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CONGO |
Superficie
:
0,6
fois la France
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Langue(s)
officielle(s)
: Français
et lingala
|
Densité
: 8.28
hab./km²
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Statut
: Gouvernement
de transition
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Capitale
: Brazzaville
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Projection
2050 : 13
700 000 habitants
Parcours
du 30 mai
au 3 juin 2006
Kilométrage
parcouru au Congo : 650 dont 210 de
pistes.
Indépendance
en
août 1960
La paix
n'est pas totalement revenue
dans ce pays, les quartiers sud de Brazzaville et le Pool sont encore
le théâtre d'incidents.... Les rebelles, avec leurs
milices
Ninjas sont toujours en activité. Le temps d'un tourisme
tranquille n'est pas encore d'actualité.
Les
ressources, pas
toujours exploitées sont : le bois, le pétrole et les
mines. Religions :
chrétienne et musulmane.
Espérance de vie : 52 ans,
scolarisation : 47%.
Le
climat est
subéquatorial chaud et humide et la saison sèche
s'étend de mai à septembre.
Mardi 30 mai 2006
Ca y est
Tintin, on est au Congo !
Après 30 kms de piste
sablonneuse au milieu des plateaux bétékés, nous
arrivons à Mbié. Au poste de police,
Chirac (c'est son vrai prénom)
tamponne notre Carnet De Passage en Douane (CDPD). Surprenant,
lorsqu'il sort
un
pour s'en servir de modèle, c'est celui de nos
connaissances de
Savoie, Yvan
et Kate (www.viaticum.net)
qui sont passés ici le 21 octobre 2004. Ou
c'est
un coup de chance, ou il n'y a pas grand monde qui passe par
là
!
Je
pencherais pour la deuxième
solution, car lorsque nous arrivons
à Létéki et que nous installons notre bivouac sur
la place du
village, une
centaine d'enfants
nous épient ; on a l'impression
d'être au zoo. Dommage
qu'il n'y ai pas de barreaux, ça nous aurait permis d'être
un peu plus tranquilles
! Rien que de nous voir ouvrir le toit et
installer la table suffit amplement à amuser la galerie
jusqu'à
la nuit tombée ! Après, je dois faire preuve d'un peu
d'autorité pour disperser l'assemblée.
Le
policier qui vient nous voir nous annonce une mauvaise nouvelle, il y a
pénurie de gasoil dans tout le pays, (ils sont pourtant
producteurs) et nous n'en avons pas suffisamment pour rejoindre
la
RDC.
Le lendemain, nous reprenons la piste sous une
pluie battante et il faut rester très concentré
pour ne pas glisser dans les ravines des bas côtés. Bien
souvent le
véhicule est incontrôlable,
il
faut presque
s'arrêter pour le
remettre dans le droit chemin. En cas d'embourbement, il ne faut
compter
que sur nous même car le trafic est pratiquement nul. Les seuls
véhicules que nous ayons croisés est un convoi de camions
qui doit se
rendre à Létéki pour les travaux du port (en
construction sur la
rivière Alima) qui permettra aux bateaux
de
remonter jusqu'en Centre Afrique par le fleuve Ubangui. Le
problème, c'est qu'ils laissent derrière eux de profondes
ornières qui se remplissent d'eau instantanément. Ca
racle, ça patine, mais on s'en sort sans dommage. Heureusement,
car
je n'ai pas trop
envie de patauger dans la gadoue. Tout ça n'est pas
fait pour réduire notre consommation, on doit bien être
à 20 litres/100, et ça m'inquiète un peu.
Tout au
long de la piste et dans les villages que
nous traversons, les gens nous saluent de la main et nous sourient. Ils
ont
l'air assez contents de
voir que
des touristes reviennent
visiter leur pays. C'est aussi un peu ça, l'image de
la (presque) paix. Mais c'est vrai que la population a l'air
jeune, même le commissaire principal n'a pas 30 ans. La guerre
est passée par là !
Sur les tombes
des
défunts sont déposés des ustensiles de cuisine
pour qu'ils puissent se restaurer lorsqu'ils reviendront !
