Population
: 77
000 000 habitants
|
Monnaie
: Birr
|
Superficie
:
2
fois la France
|
Langue(s)
officielle(s)
: Amharique
|
Densité
: 56.89
hab./km²
|
Statut
: République
fédérale
|
Capitale
: Addis
Abeba
|
|
Projection
: 170
000 000 habitants
Parcours
du 7
février au 24 Février 2007
Kilométrage
parcouru en Ethiopie : 2550 km dont 1200 de piste
Kilométrage
total
à la sortie du Kenya : 61 820 km
Dès 1926, Halié
Sélassié (décédé en 1975) sera
proclamé Négus, "roi des rois" (Ras Tafari) et
considéré
comme un dieu vivant par les rastafaris, mouvement né en
Jamaïque qui plaidait le retour en Afrique des populations
déracinées.
Depuis la découverte en 1974 d'un squelette
d'australopithèque afarensis vieux de 3 à 4 millions
d'années, dénommé Lucy en mémoire de la
célèbre chanson des Beatles, l'Ethiopie est
considérée comme l'un des berceaux probable de
l'humanité. Ilot de christianisme dans un océan musulman,
l'Ethiopie pâtit encore des clichés dévastateurs
des grandes famines des années 80, alors que la moitié du
pays est couverte de hauts plateaux fertiles. Elle possède un
patrimoine
historique et culturel exceptionnellement riche ainsi qu'une grande
diversité ethnique.
L'espérance de vie est de 42 ans, l'indice de scolarisation de
36%.
Visa éthiopien : obtenu à l'ambassade d'Ethiopie à
Nairobi, S 1° 17 186 E 36° 48 564 en 1 heure,
valable 3 mois (selon demande). Fournir 2 photocopies du carnet de
passage en douane, du permis international, des passeports, une photo
et
20 $ par passeport ou l'équivalent en Ksh.
Jeudi 8 février 2007
Nous sommes
enchantés de retrouver la conduite
à droite,
les Anglais le sont un peu moins. Nous entrons par
une toute petite piste
qui se perd quelques fois dans les villages. Dès que nous nous
arrêtons pour chercher notre
chemin, nous sommes envahis par une
foule incontrôlable. Tous veulent quelque chose : des lames de
rasoir pour se couper les cheveux, de l'argent, du savon, des
bonbons.....Fini la tranquillité. Malgré tout, comme il
est trop
tard pour rejoindre Omarate, nous trouvons un bivouac tranquille dans
le bush.
30 mai 1999, pas
de doute, nous sommes bien en Ethiopie où la population
utilise encore le calendrier Julien qui est en retard de 7 ans et 8
mois sur
le nôtre. Pour les
heures, avec une certaine logique, les
Ethiopiens commencent à les décompter au lever du soleil
et à la tombée de la nuit ; lorsqu'il est 1 heure ici, il
est 7 h ou 19 h sur notre montre. Mieux vaut se faire confirmer les
heures de rendez-vous ! Et pour clôturer le tout, ils parlent et
écrivent l'amharique dont l'alphabet unique est
composé de 260 caractères qui ressemblent pour nous
à du Chinois. Pas facile de se faire comprendre ! Qu'en au menu du restaurant.....C'est comme ça que l'on se
retrouve avec une assiette garnie d'une galette qui ressemble à
une serpillière, qui a la couleur de la serpillière, mais
qui est en fait l'injera,
une galette de pâte fermentée à base de tef
accompagnée de sauces , viandes et légumes.
Kalachnikov, baton et
kora (petit tabouret en bois) sont les attributs
indispensables des hommes de la
région. Les armes en
provenance du Soudan voisin ravivent l'instinct guerrier des tribus
toujours enclines à faire preuve de courage par des actes de
bravoure et des razzias.
D'un usage plus pacifique, les petits
tabourets servent aussi bien de siège que d'appuie tête
afin de protéger les coiffures sophistiquées des
guerriers.
A 40 kms de Banya Fort,
le village frontière, nous
rejoignons la grande piste Omarate / Turmi et prenons
à gauche pour aller faire
les formalités d'immigration à Omarate.
