INDE 2

 

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Capitale : New Delhi

 

 

 

 

Superficie : 3 287 000 km²

 

soit : 6 fois la France

 

 

 

 

 

Population : 1,3 milliards

 

400 hab / km² soit 3,5 fois plus qu'en France

 

 

 

Langues : Hindi ++++ et Anglais

Monnaie : Roupie = Rs

 

 

 

 INDE 2 = tracé vert 

 

Dimanche 7 Janvier 2018    retour en Inde

Embarquement tôt le matin sur le vol Genève / Zurich / Bombay.

Pas de doute, nous sommes dans la bonne direction, car nous survolons la Grèce, la Turquie, l'Iran, le Pakistan et l'Inde, les mêmes pays que nous avons traversé par la route quelques mois plus tôt. Comme le ciel est clair, nous arrivons même à repérer la mer Noire, le lac Van, la ville de Tabriz et les déserts iraniens et pakistanais.

A l'aéroport de Bombay, nous réservons notre taxi aux guichets "Prépaid Taxis" - le premier nous propose 1300 Rps - trop cher - le deuxième, 650 Rps (8,5 € pour 25 kms) - c'est OK - ce ne sont pas les mêmes taxis, mais ils vont a la même vitesse et arrivent au même endroit !

Le Sprinter est toujours à la même place, Daniel nous l'a fait laver tellement il était poussiéreux - seul bémol, la batterie est un peu faible et le moteur ne démarre pas - on verra ça demain.

En déballant les bagages, j'ai une mauvaise surprise - mes spray de peinture "spécial bas de caisse" ont été confisqués par la douane - pas le foie gras, heureusement !!!

 

Victoria Terminus Railways by night

 

Mardi 9 janvier 2018     Alt 800 m, beau temps brumeux, 28° / 20°

Après avoir fait les courses, rechargé la batterie et la carte SIM, fait le plein d'eau et réglé notre parking, nous reprenons la route - ou plutôt l'autoroute - en direction Goa et ses plages de sable blanc.

 

Mercredi 10 janvier 2018  ciel bleu, chaud et humide  30° / 24°

 

On a pas trainé - 600 km en moins de 2 jours ! Je commence à m'habituer à la conduite indienne...

Pas de doute, nous sommes sous les tropiques - on a même l'impression d'avoir changé de pays - forêts luxuriantes, champs de canne à sucre, cocoteraies, bananeraies, maisons rongées par l'humidité et de longues plages de sable clair envahies par les touristes.

 

 

Nous faisons une halte à Anjuna beach, qui, il y a une trentaine d'années, était encore le repère des hippies qui venaient débattre dans les effluves de cannabis.

 

 

Tous les mercredis, se tient encore l'immense "Anjuna Flea Market" (marché aux puces) et si aujourd'hui, les puces ont été remplacées par un tas d'objets de pacotille, le spectacle est toujours dans les allées où le look hippie fait encore fureur.

 

Jeudi 11 janvier 2018      ciel bleu, eau 29°,  air 32° /  22°

 

Bref arrêt à Panaji (Goa), pour une énième visite chez Airtel, on va finir par devenir accro !

Alors que nous venons d'acheter une recharge de 70 jours à Bombay, nous n'arrivons déjà plus à nous connecter !!! Il parait que lorsqu'on change de province, il faut faire une manip.

Au sud  de Goa, la route traverse de splendides paysages vallonnés plantés de nombreuses palmeraies.

 

A Agonda Beach qui s'étire le long d'une plage de sable fin, pas de grosses structures, seulement des paillottes, des cabanes, des cottages et des restaurants qui s'alignent en bordure de plage à l'abri des cocotiers.

 

 

Dans l'unique petite rue  du village d'Agonda, quelques habitations et des petits commerces qui vendent des souvenirs, de l'alimentation ou des excursions.

 

 

Vers le sud de la plage, à l'endroit où les pêcheurs remontent leurs embarcations, une piste rejoint un no mans land  qui fait le bonheur des Overlanders (voyageurs motorisés).

 

 

Au secours, au secours, les allemands envahissent  Agonda !!!!

 

Comme bien souvent, nous sommes les seuls français. Nos voisins sont indien (x1), Suisse (x1) ou allemands (x 7), et un huitième que nous avons rencontré à Bombay, ne devrait pas tarder !

 

 

Cependant, nous connaissions la plupart d'entre eux pour les avoir rencontrés à Amritsar, la première ville indienne à la sortie du Pakistan.

 

Entre deux baignades dans une eau à 29°, Claude fait la lessive pendant que je bricole.

Mais depuis hier, nous avons un souci, le voyant moteur clignote - pas bon ça ! Pour trouver les garages Mercedes de la région, nous prenons la tablette lorsque nous allons au resto, car sur la plage, Airtel ne passe pas.

 

 

De toute façon, on verra ça plus tard, car nos amis Michèle et Thierry arrivent de France pour quelques semaines de vacances.

 

 

Chaque matin, le vendeur de "miel de la jungle" passe vendre sa récolte. Les vaches aussi viennent nous rendre visite, et même si elles mangent les poubelles, elles nous laissent "traces" dont on se passerait bien !!!!

 

Il est 16 h, la chaleur décline un peu - nous mettons le canoë à l'eau - et c'est l'heure où les dauphins viennent jouer dans la baie - nous ne sommes pas seuls, 5 ou 6 bateaux remplis de touristes viennent de Palolem (la plage voisine) pour assister au spectacle - mais les "capitaines" sont tellement fous que les dauphins ont vite fait de plonger pour échapper aux hélices !!!!

 

A 2 kilomètres d'Agonda, un embranchement sur la gauche conduit à Cola Beach, l’une des plus belles plages sauvage du sud de Goa avec un lagon vert émeraude.

 

Notre tuk-tuk emprunte une mauvaise piste taillée dans la jungle avant de nous laisser sur la falaise  où des marches raides conduisent à cette plage isolée. Malgré un accès difficile la plage n’est pas totalement déserte, quelques "villages" de huttes s’installent en saison à l'ombre des cocotiers.

 

 

 

Dans le village verdoyant de Chandor, l’opulence des anciens propriétaires fonciers, qui avaient les faveurs de l’aristocratie portugaise, reste visible dans les demeures vieillissantes.

 

La maison Bragança, construite au XVIIe siècle, est sans doute le meilleur exemple de ce que sont devenues les somptueuses demeures de Goa. Édifiée sur un terrain offert par le roi du Portugal, la maison fut divisée en deux ailes pour abriter les deux branches d’une même famille.

Elle contient de lustres splendides, des sols en marbre italien, des meubles en bois de rose et de précieuses antiquités de Macao, de Chine ou du Portugal.

 

 

Conquise par les Portugais en 1510, Old Goa (Velha Goa) connut un essor fulgurant, puis des épidémies de choléra et de paludisme obligèrent à l’abandon de la cité au XVIIe siècle.

Du XVIe au XVIIe siècle, quand la population d’Old Goa dépassait celle de Lisbonne ou de Londres, l’ancienne capitale de Goa était considérée comme la “Rome de l’Orient”. Ses hautes églises et ses majestueux couvents témoignent toujours de sa grandeur passée.

 

 

Avec plus de 76 m de longueur et 55 m de largeur, la cathédrale Sé de Santa Catarina est la plus grande église d’Asie. Sa construction débuta en 1562, sur ordre du roi Sébastien du Portugal. L’extérieur se distingue par un style dépouillé selon la tradition toscane et par une asymétrie due à l’effondrement de l’un des clochers, frappé par la foudre en 1776.

La tour restante abrite le fameux sino de ouro (Cloche d’Or), la plus grande cloche d’Asie, renommée pour sa sonorité ; elle résonnait lors des autodafés de l’Inquisition, qui avaient lieu devant la cathédrale sur l’ancienne place du marché.

 

 

À l’ouest de la Sé, l'église Saint-François d’Assise n’est plus utilisée pour le culte. Une modeste chapelle, construite à cet endroit par huit franciscains lors de leur arrivée en 1517, fut remplacée en 1521 par cette église consacrée au Saint-Esprit. Celle-ci fut reconstruite en 1661, dans un style manuélin ornementé, qui tranche avec le reste de la façade, dont la sobriété reflète les tendances du XVIIe siècle et le baroque goanais.