Il nous restait les
formalités d'immigration à effectuer
à Okoyo. Giscard, (décidément on va y passer tous
nos
Présidents) le policier de service,
aurait bien aimé une
petite gratification, mais nous sommes contre la corruption des
fonctionnaires. Ca nous arrange bien ! A propos, ça
m'étonnerait que si
Sarkozy devenait Président, les Africains
prénomment
leur enfant comme
ça ! Ici il est beaucoup moins populaire qu'en France, et
c'est peu dire !
Malgré
la pluie qui redouble,
nous continuons. Au bout de 210
kms, nous rejoignons le goudron
à Obouya. Ouf, ça été long.
La voiture est
méconnaissable, mais il ne reste plus que 440 kms de goudron
pour rejoindre Brazza. Il y en a un qui a eu moins de chance
que nous avec son camion !
Nous faisons halte pour la nuit
à
la mission catholique de Oyo. Ce matin, avant de repartir, il faut
absolument qu'on trouve du gasoil. Le curé nous donne un coup de
main et on en achète au marché noir, mais au double du
prix
(1 € au lieu de 0,50).
Dès que l'unique station est
ravitaillée, des dizaines de revendeurs viennent faire remplir
des centaines de bidons, ce qui entretient la
pénurie.
Nous longeons des centaines de kilomètres de vertes
prairies, mais toujours
pas d'élevage ! Seulement quelques cultures de manioc
subsistance, manioc mil... Les habitants n'ont pas l'air de courir
après le
boulot !
Jeudi 1 juin
2006
Nous arrivons à Brazzaville par le nord en longeant des dizaines
de cimetières
privés qui s'étendent à perte de vue. Les
10 années de guerre doivent y
être pour
quelque chose.
Brazzaville
est une ville
tranquille (en
apparence
seulement,
nous a dit un chauffeur de taxi, les esprits s'échauffent vite
ici), mais rien ne fonctionne
correctement ; pénurie de carburant, (des centaines de taxis
font la queue devant les stations services)
coupures d'eau et d'électricité
quotidiennes et seuls
quelques axes
principaux sont goudronnés et nettoyés. Les
façades
des bâtiments qui n'ont pas été ravalées, sont
littéralement criblées de balles. Les accrochages ont
dû être sérieux !
Après avoir
fait laver le véhicule et demandé
plusieurs fois notre chemin, nous arrivons à la
Cathédrale du Sacré-Coeur située sur une colline
avec vue sur le fleuve Congo et l'imposante Kinshasa. Là, nous
décidons de prendre une chambre au centre d'accueil pour nous
reposer un peu, mettre le site à jour et faire la lessive. En
fait, on va pouvoir se reposer plus que prévu, car
lorsqu'il
y
a de l'eau, il n'y a plus d'électricité ou vice versa, et
le lendemain il n'y a plus rien. Du coup, pour moi, vendredi a
été une journée chargée :
changement des silentblocs des jumelles de lames arrières,
redressage
du carénage moteur, refixage du support de cric
gonflable
et des bavettes de roues, ainsi que diverses petites
bricoles.
Ici,
la
ferveur religieuse n'est
pas un vain mot, des cortèges
d'évangélisation de plusieurs centaines de
personnes défilent dans la
ville. Le plus surprenant,
c'est la banderole qui nous souhaite un heureux mariage
à la cathédrale du Sacré-Coeur et en plus,
ils ont
l'air de m'avoir octroyé
une
deuxième épouse !
Samedi 3 juin 2006
Nous
serions bien
restés un jour de plus à Brazza,
mais sans eau, sans électricité, on ne peut pas faire
grand chose et en plus on vient de nous informer que le bac pour
rejoindre Kinshasa, la capitale de RDC, située sur l'autre
rive du
fleuve Congo ne fonctionne pas les jours fériés
(dimanche et lundi de Pentecôte). Du coup on décide de
traverser aujourd'hui.
Ce matin, nous avons rencontré un expat de Thonon qui nous a
indiqué la
direction du "Beach", le port d'embarquement. Il faut d'abord payer un
droit d'entrée
sur le port, et évidemment nous ne sommes pas d'accord sur le
prix,
ensuite nous faisons tamponner le CDPD à la douane, puis nous
allons à la police pour continuer les formalités. Un
policier, nous voyant un peu perdus, nous assiste gentiment dans nos
démarches, ainsi que pour l'achat de nos billets, il nous
accompagne même jusqu'au carrefour devant l'entrée du port
pour changer au noir (forcément) nos Fcfa en Dollars US. En RDC,
ils prennent que les Francs Congolais ou les Dollars. Pour notre
part,
nous préférons des Dollars, s'il nous en reste, ce
ne sera
pas un
problème.
