* le visa de l'entente peut se faire à Ouaga
à la DCM
(direction du contrôle de la migration N 12° 21 598 W
1° 32
438), coût : 25000 Fcfa (40 €) par visa, mais pour qu'il soit
valable, il ne faut pas quitter les pays de l'entente, et comme nous
allons au Ghana avant de rentrer au Togo ce n'est pas bon pour
nous.
Nous ferons donc faire le visa de l'entente (Togo Bénin Niger)
à
l'ambassade du Togo à Accra au Ghana. Est ce que je
répète
ou tout le monde à compris ?
Depuis un moment tout fout le camp :
- Le robinet d'eau a définitivement lâché, mais
heureusement, j'en avais un en stock.
- Le coupleur/séparateur aussi (appareil qui sert à
recharger la batterie auxiliaire), que j'ai remplacé par un
relais acheté à Ouaga.
- Les curseurs des fermetures des moustiquaires qui se sont usés
et que Claude a remplacés en prenant ceux des coussins.
- Le réfrigérateur, qui après 3 jours de
réparations et différents intervenants ne fonctionne
toujours pas.
En définitive nous avons quand même
trouvé
le temps d'aller à la piscine pour nous détendre un peu.
Les vacances ça commence à être
épuisant ! ! ! Vous ne verrez pas la photo de la
piscine, une
coupure de courant au mauvais moment a tout fait sauter.
Certaines personnes attendent peut- être de nous, un récit
palpitant plein d'aventures extraordinaires, mais au risque de les
décevoir, jusqu'à maintenant, point de bandits de grand
chemin, point d'animaux féroces qui nous barrent la route et
encore moins de piste irrémédiablement perdue. Juste des
vacances un peu plus loin et un peu plus longues que les autres. De
plus, comme nous sommes bien occupés, on ne voit pas le
temps passer et c'est un peu comme si nous n'étions partis que
depuis un bon mois. Surtout qu'avec les visites de nos amis, ça
nous a retrempé dans l'ambiance des soirées "Afrique"
d'avant notre départ. Mais il va quand même falloir
qu'on
avance un peu si on veut être de retour dans une année et
demi !
Nous quittons donc Ouaga pour rejoindre Koudougou,
où se trouve
l'APKA (Association Psy Koudougou Annecy) fondée par le Dr Roche
et
dont
nous avons fait partie de nombreuses années. Nous sommes
reçus par Félix, un des soignants déja
venu à Annecy, qui nous fait visiter les nouvelles cases
équipées du vieux mobilier de l'hôpital, que j'ai
déjà
trop vu... Du mobilier acheté sur place ne serait-il pas mieux
adapté et moins cher que le transport d'antiquités !...
Si Jean-François pouvait autoriser Félix à jeter
les vieux lits (cassés ou démontés)
qui encombrent la case à Prosper cela lui ferait de la
place... Claude
Dimanche 26 février
Nous continuons notre route vers le Ghana en passant par Léo et
Béiha. Un ami nous avait parlé du campement de
chasse de Sissili à une quinzaine de kilomètres de
Béiha où nous pourrions voir des animaux ; mais le
guidage est cher et la vue des animaux incertaine. Nous
renonçons.
En chemin nous établissons un bivouac dans la brousse
près d'immenses tas de coton. Cet
après-midi il fait chaud, 40° à l'ombre et il n'y a
pas d'ombre ! En plus il y a des milliers de petites mouches qui nous
rentre dans le nez, les oreilles et les yeux. Nous avons dû
sortir nos moustiquaires de tête pour pouvoir lire un peu dehors.
Un paysan du coin, accompagné de ses 3
enfants qui nous rend
visite, nous explique qu 'au moment de l'hivernage il cultive un peu de
mil pour se nourrir et du coton pour le vendre. Il nous invite à
partager son repas, mais lorsqu'il nous parle de tô au menu, nous
prétextons un dérangement gastrique pour nous
défiler. Dieudonné, un de
ses enfants qui vient de rentrer en 6ème doit parcourir tous
les jours 10 kms pour aller à l'école, soit en
vélo, soit à pied lorsque son père à besoin
de l'unique moyen de transport de la famille !
En attendant j'ai mis
Claude aux "fourneaux", avec tout le nécessaire de
la
bonne épouse Africaine ; le pilon et la meule avec la pierre
à moudre.
Un point sur
l'utilisation du GPS : bien que depuis
la Mauritanie nous n'ayons plus de points GPS pour tracer notre
route, il nous est toujours très utile.
Les voyageurs que nous rencontrons ou que nous suivons sur Internet
nous
fournissent quelques points comme nous le faisons nous même dans
notre site. Lorsque nous arrivons en ville nous nous en servons
de boussole, ce qui nous évite de tourner en rond ou de
partir dans le mauvais sens. Et puis, lorsque dans une grande ville
nous
devons retourner à une ambassade, ou retrouver
notre bivouac, nous n'avons qu'à suivre le tracé
qui s'affiche sur l'écran (éclairé la nuit). En
brousse, lorsque nous allons visiter des curiosités
locales en utilisant des itinéraires compliqués
indiqués par les populations locales, nous enregistrons le
trajet, ce qui nous permet de revenir sans nous perdre.