 

Célèbre dans tout le monde catholique, la construction de la basilique du Bon Jésus dura de 1594 à 1605. De style Renaissance tardive, l’édifice possède une façade combinant des éléments doriques, ioniques et corinthiens.

Elle renferme la tombe et la dépouille de saint François Xavier, surnommé “l’apôtre des Indes”. Les voyages missionnaires en Orient de ce jésuite, qui mit aussi en place à Goa la sinistre Inquisition, sont devenus légendaires. Son corps “imputrescible” repose dans le mausolée sur la droite, dans un cercueil aux parois en verre, parmi une pluie d’étoiles dorées.

 

En 1843, la capitale fut officiellement transférée à Panaji (Panjim).

 

 

Panaji (Panjim), capitale de l'état de Goa est l' une des plus détendues du pays. Une majestueuse église chaulée domine le centre-ville, un grand boulevard arboré longe le fleuve et d’imposants édifices de l’époque coloniale côtoient des boutiques bohèmes, des librairies à l’ancienne et des bistrots. Toutefois, le lacis d’étroites ruelles dans le vieux quartier de Fontainhas reste l’endroit le plus intéressant. Nulle part ailleurs l’influence portugaise ne se ressent aussi fortement ;   chaque coin de rue révèle des demeures décaties couleur ocre avec balcons en fer forgé, toits de tuiles rouges et fenêtres à carepas (en coquilles d’huître).

 

 

 

 

Centre spirituel et géographique de la ville,  l'église Notre-Dame-de-l’Immaculée-Conception fut construite en 1619 à l’emplacement d’une chapelle datant de 1540. Alors que Panaji n’était qu’un paisible village de pêcheurs, l’oratoire d’origine était la première escale pour les marins arrivant de Lisbonne ; ils rendaient grâce pour leur traversée sans encombre avant de continuer vers Old Goa plus à l’est.

 

 

Jeudi 18 janvier 2018,  ciel bleu, eau 29°,  air 32° /  20°

 

En cherchant sur Internet, nous avons trouvé un garage Mercedes à Panjim, à 70 km d'ici. Nous levons le camp vers 7 heures du matin - avec les routes vallonnées, la circulation et les travaux en cours, il nous faudra plus de 2 heures pour rejoindre le garage.

Ouf, le garage Mercedes est bien là où nous l'avons programmé dans le GPS,  mais nous devons attendre un peu car l'atelier n'ouvre qu'à 9h30.  En attendant, on nous offre café, thé et les journaux du jour.

 

 

J'explique aux techniciens que pour nettoyer le filtre à air, j'ai débranché les sondes et fait tourner le moteur et que depuis, le voyant clignote sans arrêt. Ils branchent la valise OBD, font un "reset" pour supprimer le défaut, contrôles les niveaux. Quand à la facture, c'est cadeau.

Même avec l'accueil VIP et le petit déjeuner gratuit, on n'a pas vraiment envie d'y retourner tout de suite !!!

 

Dimanche 21 janvier 2018  ciel bleu , alt 1100 m   air 32° / 18°

 

Les "vacances" sont terminées....nous reprenons la route vers le sud en compagnie de Michèle et Thierry. Route difficile, montagne, travaux, mauvais revêtement - plus de 10 heures de conduite éreintante.

 

Nous bivouaquons près de Bylakuppe, sur parking de l'hôtel où nos amis Michèle et Thierry ont élu domicile pour la nuit.

 

Bylakuppe abrite l’un des premiers camps de réfugiés Tibétains installés en Inde du Sud pour loger les milliers de Tibétains qui fuyaient leur pays après l’invasion chinoise en 1959.

Avec plus de 10 000 Tibétains (dont quelque 3 300 moines), elle est devenue la plus grande localité tibétaine d’Inde du Sud.

 

 

 

Le monastère de Namdroling  renferme le spectaculaire temple d’or (Padmasambhava Buddhist Vihara), sur lequel veillent trois statues plaquées or du Bouddha, hautes de 18 m.

 

 

 

 

 

Le temple est particulièrement impressionnant lors des prières, quand résonnent gongs et tambours et que des centaines de jeunes moines psalmodient des textes sacrés.

 

Les écolières indiennes, qui viennent nombreuses visiter le monastère, avance en file ......

 

 

Lundi 22 janvier 2018  Mysuru, alt 750 m   ciel bleu  30° /  21°

Mysuru, (Mysore jusqu’en 2014) surnommée à juste titre “la cité des palais”, compte au total sept palais et nombre d’édifices somptueux datant de la dynastie Odeyar et de la colonisation britannique. Ils appartiennent pour la plupart à l’État et abritent des hôpitaux, des universités, des administrations et des hôtels historiques.

 

Parmi les plus beaux édifices royaux du pays, ce fabuleux palais était le siège des maharajas Odeyar. Le palais d’origine fut détruit par un incendie en 1897 ; celui que l’on découvre aujourd’hui fut conçu par l’architecte anglais Henry Irwin et achevé à grands frais en 1912.

L’intérieur de cette merveille de style indo-sarracénique est un kaléidoscope de vitraux, de miroirs et de couleurs chatoyantes, embelli par des portes en bois sculptées, des sols en mosaïque et des peintures décrivant la vie à Mysore au temps du Raj.

L’intérieur du palais constitue un dédale de salles luxueuses, ornées de peintures et d'éléments décoratifs, de sculptures et d'objets cérémoniels. Dans la salle privée du Durbar, la salle des audiences particulières du maharaja, des incrustations en ivoire à l’effigie de Krishna décorent les portes en bois de rose.

La salle publique du Durbar, la dernière pièce de la visite; ouverte sur l'extérieur, permet de contempler les jardins à travers les arcades.

On y discerne l’influence des trois religions : le plafond en vitraux représente la chrétienté, les sculptures en pierre autour du plafond sont hindoues et le balcon sous le toit (la traditionnelle galerie des femmes) arbore des arches de style islamique.

 

Si la plupart des voyageurs viennent pour son palais classé au patrimoine mondial, la ville est également réputée pour ses soieries, son bois de santal et l’artisanat qui en découle et ses encens de qualité.

 

Mardi 23 janvier 2018  Train pour Ooty, 2240 m couvert puis soleil   25° / 10°

Nous établissons notre bivouac sur le parking de la gare de Mettupalayam, point de départ du “Nilgiri Mountain Railway” (chemin de fer des monts Nilgiri).

Cette ligne de chemin de fer de montagne, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, constitue le meilleur moyen pour rejoindre les stations de montagne de Coonoor et Ooty à plus de 2200 m d'altitude.

Notre petit train (4 wagons seulement) part à 7h10, mais comme nous n'avons pas pu réserver la veille, nous devons faire la queue sur le quai dès 6h du matin pour espérer avoir une place assise.

 

Poussé par une locomotive à vapeur, il utilise un système à crémaillère pour gravir les pentes les plus fortes.

Il peine, il souffle, il fume et tous les 7 ou 8 km il faut s'arrêter pour faire le plein d'eau. 3h30 pour rejoindre Coonoor ( 29 km), la première étape du parcours !!!!

Le train traverse quelques villages et grimpe à l'assaut de magnifiques paysages de montagnes et de plantations de thé.

Fondée par les Britanniques au début du XIXe siècle pour servir de résidence d’été au gouvernement de Madras, la station d'Ooty ne cesse de se développer sur les coteaux environnants.

A  2250 m d'altitude, dès que le soleil se couche, la température chute brusquement, mais au petit matin, lorsque le soleil réchauffe l'atmosphère, nous prenons un agréable petit déjeuner sur la terrasse de l'hôtel qui domine le lac Ooty.

Pour redescendre, nous prenons le bus, plus rapide et pas besoin de réserver ni d'arriver 2 h à l'avance !!!!!

Nous faisons une courte étape à Coonoor et visitons la Highfield Tea Factory qui à cette saison tourne au ralenti.

 

Comme dans de nombreux états, en 2014 de nombreux noms de villes anglophones ont été indianisés : Bombay devient Mumbai, Mysore - Mysuru, Bénarès - Varanasi, Madras - Chennai, Cochin - Kochi.....et depuis les deux noms cohabitent !

 

Vendredi 26 janvier 2018    Kochi, ciel bleu voilé  32° /  28° très humide, grosse averse dans la nuit.