A Turmi, le jour du
marché rassemble les Hamer venus
des villages voisins. Les hommes qui arborent des coiffures complexes,
portent tous un pagne à carreaux très court retenu par
une
vielle cartouchière. Certains s'enduisent les mollets de craie
blanche qui donne l'impression qu'ils portent des chaussettes de
montagne.
Les femmes, vêtues de peaux de vache incrustées de perles
et de cauris, s'enduisent la chevelure de beurre et d'argile rouge et
se parent de volumineux colliers. Malgré la distance qui nous
sépare de Namibie, les Hamer ont vraiment un air de famille avec
le
peuple Himba.
En remontant vers
Jinka, nous croisons les Bana qui
exhibent des peintures
corporelles
faites à base de colorants naturels. Peuple d'agriculteurs, ils
cultivent de nombreuses céréales, maïs, sorgho, tef
et millet mais aussi le café, le khat (que tout le monde
mâche pour couper la faim), les fruits et les légumes. Ils
complètent leurs besoins alimentaires par la chasse.
Située sur un escarpement rocheux à 1500 m d'altitude,
Jinka jouit d'une température plus agréable. Dans la
matinée du samedi, des centaines de personnes (femmes en
général), lourdement chargées, affluent vers
le marché hebdomadaire où se rendent parfois
quelques Mursi.
Cette tribu, d'environ 7000 âmes est devenue l'attraction
principale de la région.
Les femmes, les cheveux ras, portent
d'impressionnants labrets de terre cuite (jusqu'à 18 cm)
insérés dans la lèvre inférieure qui
à
préalablement été percée à l'aide
d'une pointe rougie au feu. Connus pour leur instinct belliqueux, les
hommes sont les derniers chasseurs nus d'Afrique et sont toujours en
conflits
larvés avec les tribus voisines.
Lundi 11 février 2007
Sur le marché de Konso, les femmes habillées de jupes en coton
écru ou coloré à plusieurs volets viennent
vendre leurs légumes, des poteries et des tissus konso.
Bien qu'aujourd'hui pacifiques, les Konsos
vivent toujours dans des villages
fortifiés par de larges murailles de pierres. A l'abri
de ces remparts, chaque famille dispose d'une concession
délimitée par des pieux dressés où hommes
et bêtes ont leur propre espace. Disséminées dans
le village, les
mora massives, huttes communautaire servent aussi bien de case
à palabre dans la journée que de dortoirs pour les jeunes
du village durant la nuit.
Agriculteurs renommés, les Konso ont su tirer profit de
l'altitude
relativement élevée de cette région du Rif et
apprivoiser la terre par un système d'irrigation et de cultures
en terrasses qui s'élèvent jusqu'au flan des collines.
A Arba Minch, la grande ville du Sud où nous
récupérons le goudron, il est
surprenant de ne croiser aucune voiture particulière dans les
rues, seuls quelques camions Isuzu qui servent de bus et les nombreux
4x4 de tours opérateurs circulent. Nous croisons d'ailleurs
beaucoup de touristes Français en voyage organisé.
Nous campons dans les jardins de l'hôtel
Békélé Mola d'où la vue les lacs
Abaya et Chamo est magnifique. Nous continuons notre remontée
vers
Addis et faisons une halte au Adenium campsite d'Awasa (N 7° 04
627 E
38° 29 050) tenu par une allemande et apprenons que nos amis en
sont
repartis ce matin.
Circuler en Ethiopie relève plus du gymkhana que
de
la conduite automobile, mais
pour une fois ce n'est pas à cause des voitures, mais
plutôt parce qu'il y en a très peu et que personne n'y
prend garde. Entre les animaux qui divaguent,
les charrettes qui zigzaguent et les passants qui palabrent,
c'est vraiment du sport !
