MAROC

Population : 31 400 000 habitants

Monnaie : Dirham

Superficie : 446 550 km²

Langue(s) officielle(s) : Arabe

Densité : 67.46 hab./km²

Statut : Monarchie constitutionnelle

 Capitale : Rabat
 Projection 2050 : 46 400 000 habitants

 


 


Le Maroc devient indépendant en avril 1956. Pays au climat méditerranéen au nord avec étés chauds. désertique au sud.
2006 est l'année de la grande coopération avec  l'Europe en matière d'émigration clandestine. Sur le plan économique, les principaux revenus du pays sont : l'agriculture, l'exportation des phosphates, le tourisme et le transfert de revenus de Marocains vivant à l'étranger. Chômage : 20% de la population, scolarisation : 58%, espérance de vie : 69 ans.
Religions : Musulmans (officielle), juifs, chrétiens.

PARCOURS du 7 septembre au 4 octobre 2005     Km Maroc:  4700  dont 800  de pistes        Km total : 5800

 
 
 
Nous quittons Tanger en direction de Chefchaouen ou nous arrivons sous une pluie battante. Nous entrons dans notre 1er cyber (thé) où, surprise, il y a l'ADSL et même Skype avec casque et micro, ce qui nous permet de téléphoner gratis à la famille et de consulter nos e-mail, le tout pour 1 € de l'heure. En fait ce sera le cas dans tous les cybers Marocains.
Nous décidons de rallier Fès par les pistes du Rif , cela nous prendra 2 jours car nous nous perdons régulièrement sur des pistes mal tracées, trop nombreuses et parfois difficiles.



Heureusement la population accueillante et serviable nous remet chaque fois sur le bon chemin. Ce soir nous rencontrons un "Chibani" qui nous invite à venir prendre le petit déjeuner dans sa famille ; il a 68 ans, sa femme 40 et a 5 enfants de 5 à 9 ans. Par la suite nous refuserons de nombreuses invitations afin de ne pas faire du surplace.


La montagne est truffée de petits villages ou de fermes isolées ; pour la plupart seulement accessible à pieds ou à dos d'ânes. L'habitat ressemble plus à l'habitat Réunionnais qu'à celui des pays du Magreb.



Tous les villages ont plusieurs pressoirs et meules pour faire  l'huile d'olive.
Toutes les maisons possèdent leur four à pain extérieur et les bouses  sèchent pour alimenter les foyers.

Au bout de quelques jours de "vibromasseur" il faut faire un peu de mécanique car la cellule a des envies d'indépendance.
Les secousses ont dévissé tous les boulons qui n'étaient pas freinés et quelques uns se sont échappés.
Heureusement Bernard a toujours tout ce qu'il faut pour réparer.
C'est fou comme tout ce qu'on bricole en France a ici une solidité relative.




Nous contunuons vers le sud et regagnons le cirque de Jaffar près duquel nous faisons une balade au fond des gorges.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
Large d'environ un mètre en plusieurs endroits, et partiellement obstruée par de gros rochers tombés de la falaise, il faut se mettre à 4 pattes pour avancer.
 
A la sortie des gorges les chèvres broutent les arganiers couverts d'épines.
Notre intention est de rejoindre Tinerhir en passant par Imilchil et les gorges du Todhra, (300 km) mais depuis les pluies torrentielles du mois dernier la plupart des pistes ont été emportées
 

Nous circulons tantôt dans le lit de la rivière, tantôt à flan de falaise sur plus de 170 kms, entre 2000 et 2700 mètres d'altitude.
La piste est difficile mais les paysages sont fantastiques et variés : villages accrochés aux falaises, forêts de cèdres, plissements de terrain.
Etonnant à cette altitude, les paysans cultivent des pommiers, des poiriers, du maïs, du riz des pommes de terre, etc... Il faut dire que la latitude (31 °) compense l'altitude.