Le Kerala est un État qui épouse le rivage de la mer d’Oman à la pointe Sud Ouest de l’Inde où le drapeau du parti communiste flotte un peu partout et pourtant, la région à l'air plus riche - belles maisons entretenues, files ininterrompues de voitures, nombreux 4x4....mais pour les poubelles, c'est toujours pareil, ça fait 2 jours qu'on se trimballe les nôtres sans savoir où les déposer....on va être obligé de faire comme eux .....

La route est toujours pareille, dangereuse et surpeuplée.....ah non, il y a quand même une amélioration - on ne voit plus de vaches sur la route, dans les champs non plus d'ailleurs. Est ce à cause du climat tropical !

 

Port naturel protégé sur la côte tropicale de Malabar, Cochin prend son essor au début du XVe siècle, avec le commerce du poivre cultivé sur les versants des Ghats (Monts). Les marchands du monde entier y font escale, assurant la puissance des rajas locaux. Ils trouvent des alliés de choix avec les Portugais, qui s’implantent là en 1498. Suivent les Hollandais (1595) puis les Anglais, un siècle plus tard.

Nous établissons notre bivouac près de terrain de foot du quartier historique de Fort Cochin sur la presqu’île de Mattancherry. Un bivouac trouvé par Guy Bazin il y a plus de 10 ans !!!

Le bivouac est calme, mais les moustiques excités et la chaleur humide perturbent notre sommeil. Nos amis Thierry et Michèle trouvent refuge dans un hôtel tout proche.

 

On a eu beau chercher, mais malgré son nom, le quartier de Fort-Cochin n'abrite aucun fort. Il abrite de petites plages sablonneuses qui se prêtent surtout à la contemplation du ballet des passants et des tankers.

Introduits dans les années 1400 par des marchands chinois,  les carrelets chinois suspendus à des perches, essentiellement utilisés à marée haute, requièrent au moins quatre hommes pour manœuvrer les contrepoids.

Si les techniques modernes les rendent moins rentables, ces filets de pêche  continuent d'être manœuvrés pour le plus grand plaisirs des touristes.

Une promenade très fréquentée longe le rivage de Mahatma Gandhi Beach jusqu’aux carrelets chinois et au marché au poisson. Le long de la promenade, trône toujours les restes d'anciennes machines à vapeur qui alimentaient  les grues de déchargement.

La police féminine, dans leur petite camionnette rose, veille sur les touristes qui déambulent en nombre sur la promenade Gandhi. L'endroit est pourtant particulièrement sale, mais la municipalité semble travailler à son nettoyage !!!!

 

Le pressing municipal qui entretient le linge des hôtels a conservé ses méthodes traditionnelles ; battage du linge, séchage en plein air sur des cordes vrillées qui remplacent les pinces à linge et repassage au fer à charbon de bois.

De son passé exceptionnel, la ville a gardé une diversité que l’on ne trouve nulle part ailleurs en Inde. Ici se côtoient synagogue, églises, temples, demeures portugaises des XVe-XVIe siècle et vestiges du Raj britannique.

 

À environ 3 km au sud-est du quartier de Fort-Cochin, Mattancherry était autrefois le quartier du marché et le centre du négoce des épices. On y voit encore de nombreux petits entrepôts délabrés, d’où s’échappent des effluves de gingembre, de cardamome, de cumin, de curcuma, de safran et de clous de girofle.

Aujourd’hui, le quartier de Mattancherry abrite pléthore de boutiques d'épices et de grands magasins d’antiquités et de souvenirs tenus par des Cachemiris.

On a bien proposé de ramener des poudres de couleurs à nos petits enfants pour faire des dessins sur les trottoirs, mais leur mère ne semble pas trouver que se soit une très bonne idée !!!!

 

Dimanche 28 janvier 2018  Alappuzha,  ciel bleu    35°  /  23°

Au Kerala, un vaste réseau de lagunes, des rivières et de canaux sinuent le long du littoral de la mer d'Oman - naviguer sur les backwaters constituent l’un des principaux attraits du Kerala.

Le centre-ville désordonné d'Alappuzha (Alleppey), doté de quelques canaux, est loin d’être une “petite Venise orientale”. Il faut s’éloigner vers les backwaters, pour découvrir une ville verdoyante noyée par les bras d’eau et les paysages de rizières, où la vie est rythmée par le va-et-vient des pirogues, des navettes et des house-boats.

Bien avant l’apparition des routes, ces cours d’eau servaient de voies de circulation, et pour beaucoup de villageois, la barque, la pirogue ou la navette fluviale sont encore les principaux moyens de transport.

 

Nous quittons Kochi de bonne heure afin d'espérer embarquer dans un house-boat dans la matinée. A peine arrivés à Alleppey nous sommes assailli par les rabatteurs..Avant toute réservation, Thierry et Michèle vont inspecter le navire.

Départ vers 11h, nuit à bord et retour le lendemain vers 9h. Notre house-boat comprend un salon extérieur sur pont avant et 2 chambres doubles avec salle de bain. La propreté des draps et des bains laissent à désirer....enfin on est en Inde !!!!Un pilote et un cuisinier nous accompagne et les repas sont plutôt copieux.

Notre navigation sur les backwaters traverse des lacs peu profonds bordés de palmiers et de rizières, emprunte d’étroits canaux ombragés qui permettent dé rejoindre des villages isolés.

A l'étape du soir, nous devons suivre la rive du lac, nous accrocher au grillage pour rejoindre la jetée où se rassemble toute l'activité - oh pas grand chose -quelques bateaux à quai, et un petit commerce.

La location de House-boats est le plus gros business du Kerala. Alleppey possède un vaste réseau de canaux et plus de mille house-boats, alors, aux heures de pointe, c'est un peu l'embouteillage !!!!!

 

Mardi 30 janvier 2018  Kerala - Varkala beach,  ciel bleu, 34° /  23°, eau 30°

A peine descendus du house-boat, nous roulons une centaine de kilomètres vers le Sud pour rejoindre la station balnéaire de Varkala. Nous sommes tellement pressés de rejoindre la plage qu'on en à oublier de faire un détour par Kumily pour assister à la toilette et au repas des éléphants !!!

Arrivés à Varkala, nous empruntons de toutes petites routes (Claude va voir à pied si ça passe) pour rejoindre un point de bivouac qu'on nous a indiqué sur la falaise au nord de la plage.....on trouve pas vraiment le parking et la plage est inexistante à marée haute !!!! 

Nous rejoignons Varkala beach, et trouvons un parking tranquille sur la falaise avec vue imprenable sur la plage. Varkala est le seul endroit dans le sud du Kerala où les falaises tombent à pic dans la mer d'Arabie. A part 3 ou 4 restaurants le long de la plage - de dizaines restos, magasins et hébergements - s'alignent sur toute la longueur de la plage, mais au sommet de la falaise.

Nos amis trouvent facilement une guesthouse à 2 pas de notre bivouac et le propriétaire, sympathique, nous invite à faire le plein d'eau chez lui..

Tous les matins, le parapentiste français qui fait des baptêmes, vient nous saluer.

Mais ici, comme bien souvent, les déchets tapissent notre parking - c'est vraiment dégoutant - et comme il n'y a aucune poubelle et que nous ne voulons pas aggraver la situation,  nous sommes obligés de faire des feux pour les bruler

L'Eclipse de lune totale du 31 janvier 2018 vue de notre bivouac à Varkala

Saloperie de clébards qui la nuit, viennent en meutes hurler  au cul du camping-car. Il faut dire que durant la journée, des "mémé à caniche" nourrissent des dizaines de chiens qui errent et chient sur la plage et après une  bonne sieste aux heures les plus chaudes, ils ont une pêche d'enfer pour nous pourrir la nuit !!!!

La plage est agréable, propre, l'eau à 30°, mais les énormes rouleaux rendent la baignade acrobatique - il faut viser juste pour entrer ou sortir de l'eau sans se faire lessiver !

 

 

Tous les matins, les pêcheurs partent au large sur leur frêle embarcation - et cette fois ci le coup de filet est réussi - ce qui n'est pas toujours le cas !

 

La forêt tropicale n'est jamais bien loin. On a trouvé un joli petit chemin pour aller faire les courses au "supermarché" au sommet de la colline.