Jeudi 15 février 2007
Addis Abeba, la
troisième capitale la plus haute du monde avec
ses 2500 m d'altitude est une ville
aérée où l'air est vivifiant. On ne sait pas trop
si Addis est en rénovation ou en déconstruction ? Les
immeubles modernes disputent la place aux
vieilles bâtisses de terre, le Shératon aux hôtels
1900, le artères modernes aux
rues défoncées, les 4x4 rutilants aux vieux bus qui
polluent l'atmosphère. Comme ailleurs en Afrique, la classe
aisée voisine avec la misère. Infirmes, mendiants,
enfants des rues s'agglutinent le long des voitures.
Dès notre
arrivée, nous
rejoignons nos compagnons dans la cour de l'hôtel Bel Air qui
nous
servira de "camping". Entre les chiens qui
hurlent, les voitures qui
circulent, le voisin qui ronfle, les gens qui discutent et les
orthodoxes qui chantent jour et nuit (c'est pire que le Muezzin), les
nuits sont plutôt agitées !
Nous commençons par faire les formalités de douanes que
nous n'avions pas pu faire avant. Même si tout se passe dans la
bonne humeur, nous nous heurtons à une bureaucratie
importée par les Soviétiques dans les année 1978.
Pas moins de 5 bureaux pour faire tamponner un malheureux papier ! Nous
passons ensuite à l'ambassade du Soudan pour faire prolonger
notre visa, mais comme souvent elle est fermée. Tant pis, on va
se débrouiller sans eux, mais on devra absolument entrer au
Soudan avant le 27 février, ce qui nous laisse malheureusement
peu de temps pour visiter le pays.
Samedi 17 février 2007
Nous quittons
Addis en direction du Nord et des églises de Lalibela. En
chemin, nous bivouaquons dans la cour de petits hôtels, les camping étant inexistants
en Ethiopie. Les
bivouacs sauvages sont très difficiles. Pas qu'ils soient
dangereux, mais dès que nous nous arrêtons, des dizaines de
personnes nous observent. Certains adultes,
curieux, ouvrent même la porte pour regarder à
l'intérieur !
Après quelques kilomètres, la route monte sur les grandes
plaines vallonnées d'altitude. C'est la Beauce Ethiopienne
mais à 3000 m d'altitude et de l'époque des Gaulois.
Les bœufs servent aussi bien au labour qu'au battage, la séparation
du grain
et de la balle se fait à l'aide du vent et transport à dos
d'âne, de
chameau ou de femme (pléonasme). Les petits villages aux toits de
chaume ressemblent tellement à ceux des Gaulois que
nous n'aurions pas été surpris de croiser
Astérix et Obélix.
Nous n'avons
croisé que des Oromo et Amhara qui viennent au
marché pour y vendre leurs
productions maraîchères,
céréalières ou du bétail. Quelques Afar
viennent aussi troquer le sel charrié à dos de chameau.
Si les femmes portent souvent de longues robes de couleur
verte, les hommes sont parfois habillés de pantalons
bouffants resserrés au niveau des mollets et porte sur la
tête un
tissu plié qui leur sert de couvre chef.
Sur les 500 kms de route
bitumée, seul 200 kms sont en excellant état grace à
nos impôts ! A Weldiya, nous empruntons la "piste chinoise" qui circule entre 1100 et 3600 m
d'où les
vues sur les vallées environnantes sont
époustouflantes.
Les cultures
s'étagent en terrasses jusqu'à 3800 m, même si par endroit il y a
plus de cailloux que de terre. Partout les hommes labourent la terre
avec des charrues rudimentaires qui ne font que gratter le sol
superficiellement. Un
travail de forçat pour un rendement bien maigre. Au bord des
routes, des colonies d'ânes transportent la moisson vers les
marchés. Toute
la montagne est habitée, mais même sous les tropiques,
l'altitude et le vent qui souffle en permanence rendent les
conditions de vie encore plus difficiles.
Au bord de la piste, les vestiges des derniers conflits sont
nombreux. Les carcasses
de chars, de blindés ou de canons envahis par les herbes
servent aussi de terrain de jeu aux enfants.
La piste est si caillouteuse et tourmentée que nous n'arrivons
pas à rejoindre Lalibela pour le bivouac, et dans ces montagnes
difficile de trouver un endroit plat, tranquille et accessible. Juste
avant la tombée de la nuit, nous nous arrêtons dans la cour d'une petite école
de campagne où le directeur (20 ans) et quelques
élèves viennent nous souhaiter une bonne nuit. Au petit
matin, nous visitons la classe où une quarantaine de gamins
sont entassés à 4 par pupitres dans une salle minuscule.