Maintenant, il n'y a plus qu'à attendre l'arrivée du
seul bac qui charge des voitures. Lorsqu'il arrive, juste avant
d'accoster, une dizaine
de passagers clandestins se jettent à l'eau pour éviter
les contrôles.
Au dernier moment, alors que nous
avons subit de multiples contrôles, un policier déclare
qu'il nous manque un tampon, même si ses collègues
trouvaient que
ça allait bien. Claude, accompagnée du chef
d'embarquement, repart à l'autre bout du port en taxi
pour gagner du temps, (c'est même lui qui paye le taxi
car nous avons tout changé) mais lorsqu'ils reviennent, le bac
à pris le large. Il n'y a plus qu'à
attendre le bac de cet après-midi. Pas
de regret cependant, il manque encore une signature ! Comme
à chaque fois qu'il faut régler un
conflit,
les éléments des différentes factions
armées sont
intégrées dans la fonction publique : armée,
police, douanes, sécurité........et
ça fait
tellement de monde qu'ils ne sont jamais d'accord sur la marche
à suivre. Ils
finissent même par se chamailler et
se bousculer.
Notre bac
arrive enfin, mais il faut attendre plus
d'une heure que les marchandises soient débarquées
(savons, farine, tissus, alcools, etc). C'est une pagaille
indescriptible. Il
semblerait que le transport des marchandises entre les 2 pays soit la
chasse gardée des handicapés qui, à l'aide de
leurs tricycles améliorés et renforcés,
transportent des centaines de kilos de marchandise. Ceux qui n'ont pas
de chariots et pas de jambes se trainent par terre sur les mains en
poussant des ballots
devant eux au risque de se faire écraser, d' autres qui ne
marchent pas bien s'étalent sur la jetée et se
relèvent sans rien dire. Le spectacle est abominable, d'autant
que pendant ce temps là, les nerfs de bœuf, les fouets et les
matraques des ..... (police, gendarmerie, douanes, gardes ???)
s'abattent sur des trafiquants qui veulent rentrer ou
sortir
illégalement du port. Devant la masse compacte de la populace et
malgré les coups qui pleuvent, les autorités sont
débordés par la foule. Elles en profitent tout de
même pour confisquer quelques marchandises ! Il faut bien vivre !
On n'avait jamais vu une pagaille pareille. Quand on voit cette
(dés) organisation, on se dit qu'ils ne sont pas près de
s'en sortir ! Nous finissons par nous frayer un passage au milieu de la
cohue
et la traversée commence, avec
Kinshasa en toile de
fond.
La
plaque du navire
affiche 400 personnes, nous devons bien être un millier
! En cas de naufrage ça devrait faire
entre 6 et 700 morts !
Question : comment
faire circuler
trois bacs de passagers avec deux moteurs en panne ?
Réponse :
il n'y a qu'à les attacher ensemble.
DEPENSES : 200 € . Prix
des chambres à la mission : de 15 à 21
€. Prix du Gasoil :
0,50 €/L
Coût de la
traversée pour un 4X4 et 2 personnes :
entrée sur le port : 15 €. Billets pour le bac : 50 €.
REPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE DU
CONGO
Population
: 57
000 000 habitants
|
Monnaie
: Franc
congolais ou Dollars US
|
Superficie
: 4 fois la France
|
Langue(s)
officielle(s)
: Français
|
Densité
: 22.16
hab./km²
|
Statut
: Gouvernement
de transition
|
Capitale
:
Kinshasa
|
|
Projection
2050 : 177
000 000 habitants
Parcours
du
3 juin au 6 juin 2006
Kilométrage parcouru en RDC : 280
dont 20 de pistes.
Kilométrage depuis le départ (sortie RDC) : 30 310 km
Indépendance en Juin 1960.
Après 10 ans de guerre
civile et 3,8 millions de morts, l'instabilité et
l'insécurité persiste,
notamment dans le nord-kivu avec la présence de miliciens
Maï-Maï qui refusent de déposer les armes. Le nord et
le centre katanga sont aussi en proie aux exactions de milices
tribales, armées par Kabila. Dans ces zones de conflit, la
situation est particulièrement difficile pour les populations
qui subissent, vols, viols, tueries et déplacements.