 

Varkala Beach, également connue sous le nom de Papanasham Beach, attire de nombreux visiteurs tant pour les loisirs que pour des raisons religieuses.

Le temple "Janardana Swami" situé près de la plage est célèbre pour un festival de 10 jours organisé deux fois par an.

Tous les matins, sur cette plage sacrée de Papanasham, les fidèles hindous viennent apporter des offrandes à leurs défunts, assistés de prêtres qui s’installent sous des parasols. Le mot Papanasham signifie laver les péchés. Les Hindous croient qu'un bain dans ces eaux lave de tous les pêchers.

D'autres ont des solutions plus radicales ....Les festivals Hindous sont impressionnants....afin de laver leurs pêchers, ils sont prêts à tout les sacrifices - flèches dans les joues, dans le corps, dans les bras, etc. Les processions, accompagnées de tambours et de musiques assourdissantes  défilent dans les rues durant des heures.

Certains préfèrent se pendre au bout de longues perchent de bambou fixées sur le toit d'un camion qui avance au rythme des tambours.

Certains préfèrent la balançoire.....et pour ceux qui veulent en faire  profiter leur enfant, ils peuvent s'accrocher (c'est le terme exact) une balançoire  sous le corps et balancer la marmaille !!!!!

 

Dimanche 4 février 2018  ciel bleu   32° /  24°

Ce matin, Michèle et Thierry nous ont quitté pour rejoindre la France, pour eux les vacances sont terminées.

Dans l'après midi, nous prenons un tuc-tuc pour rejoindre un petit village dans lequel se déroule un "pooram", un festival hindou, à la fois rite religieux dédié à Shiva et compétition esthétique.

La procession est précédée par un groupe de femmes qui tiennent des ombrelles multicolores au dessus de leur tête.

Les danseurs et autres artistes sont accompagnés par de violents battements de tambour qui nous font penser aux "tambours du Bronx".

En l’honneur du dieu Ganesh, un éléphant carapaçonné d'une coiffe d'or, porte sur son dos 2 brahmanes torse nu et sert de véhicule à la divinité. Il s'arrête devant chaque maisons où les femmes lui ont préparé de nombreuses offrandes.

 

Lundi 5 février 2018   Route vers Madurai  35° / 30° ciel bleu à nuageux

Nous quittons la province du "Kerala"  pour rejoindre le "Tamil Nadu" (le pays Tamul) qui couvre toute la région Sud Est de l'inde et dont les côtes remontent jusqu'au Nord de Pondichéry.

Nous traversons les Ghats occidentaux, une chaine de montagne qui démarre juste après de l'étroite plaine côtière de la mer d'Arabie. Les collines boisées de tecks, de bananiers et d'arbres à caoutchouc laissent bientôt la place aux plaines de riz et de canne à sucre.

La route est sinueuse et en bon état, mais les zones urbaines qui se suivent inlassablement font fondre la moyenne. Cette végétation luxuriante laisse rapidement place à une étendue de terre rouge, genre savane africaine où paissent quelques troupeaux de brebis.

Madurai, la "cité du nectar" - le mythe veut que Shiva ait fait couler sur la ville des gouttes de nectar (madhuram) de sa chevelure, d’où le nom de la ville

Arrivés en début d'après midi, nous établissons nos quartiers dans la cour du "Tamil Nadu Hôtel"....Côté pile, c'est plutôt accueillant, mais côté face, c'est moins romantique, ça ressemble plutôt à un dépotoir - c'est là qu'ils stockent le mobilier cassé, les déchets auxquels ils mettent ensuite le feu -  tout ça pour  7, 50 € la nuit - un peu exagéré, mais on n'a pas envie de perdre notre temps pour chercher autre chose.

Et pas de chance, on  passe la première moitié de la nuit à se faire piquer par les moustiques, et la deuxième à essayer de les chasser - des tous petits, presque invisibles, mais qui piquent bien et qui font mal.....(je traduis en clair les propos d'un ami africain qui nous disait " que les moustiques piquent mal".

Scènes de vie à Madurai que des petites échoppes et de nombreuses sur les trottoirs.

 

Le Tamil Nadu recèle les temples tamouls les plus spectaculaires du pays et sa population hindoue se montre particulièrement fervente. Les quelques 5 000 temples de l’État attirent en permanence une foule de fidèles pour les offrandes ou prières. Parmi les multiples divinités hindoues, Shiva est le dieu à qui sont dédiés le plus de temples tamouls.

Le Temple hindou de Sri Meenakshi (XVIIe siècle) est la demeure de la déesse guerrière Meenakshi, un avatar de Pârvati, l'épouse de Shiva. C'est un complexe de 6 ha entouré de douze gopuras monumentaux, ces hautes tours/portails incrustées de sculptures de dieux, déesses et de démons peintes de couleurs vives. Le gopura sud qui s'élève à 60 m en compte 1511 à lui seul. (33000 en tout !)

L'étang du lotus d'or, est entouré de galeries et ses eaux sont considérées comme sacrées.

Dans les légendes tamoules, le bassin est censé juger la valeur d'un livre : les auteurs placent leurs œuvres dans le bassin et les travaux mal écrits sont censés couler et ceux de qualité, flotter.

 

La salle aux "mille piliers" construite en 1569, contient en fait 985 piliers sculptés. Chaque pilier de la salle est une sculpture originale de style dravidien.                     

La salle du "temple-arbre"  présente plusieurs représentations de Shiva sculptées ainsi que la fameuse sculpture du Mariage de Mînâkshî. Un mât en or avec 32 sections symbolise la colonne vertébrale humaine et est entouré par divers dieux.


 

Mercredi 7 février 2018   ciel bleu , courant d'air agréable  32° /  20°  mer 32°

Après 200 km de bonne route, nous rejoignons la côte Sud / Est de la péninsule indienne. A partir de Ramanathapuram, nous roulons sur presqu'ile qui s'enfonce profondément dans la mer en direction du Sri Lanka.

Nous arrivons à Rameswaram, une bourgade de pêcheurs sur l'île de Pamban, reliée au continent par un pont routier et ferroviaire de 2 km de long.

 

Pour le bivouac nous trouvons un bel emplacement au bord de la plage sous les cocotiers - tellement dessous, qu'on se déplace un peu pour ne pas prendre une noix de coco sur les panneaux solaires.

Cocotiers qui se balancent au vent, sable blanc, mer transparente d'un bleu caraïbes, eau à 33°, enfin une belle plage !!!!

 

En quittant Rameswaram, pour aller au bout de la presqu'ile, nous sommes bloqués par une nième procession - pèlerinages, processions, prières, offrandes - c'est fou ce qu'ils sont occupés ces hindous !!!!  on se demande même s'il leur reste un peu de temps pour bosser !!!

 

La presqu’île qui s’étend sur 22 km au sud-est de Rameswaram se rétrécit, à mi-distance, pour ne plus former qu’une étroite bande de dunes de sable, à l’extrémité de laquelle se dresse la ville fantôme de Dhanushkodi.

Autrefois port prospère, Dhanushkodi fut dévastée lors d’un gigantesque cyclone, en 1964. Reste encore les ruines de sa gare, de son réservoir et de son église.

Depuis, les pêcheurs se sont réinstallés dans  des baraques couvertes de palmes.

Dhanuhkodi est pour beaucoup d'hindous, de l’étape finale d’un long pèlerinage. L’endroit revêt un aspect particulièrement magique au lever du soleil, quand les fidèles se rassemblent pour la puja.

Shiva est habituellement représenté par un phallus stylisé, appelé  linga, symbole de création associé au yoni, une dalle de pierre représentant l'organe féminin, la matrice du monde. Pendant que les hommes arrosent le sexe féminin, les femmes érigent des dizaines de phallus dans le sable.

Sur une longueur de 30 km, l’Adam’s Bridge, une chaîne de récifs, d’îlots et de bancs de sable qui s’étirent vers l’est, relient presque l’Inde à l'ile de Sri Lanka.

