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TOGO |
Population
: 6
100 000 habitants
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Monnaie
: Franc
CFA
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Superficie
:
1/10
de la France
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Langue(s)
officielle(s)
: Français
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Densité
: 88.37
hab./km²
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Statut
: Gouvernement
de transition
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Capitale
: Lomé
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Projection
2050 : 13
500 000 habitants
Parcours
du 15 mars au 23 mars 2006
Kms
parcourus au Togo : 550 km dont 150 de piste
Kilométrage
depuis le
départ sortie Togo : 20850 km
Le Togo est
le plus petit
état de l'Afrique de l'ouest. Les cultures
vivrières sont le mil, sorgho et le riz,
alors que les cultures d'exportations sont le café, cacao, coton
et l'huile de palme. Le port de Lomé, ainsi que les mines
de phosphate procurent des revenus non négligeables.
A
l'issue de la
première guerre mondiale, le Togo est partagé entre
la France et l'Angleterre
(ils ont partagé le monde sans nous consulter..... chante Tiken
Jah Fakoli). L'Angleterre rattacha sa part à la Gold Coast (le
Ghana actuel) alors que la France conservera le Togo tel qu'il est, ce
qui explique l'étroitesse du pays.
Il prendra son
indépendance en août 1960. En 1967, après un coup
d'état, le Général Eyadéma prend le
pouvoir. Malgré des grèves, des manifestations et des
émeutes réprimées dans le sang, le
Général restera au pouvoir jusqu'à sa mort et sera
remplacé par son fils en mai 2005. A cette occasion, de
violentes manifestations se sont soldées par une
répression qui aurait fait 4 ou 500 morts. Quelques 40 000
Togolais réfugiés au Ghana et au Bénin attendent
la
restauration de la démocratie pour rentrer au pays. Religions
animistes,
chrétienne et musulmane. Espérance
de vie : 50 ans,
scolarisation : 66%.
Climat
tropical sec à 2 saisons
au nord, subéquatorial au sud.
Mercredi
15 mars 2006
Nous
arrivons au Togo par une
petite route au poste
frontière de Kloto situé au milieu des
montagnes et des forêts. Au poste de
police, quelques
coups de
tampons sur les passeports et quelques kilomètres plus loin le
douanier
nous souhaite la bienvenue. Il nous vente les richesses
touristiques de la région et nous indique un campement
d'où il
est
possible de faire quelques jolies balades.
Si un jour il n'a plus de boulot, il pourra toujours se
recycler dans le tourisme ! En fait ça tombe bien, car nous
sommes un peu
désorientés et nous tombons pile sur le campement que
des Canadiens rencontrés en Guinée nous avaient
conseillé..
Les
paysages de cette
région sont considérés comme
les plus beaux du pays, mais le temps est bouché et nous
ne pouvons pas profiter pleinement des panoramas, Au moins l'air
est frais (25°) et la nuit sera agréable.
Le douanier, dans son empressement à nous venter les
curiosités
touristiques, en a oublié de nous faire le
passe-avant pour la
voiture. Etant surpris de ne pas avoir ce document, nous sommes
retournés le faire faire le lendemain matin. Il voit tellement
rarement de touristes, qu'il n'a
pas l'habitude de faire ce genre de document et qu'il
était trop content de discuter avec nous.
Pour
info : à la
douane, faire tamponner le CDPD, c'est gratuit
ou faire établir un passe-avant; coût : 5000 Fcfa, sinon
problème avec la police en cas de contrôle routier.
La
spécialité
de la région, outre ses nombreux chemins botaniques est la
culture du café, du cacao et du
bois de teck, dont les
feuilles, très grandes, sont bien moins sexy que celle de
la vigne.... De
nombreux villageois encadrent
les
papillons pour
les vendre aux touristes. Il y en a
jusque dans le bureau de notre douanier.
La
petite ville de
Kpalimé située au pied du plus haut sommet du Togo
(986 m), abrite un
important centre artisanal
spécialisé dans les batiks et la sculpture
du bois
de teck
ou d'ébène
où travaille notre "ami" Nima.