Fin
officielle du régime de transition 30 juin 2006 et
élections présidentielles.
Les ressources du pays sont
nombreuses mais peu exploitées ; agriculture, bois,
pétrole, cobalt, cuivre, diamants et or.
Espérance de vie
: 45 ans, scolarisation : 28 %. Religions :
catholiques, protestants, animistes et musulmans.
Samedi 3 juin 2006
Avec toutes ces
péripéties, et les 30 mn de
traversée, le bac nous dépose tardivement à
Kinshasa, Kin
(pour les intimes). Sur le bac, des policiers viennent nous souhaiter
la bienvenue. Juste avant le
débarquement un policier de l'immigration nous demande nos
papiers pour soit disant, accélérer les
formalités.. On se dit "chouette, ils sont organisés
ici".
.
Dès
qu'on
arrive sur le quai, les douaniers nous
demandent nos papiers, on leur explique qu'on les a déjà
remis
une autorité. Du coup, ils sont 4 ou 5 à s'engueuler pour
savoir qui fera les formalités en premier ! Ca recommence !
Peu après,
on comprend pourquoi. Comme ils
demandent tous un bakchich, il vaut mieux
passer le premier, des fois qu'après on
soit trop énervés. On peut donner ce qu' on veut comme
ils disent, mais 30 ou 40 dollars seraient les bienvenus ! En attendant
les papiers traînent on ne sait où, et pas moyen de les
récupérer. Pour finir je leur
donne une calculette à 1 € et quand ils voient qu'ils n'auront
rien de plus, et que Claude commence à s'énerver,
ils nous lâchent pour nous remettre entre les mains du
service de
désinfection !
Incroyable, ils ont
peur de la pollution et veulent
désinfecter notre véhicule. Je leur demande
s'ils ne se foutent pas de nous, et leur montre la couleur du
fleuve Congo où tous les égouts de la ville se
déversent. En fait, c'est seulement une question d'argent. La
désinfection, c'est 50 dollars et la non-désinfection,
c'est 30 dollars ! Bon, pour finir on paie 20 dollars et on se
casse, car avec leurs conneries, il commence à
faire nuit
et on a pas trop envie de circuler de nuit dans une ville
délabrée de plus de 6 millions d'habitants qui
connaît
une
recrudescence de la criminalité. Heureusement, une
employée du port prend pitié de nous et nous accompagne
jusqu'au centre d'accueil de la
mission catholique (belge)
Ste
Anne
située à 5 mn du port.
Pour expliquer
les
demandes de bakchich ou les confiscations de marchandises
à Brazza, il faut savoir que les fonctionnaires de l'état
sont très mal payés, environ 100 €/mois. Les douaniers
nous ont même dit qu'ils pouvaient rester plusieurs
mois sans recevoir de salaire, ce que nous a confirmé des
blancs qui vivent ici. Lorsqu'on leur explique,
qu'en France,
les fonctionnaires sont payés tous les mois, ils ne
veulent pas nous croire ! Si on leur disait qu' en plus il existe un
RMI à 300 euros...........
L'Ordre des Chevaliers
de Malte (je dis bien
l'Ordre et non pas Malte en tant qu'état) possède ici une
Ambassade comme dans une soixantaine d'autres pays. L'Ordre des
Chevaliers est un état souverain qui s'occupe en
général de centres de santé ou
d'hôpitaux
dans des pays pauvres ou qui sortent de la guerre.
Aujourd'hui,
dimanche,
nous sommes allés faire un tour dans le
quartier principal proche de la mission. On se croirait
dans une ville en état de siège. L'atmosphère est
bizarre. Les ambassades sont
protégées par énormes protections
métalliques, le moindre bâtiment ou magasin est
surveillé
par des gardiens armés jusqu'aux dents. Dans les rues, des
forces de l'ordre sont aux agués et des dizaines de
Bérets Bleus des Nations-unies patrouillent armes à la
main. Le temps du tourisme serein n'est pas d'actualité !
D'autant plus
que le régime de transition se termine le 30 juin
et que les élections Présidentielles doivent se tenir
dans la foulée. La semaine dernière il y a
déjà eu
d'énormes manifestations. Nous allons quitter le pays avant
que ça dégénère car d'autres manifs sont
prévues pour la fin de la semaine.