On avait prévu de bivouaquer sur le parking au bout de la presqu'ile, mais à 18 h les flics viennent nous dire que cette dernière portion de route est fermée la nuit et qu'il faut dégager -

On retourne donc jusqu' au village fantôme de Dhunashkodi et prenons la seule piste qui quitte la digue. Après un kilomètre de piste, nous arrivons dans un village de cases de pêcheurs - les gens nous regardent un peu surpris mais nous saluent gentiment - nous repérons un endroit plat au bord de la mer qui conviendrait - mais une nuée de gamins s'abat sur nous en réclamant des stylos (on se croirait en Afrique) - on sent que vu le nombre, ça va être ingérable - on les saluent et nous rejoignons notre bivouac à Rameswaram.

 

Vendredi 9 février 2018, aujourd'hui, notre petite Stella fête ses 3 ans.

Ce matin (8h), ce sont les écolières qui nous réveillent - elles viennent prendre leur  petit déjeuner à l'abri de nos cocotiers, puis les pêcheurs reprennent leur activité principale, à savoir démêler leurs filets !!!!!

Je profite de l'eau chaude (32°) et transparente pendant que Claude communique (en whatsApp) avec d'autres voyageurs qui circulent en Asie....  - peut-on laisser notre Sprinter plus de 6 mois au Népal - la route de la Thaïlande se rouvre-t-elle un peu ou peut passer de Birmanie au Laos ? Autant de questions qui nous préoccupent pour organiser la suite de notre voyage !!!

 

Aujourd'hui, on a cassé la tirelire - 1 € par personne pour cette petite croisière dans la baie de Rameswaram avec une vue exceptionnelle sur le temple.

Le temple de Ramanathaswamy est un important lieu de pèlerinage où les hindous viennent prier à l’endroit où un dieu vénéra un autre dieu. Édifié entre le XVIe et le XVIIIe siècle, il se distingue par ses longs couloirs aux mille piliers (1212 exactement) de toute beauté, dont celui de 200 m est le plus long du monde.

Ici, ils ne sont pas avares avec l'eau bénite - c'est avec des seaux pleins d'eau qu'ils bénissent les fidèles pourtant tout habillés !!!

Avant de rentrer dans le temple, nous avons du laisser les appareils photo et Smartphone à la consigne, ainsi que les chaussures - mais avec le sol sale et mouillé et les biquettes qui viennent chier dans les allées, on a les pieds (et les chaussures par la suite) qui sentent la vase ....un peu comme l'eau qui sort de notre boiler d'eau chaude !!!! Affaire à suivre...

Nous reprenons la route qui longe le golfe du Bengale en direction de Pondicherry - la route est belle et la circulation tranquille. Entre les vaches, les bœufs,  les chèvres, les ralentisseurs, les chicanes et les agglomérations qui se succèdent, la moyenne reste faible - en s'en fout, on n'est pas pressé......

 

Village de pêcheurs sur le golfe du Bengale......Vous trouvez que c'est sale - non, en Inde c'est souvent comme ça et en plus, nous on a l'odeur !!!!!

 

Dans les petits villages, la corvée d'eau est encore d'actualité et il faut souvent attendre que l'unique robinet soit alimenté.

Cette région côtière extrêmement plate et ensoleillée se prête bien à la récolte du sel -  un peu comme chez nous en Camargue, mais en plus artisanal quand même !!!!

 

En passant vers Vailankanni, nous faisons un détour pour aller voir la Basilique de Notre-Dame de la Bonne Santé. Depuis quelques lointains miracles, c'est un lieu de pèlerinage important pour de nombreux dévots et mystiques de toutes confessions. Des hindous viennent souvent se recueillir dans les églises, lieux sacrés donc favorables aux prières.

Velankanni a intégré une tradition hindouiste qui est celle de se raser la tête une fois exaucé le vœu prononcé à l'adresse d'un dieu

 

Nous bivouaquons sur un no mans land près de la "plage" de Karaikal, mais la nuit, les moteurs des "pétrolettes" des pêcheurs sont bruyants et la journée la baignade est dangereuse et interdite - les panneaux parlent d'eux même....

Déjeuner, (épicé !) au Seagulls Restaurant et pendant qu'on attend notre "Biryani Chicken", Claude enlève les scotchs de protections qui datent de la construction (plusieurs années). On aurait souvent envie de leur botter le C.. pour qu'ils mettent de l'ordre. 

 

Les indiens sont souvent sympathiques, mais curieux - d'où venez vous ? par ou êtes vous venus ? comment vous appelez vous ? et bien souvent, ils veulent un selfie et visiter le Camping-car.  Pour les selfies, à partir du vingtième, c'est non - pour les visites, c'est pareil et quant on veut être tranquille, on relève le marche pied pour éviter les visites en "free lance" !!!!!

 

Dans l'après midi, nous rejoignons Tranquebar (20 km), fondée par la Compagnie Danoise des Indes Orientales.

Comme dans de nombreux lieux non touristique, si les hommes se baignent en lungi et moi en maillot de bain, les femmes se baignent toutes habillées, ce qui n'emballe pas vraiment Claude.

C'est dimanche et le parking du Fort Dansborg, qui sert aussi de parking pour la plage est partiellement encombré, mais le soir venu, tout devient calme, sauf ....

fin de nuit agitée : 3h du matin, les chiens qui hurlent - 4h, les coqs qui chantent - 5h le muezzin qui braille - après on a pu se rendormir.....

 

Lundi 12 février 2018    Puducherry   quelques nuages   30° /  24°

Nous reprenons la route côtière, étroite, beaucoup de circulation, conduite acrobatique, mais il n'y a que 130 km pour aller à Puducherry (Pondicherry). L'hôtel "Tourist Home" du gouvernement possède un beau parking, mais tellement bruyant que nous prenons une chambre climatisée.

On part déjeuner en ville et Claude en profite pour acheter 2 grands morceaux de tissu (qu'elle pourra recycler) pour mettre sur les lits, car les draps ne sont pas nickels !!!

La vue par la fenêtre non plus d'ailleurs - lorsque Claude en fait la remarque au manager, il ferme le rideau ....affaire réglée !!!!

 

Pondicherry, devenu un territoire de l'union indienne, resta sous domination française jusqu'en 1954. Dans le vieux quartier français, les rues calmes à l’ombre de demeures coloniales couvertes de bougainvilliers s’organisent de façon ordonnée.

Depuis quelques jours, depuis que nous avons fait le plein d'eau (qui provenait d'un puits) dans une station service, l'eau chaude sent la vase !!!!

J'ai déjà ouvert et nettoyé le réservoir d'eau propre, mais  pour le boiler, c'est une autre histoire .... Nous prenons le CCar pour aller jusqu'à la plage au nord de Pondi dans le but de brasser l'eau du chauffe eau et de vidanger immédiatement pour essayer d'évacuer la vase qui s'y est déposée.

Arrivés sur la plage, nous rencontrons Damien et Emilie, http://durevealaventure2.wordpress.com un couple de jeunes français qui voyagent en Asie depuis plus de 3 ans à bord de leur  Land Rover. D'apéritifs en discutions, l'après midi passe rapidement.

 

Retour à l'hôtel pour refaire le plein d'eau au robinet extérieur que nous avions repéré - pas de chance, il n'y a pas de pression et l'eau ne monte même pas jusqu'au réservoir - reste l'arrosoir que Claude va remplir dans notre chambre - le manager qui la voit passer une dizaine fois s'étonne bien un peu, mais ne dit rien - ça nous occupe quand même une partie de la soirée.

 

Organisation du voyage : 6 mois de voyage - 6 mois en France.

En fait, nous ne sommes pas très organisés - lorsque nous sommes  en France, nous préférons visiter nos amis et nous occuper de nos 4 petits enfants plutôt que de nous replonger dans l'organisation de la prochaine étape.

Durant l'été, nous décidons seulement quels sont les pays que nous allons visiter lors du prochain périple hivernal, ce qui nous permet de faire les visas, d'acheter les  guides et les cartes utiles - nous recherchons aussi un pays accueillant qui nous autorise à y laisser le véhicule durant nos 6 mois de "vacances" en France. Damien vient de nous informer qu'on peut laisser le véhicule en Thaïlande pour une durée indéterminée à condition de payer une amende forfaitaire acceptable - encore faudrait-il que nous puissions renter dans ce pays - avec les nouvelles lois, c'est pas gagné !!!!.

Pour le reste, on fait un peu au jour le jour. On lit le guide (Lonely Planet) et on prévoit nos étapes 3 ou 4 à venir - sans pour autant fixer de dates, qui dépendent des rencontres, des manifestations ou de notre envie.