Lundi 19 février 2007
Lalibela perchée à 2650 m d'altitude dans les montagnes
du Lasta est un lieu de pèlerinage séculaire qui
recèle l'un des plus fascinants héritage architecturaux
de la chrétienté. C'est en raison des risques croissants
rencontrés sur les routes de Jérusalem que les
pèlerinages vers la ville sainte sont interrompus en 1180.
Sous l'impulsion du Roi Lalibela,
débute alors une entreprise de 24 années pour creuser dans le roc un
total de 11 églises. Seul les toits affleurent le niveau
du sol. Un travail de titan.
Nous suivons des tunnels sinueux et obscurs qui
relient les églises entre elles.
Il faut tâtonner, avancer pas à pas
avant de trouver un escalier et la sortie salvatrice. Dans certaines églises, un prêtre,
en grande tenue, armé de sa croix de
procession accueille les visiteurs.
Pour les photos on a le choix, sans flash et sans lunettes ou avec le
flash et lunettes.
Dommage que des toits de tôle supportés par des échafaudages gâchent le plaisir.
Certes, il faut protéger ce patrimoine, mais peut-être y a-t-il une
meilleure solution.
Nous faisons une étape à Bahir Dar dans la cours de
l'hôtel Ghion sur les bords du Lac Tana, le plus grand lac
d'Ethiopie. Nous rencontrons un groupe de motards Allemands qui
descendent vers le sud, ce qui nous permet d'échanger nos
derniers bir. Nous retrouvons aussi Bill
et Rosemary avec qui nous allons poursuivre jusqu'au Soudan. Encore
beaucoup de touristes Français par ici. Ayant fait connaissance
avec une famille française d'expat de Djibouti, nous louons un
bateau pour la matinée afin d'aller visiter deux des monastères
orthodoxes construits sur quelques unes des 37 îles du lac.
Construit au milieu de la forêt, l'intérieur de ces petits
bâtiments de forme circulaire est orné d'une multitude de peintures qui
représentent diverses scènes bibliques.
A côté des embarcations à moteur, subsistent encore
les tankwa,
ces embarcations traditionnelles qui datent des temps des pharaons. Ces
frêles esquifs de papyrus sont toujours le principal outil de
travail des pêcheurs du lac pourtant infesté
de crocodiles et d'hippopotames.
Nous nous sommes fait copieusement piqué, mais pour une fois ce
n'était pas des moustiques, mais probablement une puce. Bon
ça démange, mais au moins ça ne transmet pas la
malaria !
Après une heure de voiture et 20 minutes de marche à
pied, nous arrivons aux chutes du Nil Bleu
qui, même si elles ont perdu de leur superbe depuis la
création d'un barrage hydroélectrique, méritent
toujours la visite. C'est sur qu'elles ne ressemblent plus tout
à fait à la photo qui figure sur les billets d'un bir
!
Jeudi 22 février 2007
Il nous faut quelques heures pour rejoindre
Gonder de l'autre côté du lac par une superbe route goudronnée.
Nous visitons Fasil Guebbi, la cité
impériale qui regroupe dans la même enceinte 5
châteaux construits de 1632 à 1721. Nous avons même
droit à une visite commentée en Français, un
groupe de touriste rencontré à l'hôtel nous ayant
autorisé à les suivre.
Il faut dire que nous étions de vieilles connaissances, nous
nous étions déjà rencontré deux semaines
plutôt à Jinka dans le sud du pays.
Située à 1 km du centre ville, l'église Debré Birhan
Sélassié construite sur une colline à
l'intérieur d'une enceinte fortifiée mérite un
détour.
Samedi 24 Février
2007
C'est accompagné de nos amis Anglais que nous rejoignons Metema,
la petite ville frontière. Là, nous faisons les
formalités de douane et de police qui nous prennent bien 2
heures, et encore, nous sommes allés chercher le douanier chez
lui pour accélérer les choses. Si c'était à
refaire nous irions directement au Soudan sans faire les
formalités de sortie. Ca n'a pas l'air très strict.