                

En été un camion ou deux permettent aux villageois de descendre au souk, mais le principal moyen de transport reste la mule, mais lorsque la neige  survient avec l'hiver, il n'y a plus aucune communication possible.
Les cultures et l'élevage (moutons et brebis) permettent à la population de survivre tant bien que mal,  les hommes s'occupent des champs pendant que  les femmes s'occupent des travaux ménagers et tissent la laine. Les garçons gardent les troupeaux tandis que les petites filles ramènent l'herbe et le bois sur le dos.

 
Pour les enfants les conditions de vie sont extrêmement dures, et les distractions très rares. Aussi lorsque nous traversons les nombreux villages une ribambelle de gamins courent pieds nus après les véhicules pour quémander quelques cadeaux.
Pas étonnant qu'au niveau de la mer et avec des chaussures ils gagnent tous les marathons.

Nous continuons jusqu'à Erfoud et la dune de Merzouga. La première fois que nous sommes venus en 1975, il n'y avait qu'une cabane qui vendait du Coca, c'est maintenant un gros village avec ces commerces, ces écoles, et ces nombreuses auberges.



Notre route se poursuit par la piste du sud pour rejoindre Mhamid 300 kms plus loin. La piste serpente dans des fonds oueds ensablés peuplés de tamaris.           

Nous profitons de la présence d'un puits pour faire le plein d'eau  et se laver  les cheveux


                
Dans l'après-midi nous approchons de 2 enfants au milieu du désert ; ils sont en train de creuser un puits pour la famille qui nomadise dans les environs. Le trou d'un diamètre d'environ 1,5 m est déjà  profond de 8 m. Ils pensent atteindre l'eau à 10 m de profondeur ; à raison de 25 cm par jour il leur faudra bien encore 8 à 10 jours pour en venir à bout. Le sac plastique bleu orienté vers le vent est prolongé d'une gaine plastique transparente qui descend au fond du puits et amène ainsi un peu d'air frais au "mineur de fond". Quel travail de forçat !!!
Aujourd'hui il fait très chaud et le soir aussi (31 °) malgré des rafales de vent et quelques gouttes de pluie.
J'oriente le véhicule face au vent pour éviter d'être bercé toute la nuit.


 



Ce matin le garde chasse nous invite à boire le thé sous la tente caïdale.
Des chasses à l'aide de faucons sont organisées d'octobre en avril pour les Saoudiens.

Notre route se poursuit vers Ouarzazate, Ait Benhaddou, et Agadir




Nous séjournons quelques jours chez nos amis Jacqueline et Robby DERUE au "Paradis Nomade", www.paradis-nomade.com 
(Wtp : N 30.28.509 - W 009.27.961).
C'est dans un cadre paisible près d'Agadir qu'ils se proposent de vous accueillir lors de votre  prochain séjour au Maroc et c'est à bord de votre 4x4 ou d'un tout terrain de location qu'ils pourront vous accompagner sur différents itinéraires à la rencontre des villages de montagne, et des habitations de pêcheurs troglodytes surplombant la falaise.


Nous profitons de ces quelques jours de répit pour nous reposer, faire les dernières modifications techniques, et fêter l'anniversaire d'Alain

                             

Le 26 septembre 2005
Nous continuons vers Marrakech, avec un arrêt à Essaouira pour une visite des fortifications portugaises et un repas de poissons sur le port. Le temps est beau et chaud mais tempéré par le vent.



C'est à Marrakech que Bernard et Virgi nous quittent pour rentrer en France. Pour eux les vacances touchent à leur fin.
Nous restons trois jours à Marrakech afin de faire quelques courses à Marjane (Auchan), nous promener sur la Place Djema El Fnaa, (nombreux cybers aux environs) et visiter notre ami Saïd et sa famille que nous avons connu à Annecy, il y a bientôt 20 ans lorsqu'il faisait sa spécialité de médecin ORL avec le Dr Accoyer.

Nous repassons ensuite chez nos amis à Agadir afin de faire modifier le pare-choc arrière chez un serrurier (eh oui, chez Mitsu le pare-choc est sous le véhicule à 20 cm de l'arrière ! ! !...)
Malgré des bivouacs agréables près des plages il est presque impossible de se baigner tant les vagues de l'atlantique sont énormes et dangereuses.