Mais ce matin, nous avons acheté notre billet d'avion Katmandou / Genève (sur internet) pour la fin mars, et nous sommes encore à plusieurs milliers de kilomètres du Népal où nous voudrions bien arriver vers mi mars pour organiser le "storage" du CCar - alors il nous  faut programmer les étapes avec un peu plus de précision.

 

Mardi 14 février 2018 Auroville    Ciel bleu  28° / 24°

En 1964, nait le projet d'Auroville (du nom du Yogi indien Sri AURObindo), réaliser une ville ou hommes et femmes de tous pays puissent vivre en paix et en harmonie au-dessus de toute croyance de toute politique et de toute nationalité.

La ville située à 12 km de Pondicherry compte actuellement 2500 habitants (52 nationalités). La Mère, une française qui dirigeait l'Ashram de Sri Aurobindo, communauté qui s'était formée autour du yogi du même nom, fut la force inspiratrice de la fondation d'Auroville.

 

Charte d'Auroville :

1 - Auroville n'appartient à personne, elle appartient à toute l'humanité. Mais pour séjourner à Auroville, il faut être le serviteur volontaire de la Conscience Divine.

2 - Auroville sera le lieu de l' éducation perpétuelle, du progrès constant et d'une jeunesse qui ne vieillit point.

3 - Auroville veut être le point entre le passé et l'avenir. Profitant de toutes les découvertes extérieures et intérieures, elle veut hardiment s'élancer vers les réalisations futures.

4 - Auroville sera le lieu des recherches matérielles et spirituelles pour donner corps vivant à une unité humaine concrète.

Les pionniers d'Auroville ont planté 3 millions d'arbres, construits des sources énergies renouvelables, crées des magasins, restaurants, hôpitaux, écoles .....

La communauté fournit 6000 emplois qui font vivre la plupart des villages environnants.

Nous déjeunons au restaurant et passons le reste de la journée à flâner dans la ville (du moins les endroits autorisés), car ici tout est parfaitement organisé, surveillé, entretenu et propre; parking, voies piétonnes, pelouses, magasins, restaurants.....

 

Le Matrimandir, l'âme d'Auroville, veut être un lieu consacré à la Mère Universelle concept ancré dans la tradition hindoue.

Un bâtiment fabuleusement beau qui rayonne au cœur de la cité. Commencé en 1971 et terminé en 2007 soit 36 ans plus tard, il mesure 36 m de diamètre et 30 m de haut.

Nous aurions bien voulu visiter l'intérieur qui d'après les vidéos reçoit un superbe éclairage à travers ses tuiles dorées, mais la demande est telle qu'il faut réserver plusieurs jours à l'avance.

La matinée commence bien - nous quittons Auroville par une petite route de campagne qui serpente au milieu des villages aux maisons de chaume.

Nous rejoignons l'autoroute qui traverse des rizières, des rizières et encore des rizières - sur les conseils de Damien et Emilie, Claude écrit "foreigner - no fees" sur un papier et le présente aux nombreux péages - bon ça marche pas à tous les coups, mais 2 fois sur 3 on ne paye pas !!!!!

Comme ça roule bien, on se dit qu'on va rouler jusqu'à 17h pour avancer un peu et s'arrêter dans une station service. A partir de la, ça se gâte - soit les stations sont trop petites, soit elles ne veulent pas de nous, (ni des camions d'ailleurs) soit elles sont bourrées de camions - puis la nuit tombe, gros bouchon à Vijayawada (1,6 millions d'hab), il est 19h30, on vient de faire 10h de conduite et 600 km (les connaisseurs apprécierons) - enfin une station service, nous accueille - musique à fond, mais on va pas se laisser abattre !!!!

 

Tout pousse dans la région ;  maïs, canne à sucre, riz, cocos et travail de la fibre et même tabac qu'ils font sécher dans des séchoirs chauffés au bois.

Petits métiers au bord de l'autoroute : graisseurs et pneumatiques

 

Hanumān  représenté avec une face de singe, est dans l'hindouisme moderne un dieu très populaire dans les villages.  Il est décrit comme assez fort pour soulever des montagnes, tuer des démons et rivaliser de vitesse avec Garuda, l'oiseau véhicule de Vishnu.

 

Vendredi 16 février 2018   Bheemili    ciel bleu  30° /  23°  mer bleue

Encore une grosse journée de route - surtout qu'on a pris une toute petite route pour rejoindre une plage et qu'on a rien rejoint du tout.

 

Nous arrivons en fin de journée à Bheemili beach, et stationnons, au calme sur le parking d'une administration, mais le calme est de courte durée, une bande de chiens gueulards y ont élu domicile, et j'ai beau les chasser, ils reviennent sans arrêt - pour finir, c'est nous qui décampons. J'ai bien acheté un lance pierre, mais je n'ai pas encore les projectiles !!!! Cinq cent mètres plus loin, un parking de bord de plage nous accueille.

Bheemili, un agréable village de pêcheur situé le long d'une magnifique plage, offre un magnifique front de mer très prisé des touristes indiens le week-end.

Elle est parsemée de cottages au toit de chaume  et d'un cimetière hollandais qui rappele  son passé historique.

Dans la matinée, nous grimpons jusqu'au Narasimha temple (dieu de la protection) d'où la vue sur la baie est magnifique.

 

A Bheemili et bien souvent en Inde, le plus grand commerce dépasse rarement 4 m², et le plus souvent il se tient dans la rue.

Tresseuse d'offrandes                                    Vendeuse de légumes                                 Epicier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Queue à la bijouterie                                         Bijoutier fabricant                                      Bijoutier réparateur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Couturier dans sa cabane                                Repasseur à domicile                                    au travail avec le fer à charbon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendeur yaourts                                                          Boucher volailler                                   Bourrelier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A une dizaine de kilomètres au sud de Bheemili, les monastères bouddhiques de Thotlakonda et de Bavikonda prospérèrent du IIIe siècle av. J.-C. au IIIe siècle de notre ère et possédaient des stupas votifs  et abritaient 150 moines chacun

 

Lundi 19 février  2018   Bhavanapadu  ciel bleu   30° /  20°

Depuis quelques semaines, nous sommes en liaison facebook avec les bretons Philippe et  Céline  https://notbdanslasoie.wixsite.com/letitb qui arrivent du Bangladesh.

Nous avons repris la route jusqu'à Bhavanapadu  beach, un point iOverlander, pour faire la connexion avec eux.

Comme toujours, notre coin de plage / bivouac a besoin d'un bon nettoyage .....

 

On passe beaucoup de temps à gérer les visites - et pas simplement celles des enfants, tout le monde veut visiter, les hommes, les femmes et même les flics - tout le contingent y est passé !!!!

On pensait qu'après un jour ou deux cela serait plus calme, mais les femmes se sont passés le mot et c'est un défilé permanent - j'ai regardé sur internet, il y aurait 2500 habitants, ça promet  !!!!!!!!

Dans le village, les corvées sont nombreuses : corvées d'eau, de bois, de sable.......A noter que pour la corvée d'eau, l'une d'elle qui ne porte qu'un seul récipient - c'est celle qui aide à les poser sur la tête de ses voisines .

La vie au petit village de pêcheurs de Bhavanapadu, les petits magasins ......

Le restaurant du village....si si, la c'est calme, mais le soir au moment du repas ça  s'anime !!!!!

Les petites habitations, la cuisine au feu de bois, le poisson qui sèche et le retour des pêcheurs .....

 

 

Février est la période où les tortues de Olive Ridley viennent pondre sur les plages. Hier soir après le repas, nous sommes allés se promener sur la plage pour essayer de voir les tortues pondre, mais il devait être trop tôt et on a rien vu - Philippe et Céline, plus courageux (ils sont jeunes), ont refait un tour vers 2h du matin, et la, ils ont trouvé des traces, mais les tortues étaient déjà reparties - d'autres ont du venir plus tard aussi - lorsqu'on a demandé ce matin, 6 tortues avaient pondu dans la nuit - pas de bol !!!!!

Du coup, on devait repartir ce matin, mais on a tous décidé de rester une nuit de plus pour retenter notre chance - on va essayer de demander aux "gardiens" qu'ils nous réveillent s'ils voient quelque chose - ça va pas être de la tarte car lorsqu'on leur parle anglais ils nous répondent "Télugu" - la langue locale !!!!