Nous
continuons vers
le nord sur une route assez
dégradée et arrivons à Atakpamé,
petite ville pittoresque située à 500 m d'altitude et
chef lieu de la région du plateau de Danyi.
Pour
le bivouac du soir,
nous cherchons un endroit
tranquille dans la montagne, mais le dernier orage a déraciné
un
arbre et nous
oblige à stopper.
Le
lendemain matin, nous entendons les tronçonneuses, ce sont des
villageois qui sont venus couper notre arbre croyant que nous voulions
absolument passer. Ca leur permet en passant de nous dire
qu'ils ont bien travaillé et qu'il faudrait les
dédommager. Comme ils sont bien sympas nous leur donnons 500
Fcfa (0,90 €). Ils sont très contents. D'ailleurs tous les
Togolais que nous rencontrons se montrent
très polis et nous souhaitent sans arrêt "bonne
arrivée", "soyez les bienvenus". Même les enfants que nous
croisons nous disent : "bonjour madame, bonjour
monsieur".
Nous
nous rendons maintenant
vers le barrage de Nangbéto en
espérant y voir les hippopotames, nombreux dans la
région. Nous
bivouaquons sur le parking de "l'hôtel" situé dans la
cité qui a servi à loger les constructeurs du barrage.
Nous
espérions piquer une tête dans la piscine, indiquée
par le
"guide du routard", mais ça fait
plusieurs
années
qu'elle est
"gâtée". Ce n'est pas la première fois que nous
constatons
que le guide n'est pas trop à jour bien que
nous ayons
l'édition 2005. Le matin nous nous levons de bonne heure pour
voir les hippos, mais nous ne verrons que
le nez et les
oreilles, comme d'habitude. D'après le gardien
du barrage, à 6 heures ils étaient
sortis,
mais nous, nous étions encore au lit ! Pas facile de voir ces
grosses bêtes en entier.
Dans
le moindre petit
village que nous traversons, il y a toujours 4 ou 5 églises de
confessions différentes ; on se demande si ce n'est pas pire
qu'au Ghana !
Partout des lycées
souvent très modernes. Par contre
les
salles de classes
des petits villages sont
simples et rigolotes.
Samedi
18 mars
Arrivés
à
Lomé, la capitale, nous faisons quelques
courses à Leader Price et à Ramco, des
supermarchés bien achalandés. Ensuite nous allons camper
au Robinson Plage
situé proche de la ville, au
bord de l'océan. Là c'est pareil, la mise à
jour du guide date un peu car c'est en assez mauvais état mais
les "gérants" sont bien sympas. Pendant que Jeffrey
va chercher les noix de coco, Aurélie
boit le fond de commerce ! !
Lundi nous irons chercher le réfrigérateur neuf que
Florence nous a adressé à l'ambassade de France. En
attendant nous profitons de la
plage et de l'eau pour faire une bonne lessive.
Lorsque nous arrivons à l'ambassade pour
récupérer notre colis, ils nous disent l'avoir
refusé. Pourtant nous avions fait un mail à la
secrétaire
de l'ambassadeur qui n'a pas fait suivre l'info à ceux qui
reçoivent le courrier. Comme quoi, blancs ou noirs......
Nous nous
rendons donc aux bureaux de DHL
et
récupérons enfin notre colis. Vu le montant de la facture
(frigo + transport)
on a bien cru qu'il serait en or,
mais non, il était tout en plastique comme le
précédent. A l'intérieur
Florence nous
y avait glissé quelques sucreries que nous avons bien
appréciées.
Toute la journée nous avons "tourné" dans la ville (hard
dans les rues du marché) pour trouver quelqu'un susceptible de
nettoyer notre appareil photo numérique. Des poussières ont dû rentrer dans l'objectif et les photos sont toutes
tâchées et je dois passer pas mal de temps
à
les "nettoyer" avec Photoshop. N'ayant
trouvé personne, je vais regarder moi-même ou en
acheter un autre car lorsque je
bricole, il arrive quelques fois que
ça ne marche plus du tout!