A cause des pluies dans le sud et la date butoir du visa du Soudan,
nous
n'avons malheureusement pas pu visiter correctement l'Ethiopie. Ce pays
est
pourtant celui d'Afrique qui compte le plus d'ethnies aux mœurs
étonnantes.
ARGENT : change : 10 bir
= 0,90 € ou 1 € = 11,5 bir. Change des Kenya shilling possible à
la frontière (pour nous à Omaraté), pratiquement
impossible ailleurs, même pas à Addis. Gasoil : 0,55 €, 1
repas : 2/3 €. 4 bananes : 0,20 €
Dépenses totales :
520 €
INTERNET
: Entre 2
et3 € /h. A Arba Minch, en face de la banque. A Addis, un peu
partout, et dans toutes les " villes".
SANTE
: RAS
METEO :
Quelques pluies en fin de journée ou la nuit.
Températures élevées le jour,
tempérées la nuit (entre 16 et 20°) à cause de
l'altitude.
MECANIQUE
: Problèmes avec les silents blocs amortisseurs, pas de
pièces = bricolage.
BIVOUACS : libres
: 2 En
camping ou cour d'hôtels : 16 Prix des camping : 2 ou 3 €
/per. A part dans le sud pas de camping, mais les hôtels ont
l'habitude de recevoir les camping-cars ou les 4x4 avec tentes de toit
des voyageurs.
Arba Minch : Hôtel
Békélé Mora, N 6° 00
320 E 37° 33 107. Awassa : Adenium Campsite, N 7°
04 627 E 38° 29 050.
Addis Abeba,
Hôtel Taitu : N 9° 01 826 E 38° 45 267, Hôtel
Baro : N 9° 01 850 E
38° 45 197, Hôtel Bel Air , point au carrefour (panneaux): N
9° 01 846
E 38° 46 483.
Lalibela : Seven
Hôtel. Bahar Dir : Ghion Hôtel, N 11° 35
835 E 37° 33 181. Gonder : Fogera Hôtel, N
12° 36 997 E 37° 28 498.
INFOS : Omarate
(appelé aussi Kelem) immigration : N 4° 48 340 E
36° 03 052
Addis Abeba : ambassade d'Egypte :
N 9° 03 770 E 380 45 863, ambassade du Soudan : N
9° 00 388 E 38° 44 696,
douanes
(pour l'autorisation de circuler si les formalités n'ont pas
été faites à la frontière) : N 9° 00
902 E 38° 45 243,
Remplissage gaz : N 9° 02
019 E 38° 44 650. Supermarchés : N 9° 01
951 E 38° 44 869 et N 9° 00 581 E 38° 46 319,
Lalibela : En venant de Weldiya,
la piste qui tourne à Dilbe dessinée sur la carte
Michelin n'existerait plus, il faut continuer sur
60 kms (soit 105 kms depuis Weldiya) et tourner à droite dans le
village juste avant la station service.
Bahir Dar : point de départ
de la piste pour les chutes du Nil Bleu, N 11° 35 237 E
37° 23 180, bureau de vente des tickets à 35 kms, N 11°
29 177 E 37° 35 182
Metema, poste frontière :
douanes à 30 kms avant la frontière : N 12° 57
214 E 36° 09 348, la police N 12° 57 460 E 36° 09 123
(maison verte et mauve) derrière le parking camions juste avant
le pont qui sert de frontière.
LES
MOINS : L'accueil plutôt froid. Pays pauvre. Du monde partout,
les enfants qui réclament sans arrêt "you, you, monney",
les jeunes qui veulent sans arrêt nous guider, les adultes qui
mendient en ville. Routes dangereuses.
LES PLUS
: Paysages grandioses, le passé historique, les
marchés colorés et le nombre incroyable
d'ethnies et leur mode de vie. Peu de moustiques et la
température souvent clémente à cause de l'altitude.
Le voyage se poursuit au Soudan.
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