On passe la journée à se baigner et à faire les visites - enfin, pas grand chose. On arrive à acheter des œufs et des bananes dans le village, du coup on fait les crêpes aux bretons....

A minuit et demi, je vais faire un tour et je distingue une tortue qui grimpe la plage - j'appelle les amis, mais lorsque nous arrivons, la tortue a déjà fait demi tour. Elle a commencé à creuser son nid mais n'a pas pondu !!!!!

Afin de limiter la "casse", au petit matin, des villageois ramassent les œufs pondus pendant la nuit et les installent dans la nurserie à l'abri des prédateurs. Cinquante jours plus tard, les bébés émergent du sable et rejoignent la mer durant la nuit.

 

Vendredi 23 février 2018  ciel bleu, 32°  /  19°   mer à 27°

On quitte nos amis, on fait le plein d'eau dans une station service, les courses dans un "supermarché" repéré sur internet (qui est marché mais pas super). Nous aurions bien voulu acheter quelques produits frais comme du yaourts et du fromage, mais dans ce "super" il n'y a même pas de frigo !!!!!

 

J'ai bien cherché sur internet et j'ai fini par trouver qu'à 150 kilomètres vers le Nord,(ça tombe bien, c'est dans notre direction) il y a un "Sea Turtle Nesting Zone" une plage protégée où des centaines de tortues viennent pondre et ce, même durant la journée - et en plus la meilleure période est janvier / février.

 

On enfile des petites routes - dans les villages on roule au pas -  surtout qu'aujourd'hui c'est la fête - les bambins jouent sur la route et on accroche un peu les fils électriques qui sont trop bas !!!!

 

On arrive sur la plage et immédiatement on téléphone à Philippe et Céline - dans l'eau des centaines de tortues approchent du rivage - d'autres sont en train de grimper sur la grève - sur la plage quelques tortues creusent leur nid, d'autres sont déjà en train de pondre - du coup ils font demi tour et pensent arriver à notre bivouac en fin de soirée.

Ce matin, nous nous levons à l'aube pour aller sur la plage - en effet les tortues sont encore plus nombreuses que dans la journée - plusieurs centaines, peut être un millier - mais pas de petites qui vont à la mer - probablement trop tôt dans la saison !!!!

Cette région est le plus grand site de nidification au monde pour les tortues Ridley - elles peuvent être jusqu'à 600 000 à venir pondre durant la saison.

 

Sur le rivage, pas un centimètre de sable vierge - les tortues ont carrément labouré la grève, des traces absolument partout.

La montée a été difficile et fatigante, mais une fois arrivées sur la plage au delà des limites de la marée haute, il faut encore creuser le nid, assez profondément pour éviter que les chacals ne se régalent avec les œufs !

La prochaine fois, il faudrait quand même faire attention et ne pas creuser sur un nid existant !!!!!

Puis c'est la délivrance, une tortue pond 50 à 100 œufs en une demi heure........

Ne reste plus qu'a reboucher le nid à grands coups de nageoire et redescendre vers la mer.....

Il est encore trop tôt dans la saison pour voir le gros des bébés tortues se précipiter vers la mer, seules quelques unes sont nées ces jours ci.

 

Aujourd'hui, il y a un mariage et c'est la fête au village - toilettes apprêtées,  banderoles lumineuses et riz / sauce / poulet pour tout le monde - pas facile pour nous de manger avec les doigts....et pas question de toucher à l'appareil photo ensuite !!!

Dans la nuit - sono à fond, pétards et feux d'artifice perturbent un peu notre sommeil.

 

Dimanche 25 février 2018   Chilika Lake    ciel bleu, encore et toujours   35°  /   24°

On souhaite bonne route à Philippe et Céline "not' B dans la soie" qui partent vers le sud de l'Inde......

 

Nous reprenons la route  pour quelques kilomètres en direction du lac Chilika, un  lac de 70 kilomètres de longueur séparé de la mer par des iles et des presqu'iles reliées entre elles par une digue jalonnée de petits villages d'éleveurs et de pêcheurs

Les paysages très plats et partiellement recouverts d'eau ressemblent beaucoup à la Camargue - de nombreuses cigognes, aigrettes, flamands roses et autres oiseaux y ont élu domicile

 

Pas évident de trouver des bivouacs sympas.  A la campagne, les gens n'ayant pas de voiture, seul quelques sentes non carrossables quittent les nationales, pas de places de villages, pas d'aires de services, pas de coins pique-nique non plus - même pour le repas du midi, il nous faut souvent rouler plusieurs dizaines de kilomètres avant de trouver un stationnement hors poussière, bouses de vaches ou tas d'ordures. Les stations services sont souvent les bienvenues.

Sur des digues qui relient les villages qui émergent des étangs, pas de station service - sur le GPS, Claude repère une digue secondaire qui mène à un "embarcadère" - le parking  fera l'affaire.

Arrivés à Janhikuda, fin de la digue - nous devons donc prendre le bac (30 mn) pour rejoindre Satapada sur la côte Nord-Est et poursuivre notre route. Pour les motards, une grande barque  traversière suffit.

 

Mardi 27 février 2018  ciel bleu, chaud,  35°  /  24°

Après une nuit à Satapada, nous traversons de nombreux villages d'agriculteurs / pêcheurs / éleveurs - les villages sont touche à touche, heureusement qu'il y a des panneaux pour s'y retrouver !!!!

 

Nous arrivons rapidement à Puri - qui se prononce "pouri" - mais pas si pourri que ça, puisque qu'il y a des conteneurs à poubelles et un magasin "Reliance Fresh" qui nous permet de refaire de grosses provisions - fromage, yaourts, beurre, boissons, confitures, lait - denrées difficiles à trouver par ailleurs. Pour les œufs, on a du chercher pendant 2 jours et pour le PQ, s'est pas gagné - on va bientôt être obligé de faire comme eux !!!

Puri est l'une des 7 villes saintes de l'Inde où le temple de Jagannath attire des millions de pèlerins. Il y a un monde fou sur la plage - que des touristes / pèlerins indiens - et comme les femmes se baignent toutes habillées, elles doivent étaler leurs saris sur le sable pour les faire sécher.

Chaque année, le festival "l'art du sable" est une des nombreuses manifestations organisée par la municipalité de Puri.

Depuis la semaine dernière, les grosses chaleurs sont de retour - pour les bivouacs, on essaye donc de trouver des endroits dégagés (et calmes si possible) pour profiter de la brise marine qui rend les nuits plus fraiches.

Bivouac            recto                                                                                  verso

Aujourd'hui j'ai pas mal de boulot sur l'ordinateur - trier les photos, mettre le site à jour - je dois aussi rassembler des documents dont notre fille à besoin et pas de chance, la connexion internet est intermittente.

 

Dans l'après midi, nous allons jusqu'au village de Konark afin de visiter le temple du soleil. Nous repérons un parking qui devrait être parfait pour le bivouac - quelques restes de pique nique, des foyers consumés - bref, rien d'extraordinaire.....

Vers 20 h, un bus arrive, puis 2, puis 3, 7 en tout - les passagers (indiens) descendent, viennent pisser sur nos roues, chier un peu plus loin et s'installent  autour de nous, allument des feux, sortent les popotes et préparent les casses croutes - ça discute, ça piaille, ça pue la fumée - on se casse un peu plus loin, sur le parking du restaurant voisin !!!!

Au petit matin (ils ont tous dormi dans les bus), ça recommence - popote, feu de bois, petit déjeuner - une petite trempette dans la mer pour se purifier (ils en ont bien besoin) puis séchage des saris, des culottes, des soutiens gorge sur le trottoir jusque devant le camion - quand on veut partir, un coup de klaxon et les femmes dégagent avec leurs oripeaux.

Drôle de pays, drôle de gens, drôle de mœurs !!!!!!!

Le sublime "Sun Temple" de Konark (patrimoine mondial de l'Unesco) fut édifié au milieu du XIIIe siècle.

L’ensemble du temple représente le char cosmique de Surya, dieu du Soleil. Vingt-quatre gigantesques roues en pierre (3 m de diamètre) symbolisant les heures de la journée sont sculptées autour de la base et sept puissants chevaux (enfin, ce qu'il en reste) qui symbolise  les jours de la semaine, tirent le temple.