Mardi 6 juin
Hier, nous avons quitté Kinshasa sans trop de problème
malgré l'étendue de la ville. Tout compte fait, seul le
quartier principal ressemble à "Manhattan", le reste de la
ville est à l'image des autres villes Africaines, bas et
étalé. Jusqu'à l'embouchure du fleuve Congo le
paysage est vallonné et recouvert de prairies. La population vit
essentiellement de la culture du manioc, du maïs et des bananes
plantain. Comme au Cameroun et au Gabon, des centaines de jeunes
sont employés pour couper l'herbe
le long des routes à l'aide de leur coupe-coupe. Vu la
luxuriance de la végétation, ça doit les occuper
toute l'année.
Au fait, on vient de s'apercevoir que depuis que nous sommes
dans
l'hémisphère sud, le soleil tourne à l'envers ! Il
se lève bien toujours à l'est pour se coucher à
l'ouest,
mais à midi il est plein nord.
N'ayant que 300 kms de goudron a parcourir pour atteindre
l'Angola, nous
pensions
bien passer la frontière dans l'après-midi, mais
c'était sans compter les travaux sur la route et les
contrôles de police où il faut discuter un peu. Nous
avons surtout été retardés par un
imbécile
de la migration qui nous a confisqué nos passeports en
prétextant que les visas n'étaient pas bons....Ce n'est
qu'au bout de 2 heures, après avoir
rencontré
l'inspecteur principal, très sympathique, que nous avons
pu reprendre la route. On lui a quand même suggéré de
déplacer son subordonné au fin fond de la brousse !
Sur cet axe, nous avons croisé plus de camions en panne,
dans les fossés ou sur le toit que sur la route.
Sur le goudron, ils roulent comme des malades, sans se
soucier de l'état du véhicule et des freins.
Ce matin, nous avons quitté la nationale à
Songololo pour
prendre la piste du poste frontière de Luvo. On évite ainsi de
passer à Matadi où la frontière est parait-il
engorgée par les camions. N'empêche qu'on se demandait
bien si au bout de cette piste pourrie (mais sèche heureusement)
il y aurait une douane ? Pas de problème, les
autorités sont à leur poste et les formalités sont
réglées en 10 minutes dans la bonne humeur. Après
avoir acheté du pain dans la minuscule boulangerie
du village, nous changeons les quelques Francs Congolais qui nous reste
ainsi
qu'un peu de Dollars US en Kwanzas, la monnaie Angolaise.
Ca y est nous sommes en Angola, il va falloir se mettre au Portugais.
METEO : Pluie dans le nord, ensuite beau temps chaud le jour,
frais la nuit.
SANTE / MECANIQUE : changement des
silentblocs de jumelles AR.
(prévention)
INTERNET : nombreux cybers à Brazzaville et Kinshasa,
ailleurs, rien.
ARGENT : Pas de distributeur VISA, nous avions suffisamment de Fcfa
pour
le Congo et faire le change en Francs Congolais ou Dollars à
Brazzaville pour la RDC. Dépenses : 170 €
Prix du GO : 0,90 € . Change devant le port à Brazza
: 1 € = 6,56 FF = 656 Fcfa = 518 F C = 0,85 dollars
BIVOUACS : libre : 1 Mission :
1 et 4 nuits d'hôtel aux missions catholiques de
Brazza et
Kinshasa.
Mission catholique Ste Anne à Kinshasa : Prix pour 2 avec petit
déjeuner : 39 €/nuit. Internet gratuit à disposition
à l'accueil.
Point GPS : S 4° 17 985 E 15° 18 935
LES MOINS LES PLUS : Nous ne pouvons pas dire grand chose
car nous n'avons fait que passer, mais
nous sommes contents d'avoir
pu traverser si facilement ces 2 pays qui sortent de plusieurs
années de guerre civile. En tous cas, il est
trop tôt pour entreprendre une visite plus approfondie de cette
région, toutes les conditions de sécurité ne sont
pas encore réunies.
La population est pourtant sympathique et chaleureuse, ils sont
contents mais surpris que des étrangers "perdent"
leur
temps à visiter leur pays. A part à la sortie du
bac à Kin, aucun problème avec les autorités.
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