Nous avons voulu nous connecter dans un cyber pour mettre le
site à jour, mais ça fonctionne tellement mal et nous n'y
sommes
pas parvenus. Nous nous sommes arrêtés au
"Business Center" de l'hôtel Mercure qui a une connexion
satellite et là ça fonctionne super. Dans les
prochains pays que nous
allons traverser, les connections vont devenir de plus en plus
hypothétiques.
Lomé possède un grand port où transitent de
nombreuses marchandises pour les pays voisins. Malgré le
business et les rentrées d'argent, les infrastructures
de la ville se dégradent. Après un bon orage, taxis
et camions, surchargés, roulent au pas pour ne pas endommager
leurs pneus (pourris) dans les énormes trous de la route,
maintenant recouverts d'immenses mares boueuses,
et provoquent ainsi des embouteillages.
D'ailleurs ce
même orage, violent, a retourné le toit de quelques
paillotes et tellement secoué notre case mobile, que l'eau a
fini
par suinté à travers la toile et mouillé le
matelas. Ce matin, nous profitons du grand beau temps pour faire
sécher le matelas, le drap, et même l'ordinateur qui ne
voulait plus démarrer.
Au Robinson, nous faisons connaissance avec quelques routards
français. Deux d'entre eux sont venus en 4X4 avec l'intention de
le revendre sur place, mais ils prennent leur avion lundi, et le
véhicule est toujours là ! Lomé n'est
pas le
meilleur endroit pour ce genre de commerce, car il arrive par la mer,
des centaines de voitures chaque semaine.
Comme dans tous les pays tropicaux, même si pour la population la
vie quotidienne est difficile (salaire de base 40 €) ils ne meurent pas
de faim, grâce à la pluie et la
chaleur, tout pousse facilement.
Ici comme au Ghana, le nombre d'églises
est impressionnant et le dimanche elles font salle comble. Comme quoi
l'animisme n'empêche pas les autres croyances.
METEO : chaud et humide, 35/38° le jour, 25/28° la nuit, sauf
en montagne (altitude maxi, 986m) et les jours d'orage où la
température est nettement plus clémente et nous assure
des nuits plus fraîches.
ARGENT : plusieurs distributeurs automatiques à Lomé.
Monnaie, toujours les francs
Cfa. Dépenses au Togo : 240 €
GO : 0,80 € Pain : 0,15 € Lait : 1 €
/litre Bananes : 0,30 € /kg Boissons :
0,50
€ Repas : 5 à 8 € Camping : 5 €
INTERNET : Pas d'ADSL au Togo. Disponible dans toutes les grandes
villes, mais ça rame, 0,50 € l'heure. A Lomé, le mieux,
c'est le business center de l'hôtel Mercure (un peu avant le
Robinson sur la route du Bénin) liaison rapide satellite : 2,30
€ l'heure, mais ça marche et on peut brancher une clé
USB, ailleurs, non.
SANTE : RAS, peu de moustiques à cette saison, surtout
près des montagnes ou de l'océan.
MECANIQUE : RAS mais changement du réfrigérateur.
BIVOUACS : libres : 1 camping : 7
Quelques campements sympas : le Robinson plage, à la sortie Est
de Lomé, au bord de l'océan, en mauvais état mais
en cours de réfection (pour combien de temps ?) 5 € la nuit.
Quelques routards.
L'Auberge du Lac Togo, 25 kms à l'Est de Lomé, au
bord d'un lac, en bon état : 5 €.
LES MOINS : peu de
curiosités, certaines plages dangereuses à cause des
courants, du laisser-aller à Lomé, pas d'ADSL
LES PLUS : réseau routier en bon état, population
gentille et très accueillante, partout on nous souhaite "bonne
arrivée", les gamins nous foutent la paix. On trouve tout
à un prix raisonnable dans les leader price de la capitale.
Autorités toujours sympas, aucune demande de "petits cadeaux"
comme ils
disent.
Panneaux
publicitaires à Lomé
Formalités de sortie effectuées rapidement,
rien à payer. Notre aventure se poursuit au Bénin.
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