Vendredi 30 septembre :
Notre arrivée à Guelmin coïncide avec la visite du Roi du Maroc. Le long de l'artère principale de nombreuses khaïmas ont été montées, des milliers de drapeaux flottent  et un nombre incalculable de forces de l'ordre quadrillent le secteur.
                                               
Nous décidons de rejoindre Tan Tan plage par la piste. Après avoir été saluer Pierre le nouveau propriétaire de Fort Bou Jerif.    WPT :N 29° 04 93   W 10° 19 87 nous arrivons bien à la Plage Blanche (noyée dans la brume) mais ensuite des pistes partent dans tous les sens et malgré des informations glanées auprès de bergers nous nous égarons plusieurs fois et nous retrouvons en fin de journée, sur le goudron à 50 km de Tan Tan.
Sur la route, nous longeons de nombreuses plantations de "figuiers de Barbarie" dont les fruits sont pour la plupart transformés en excellentes confitures.
A bientôt en Mauritanie.

METEO : tempéré voir frais et humide au début du séjour, chaud mais très supportable par la suite. ( entre 13 et 18° la nuit et 25 et 30° la journée) Pas mal de vent.

ARGENT : distributeurs automatiques VISA partout. Carte acceptée couramment dans les commerces des grandes villes.
Change : 1 € = 10,8 Dirhams.         Dépenses au Maroc :  1000 euros environ
Quelques prix : Internet de 0,50 à 1 € de l'heure, GO extra : 0,82 € le litre, pain rond : 0,20 €, camping : de 3 à 6 €

SANTE : RAS ( c'est pas vrai que le boulot c'est la santé)

MECANIQUE : amélioration de la fixation cellule, réparation fuite d'air des suspensions gonflables, resserrage du collier du réservoir de GO suppl. (fuite), meulage de l'avant de la cellule (elle touchait le toit du Mitsu lors de gros chocs), rajout d'une étagère placard, modif du pare-choc arrière.

BIVOUACS : libres :  22 nuits      Camping : 6 nuits
quelques possibilités de bivouacs :
Marrakech : parking Volubilis tout près du nouveau Cyber Parc, un peu bruyant mais près de la place Djema El Fnaa 4 € la nuit
wpt : N 31 ° 37  520  W 07 ° 59 840
Agadir : Parking près de la plage entre deux hôtelsTikida Prix : ?        wpt : N 30° 24 016  W 09° 35 984
A 9 km au nord de Sidi Ifni crique avec grande Arche :
wpt : N 29° 25 364    W 10° O8 142 (merci Doiteau)
A 30 km au Sud de Tan tan plage  "Pont sur Oued Chbika"
wpt : N 28° 17 488  W 11° 32 220
A 18 km au sud de Boujdour, route goudronnée qui descend de la falaise sur la plage. Excellent bivouac près de la mer loin de la RN ( un camping semble être en construction???)
wpt : N 25° 58 155  W 14° 30 100

De Tan Tan à la frontière Mauritanienne, longue descente monotone de 1200 km avec le désert à l'est et l'atlantique à l'ouest seulement ponctué de contrôles de police; Policiers toujours souriants et courtois d'autant plus que les fiches que nous avions préparées ( avec copie du passeport, renseignements divers sur les passagers et sur le véhicule) leur évite une longue écriture et à nous une longue attente.

LES MOINS : la douane à Tanger, les rabatteurs un peu collants dans certains lieux touristiques, les chiens qui hurllllent la nuit, les muezzins qui se lèvent tôt (4 h 30)
LES PLUS : l'accueil de tous les marocains, y compris des policiers, (excès de vitesse pour Claude), la sécurité, la tranquillité, la diversité et la beauté du pays.

Le 6 octobre 2005

Ce matin nous sommes entrés en Mauritanie. A suivre sur la page Mauritanie........