Une question qui me "turlupine" depuis que je
voyage en Afrique : Pourquoi les Blancs (quand je dis blancs, je pense
aux assos et ONG en tous genres) veulent ils absolument aider les Noirs
à nous ressembler.
Ce n'est pas parce qu'ils roulent en voiture ou utilisent le
téléphone portable qu'ils vivent dans le même monde
que nous. Que ce soit le temps (celui
qui passe), la famille, les croyances, les coutumes, la
médecine, l'hygiène, l'organisation ou les besoins, tout
nous différencie.
-Les blancs disent que le temps c'est de l'argent, alors qu'ici
ça ne vaut rien ; chez nous la famille, c'est un couple avec
quelques enfants que l'on
pourra choyer, ici, c'est un
homme avec plusieurs femmes (jusqu'à 4) et de nombreux enfants
qui
pourront servir de main d'œuvre ou de bête de
somme et qui seront aussi bien
élevés par la mère que par tout autre personne.
Les
croyances animistes, font que les devins ou
les esprits ont force de loi. Même s'ils connaissent la
médecine des blancs, ils utilisent volontiers leur
médecine
traditionnelle. Quant au mot hygiène il ne figure même
pas
dans leur
dictionnaire. Les gens sont
souvent imprévoyants, ils n'ont guère le soucis du
lendemain, ce qui veut dire que rien
n'est entretenu et que la plupart des biens qui leurs sont
donnés sont rapidement "gâtés". Il n'y a
qu'à voir
ce qui reste de l'époque coloniale ! (routes, ponts, trains,
bâtisses.....)
On dit toujours aux touristes de ne rien donner aux enfants : stylos,
bonbons, argent etc... car au lieu d'aller à l'école et de
travailler ils prennent l'habitude d'attendre les toubabs sur le bord
des routes et de mendier.
Alors pourquoi agir différemment avec les
adultes ? Dans de nombreux pays ils n'hésitent pas à nous
demander de l'argent, un cadeau, un âne, une voiture ou
bien de créer une association pour les aider. Lorsque
nous leur répondons qu'ils n'ont qu'à travailler, que
nous ne
sommes pas des porte-monnaie ambulants, ils nous répondent
qu'ils ont l'habitude qu'on les aide, que c'est normal, que ça
toujours été comme ça ! C'est vrai
ça, pourquoi entreprendre ou travailler alors que les assos et
les ONG
leurs donnent tout sans contrepartie !
C'est sûr, je ne vais pas me faire des amis chez
Toyota
ni chez les quelques milliers de fonctionnaires internationaux qui en
vivent bien. Alain.
Mardi 28
février : Nous quittons le Burkina,
formalités de sortie : 10 minutes, rien à payer. Le
douanier a bien demandé à Claude si elle voulait faire
quelque chose pour eux, elle lui a répondu que la vie
des paysans était bien plus pénible que la leur, ce qu'il
n'a pas contesté !
METEO : ciel bleu à perpétuité,
35° à 40° la journée et 20° à 25°
la nuit. Le moment le plus pénible c'est le soir lorsqu'on se
couche et qu'il fait encore 28/30°. La journée, soit on se
met à l'ombre (du véhicule) soit on en profite pour
rouler avec la clim (dès 9 h du matin).
ARGENT : distributeurs auto visa partout. Change :
toujours les Fcfa : 1 € = 650 Fcfa. Dépenses au Burkina : 615
€ (nombreuses réparations frigo qui n'ont servit à
rien).
Vidange graissage filtre à huile, réglage train avant
à 42500 kms à Ouaga pour 120 €.
Quelques prix : GO : 0,90 €, bananes : 0,70 € / kg, pain :
0,20 €, vache qui rit : 0,90 €, Coca/fanta 50 cl : 0,50 €
INTERNET : dans les 4/5 grandes villes
: 0,80 € l'heure (ADSL à Ouaga)
SANTE : RAS
MECANIQUE : Réglage train avant,
parallélisme et vidange. Réparation frigo : 70
€ et ça ne marche pas..
BIVOUACS : 7 nuits en brousse. 1 nuit
à la mission catho. 6 nuits dans les jardins de
l'hôtel
OK-INN, vraiment super.
LES MOINS : Peu de choses à visiter,
paysages de brousse monotone, mais de très beaux villages
Mossis.
LES PLUS : Pays un peu mieux organisé que les
précédents, gens plus travailleurs. Moins de
pauvreté apparente. Réseau routier en bon état,
même s'il reste beaucoup de pistes. Population sympathique et
accueillante. Peu de demande de la part des enfants, absence de
corruption. Muezzins moins bruyants.
Le voyage se poursuit au Ghana
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