On croirait pas comme ça, mais il y a 800 ans, il y avait déjà des acrobates.....

 

Lorsque nous revenons à notre bivouac / plage de Puri, nous y trouvons Ani Srivatsa et son camion, un Leyland DAF - une longue histoire, un mec pas ordinaire - lui est Américain-Indien, son camion est britannique, acheté au Botswana à un Sud-Africain.

Il y a quelques années, il a fait le choix de donner un rein à son frère condamné - depuis, il sillonne l'Inde et ainsi que d'autres pays  afin sensibiliser les populations aux dons d'organes, par l'intermédiaire de conférences.

 

Vendredi 2 mars 2018  Puri    ciel bleu   32°  /   24°  eau 29°

Aujourd'hui, c'est le "Holi Festival" qui commémore la victoire du bien sur le mal, il aussi marque la fin de l'hiver et l'abondance des prochaine récoltes.

Aussi appelé le "Festival des couleurs" - les gens passent la journée à se barbouiller avec des poudres de couleurs et à  en jeter sur le visages des autres -  difficile d'y échapper - même Google s'y est mis !!!!!! En fin de journée, en plus d'être colorés, ils sont tous bourrés !

La peinture est tenace, même après un bon bain lessivé par les déferlantes, il faut encore frotter pour tout effacer.

 

 

Dimanche 4 mars 2018  en route vers Bénarès  ciel bleu   39°  /  20°

Ca fait 2 jours qu'on roule et ça n'avance pas beaucoup - Ca commence sur une belle autoroute - oui je sais, y a des voitures qu'arrivent en face -   et ça continue par une piste !!!!

Les nombreux villages embouteillés par les motos et les tuc-tuc nous ralentissent constamment - les ralentisseurs aussi - parfois invisibles mais jamais indolore - on a fait un vol plané qui nous a vidé les placards arrières et mis le WC en panne !!!!!!

Nous venons de passer le tropique du cancer, fini les paysages tropicaux - En attendant la mousson pour cultiver le riz, les jeunes sont de corvée de bois pour faire chauffer la "soupe"..

 

Hier soir, nous avons fait étape sur un no mans land près d'un village - et immédiatement les curieux sont arrivés - un selfie par ci, un selfie par la et toujours les mêmes questions - et encore on a eut de la chance, il n'y en a qu'un ou deux qui baragouinaient 2 ou 3 mots d'anglais - ça été vite réglé !

 

En Inde, la route n'est jamais monotone -  entre les jeunes qui font la fête sur le toit du bus,  les camions d'une autre époque qui suffoquent et les villages "Africains" qui défilent sous nos yeux,  il y a de quoi faire.

 

Ce soir nous bivouaquons sur une station service, ce sera peut être plus bruyant qu'hier, quoique, nous n'avions pas vu qu' il y avait une voie ferrée et un passage à niveau non protégé à proximité et les trains ont klaxonné toute la nuit !!

Encore un bivouac sur une station service, pourtant on pensait bien arriver à Bénarès (Vârânasî) aujourd'hui, mais la route ou plutôt les indiens en ont décidé autrement - 30 km/h de moyenne, 220 kms en 7 heures et on ne s'est pas ennuyé !!!!!

Des milliers de camions circulent jour et nuit sur l'autoroute Calcutta / Bénarès,  Au niveau du pont sur le Gange, suite à des travaux, il y a un rétrécissement sur nos voies d'autoroute et ça a commencer à ralentir méchamment - du coup, tous phares allumés, les bus, les voitures et les tuk-tuks font demi tour et empruntent les voies d'en face, à contre sens -  le résultat ne se fait pas attendre, les voies d'en face sont bloquées - donc ceux d'en face, pas plus cons (mais pas moins) que les autres, font pareil et nous arrivent en face - vous me suivez toujours - bref,  voilà comment bloquer efficacement une  autoroute dans les 2 sens. Put ...., y sont forts ces indiens !!!

Y en a un qui m'a fait "manger" le trottoir avec son tracteur.....lorsque je l'ai enfin redoublé, il a bien compris que je n'avais pas apprécié et s'est tenu à distance.

Et que font les flics me direz vous - et bien ils s'assoient à l'ombre, se grattent la tête et réfléchissent.... A l'heure qu'il est, alors qu'il fait bientôt nuit, ils doivent toujours être dans la même position !!!!

 

Mardi 6 mars 2018  Vârânasî   ciel bleu 32°  /  20°

Aujourd'hui, petite distance (100 kms), mais longue étape. Des travaux à n'en plus finir  sur l'autoroute, une circulation démentielle dans Vârânasî (Bénarès), des barres de hauteurs trop basses puis des ruelles trop étroites avec virages à angle droit - les motos croisent difficilement et les voitures qui arrivent en sens doivent reculer - la galère - et pour finir, juste une petite rayure sur le bas de caisse faite par un motard qui voulait, mais qui ne pouvait pas passer !!! (Pas de photos des rues étroites - trop stressés).

Arrivés en ville, le bivouac donné par nos amis voyageurs, sur le parking de l'hôtel Surya est impossible - soit disant à cause d'un mariage - en fait, on pense que ça ne les intéresse plus - pas bien loin, on trouve une  rue en cul de sac pour bivouaquer, c'est pas top, mais c'est tranquille ! Heureusement qu'on a pas tenté de rejoindre le bivouac hier soir.

Vârânasî est une ville mythique et mystique, elle est pour les hindous, ce qu'est la Mecque pour les musulmans.

A 7 h du matin, (voir page pratique) alors que le jour se lève, notre barque glisse dans une légère brume qui enveloppe le Gange. Sur les quelques kilomètres de ghâts (marches qui descendent au fleuve) qui longe le Gange, des milliers de pèlerins viennent se "purifier" dans le très pollué fleuve sacré.

Autour d'eux, des hommes lavent leur linge ainsi qu'eux mêmes, d'autres lavent les buffles sacrés, tandis que des troupeaux de vaches - tout aussi sacrées - plongent dans l'eau opaque pour se rafraichir.

C'est à cette heure matinale que la lumière douce nimbe les palais des Maharajas, les temples hindous et les ashrams qui surplombent les ghâts.  Le Manmandir Ghat, palais du Maharaja de Jaïpur et de la Maharanni Gayatri Devi  (lire : Une princesse se souvient) date de 1600.

 

Lorsque le soleil devient intense, il est temps de se perdre dans les ruelles exigües de la vielle ville - les commerçants ouvrent leurs minuscules échoppes, les livreurs livrent le bois pour les buchers et les vaches viennent se nourrir auprès des habitants. Mieux vaut garder la tête basse, pas tant pour fuir le regard des vendeurs que pour éviter de marcher dans les bouses encore fraiches !

 

Toute l'année, les pèlerins viennent pour se baigner dans les eaux sacrées du Gange ou pour y mourir, car mourir à Vârânasî, c'est  la promesse d'accéder à la vie éternelle. Pour les hindous,  la purification du corps et de l'âme se font par l'eau et par le feu.

Chaque jour, 200 à 300 cadavres sont brulés sur le Manikarnika Ghat.  D’énormes tas de bois s’empilent au sommet du ghât et chaque bûche est pesée pour évaluer le coût du bûcher.

Après avoir été immergé dans le Gange, le corps est posé sur le bûcher. Un brahmane (prêtre hindou) effectue les derniers rituels avant qu'un proche mâle du défunt allume le foyer.

On a même vu un orpailleur tamiser les cendres des défunts - c'est peut être plus rentable que de tamiser les sables aurifères de l'Alaska !

Outre le fait que les cendres, les restes humains et déchets de toutes sortes flottent à la surface du Gange,  l'idée que des cadavres d'enfants, de femmes enceintes et d'animaux sacrés y soient coulés,  ne nous convainc pas de nous y purifier. Et pourtant un pseudo guide hindou que je ne voulais pas écouter m'a promis les flammes de l'enfer - moi je m'en fout, je suis un dur  !!!

En fin d'après midi, sur le Dashashwamedh Ghat,  une foule hétéroclite de pèlerins, touristes, sâdhus, brahmanes, gurus, masseurs, mendiants se croisent ; tandis que de nombreuses embarcations sillonnent les eaux noires du fleuve.

Pendant que je traine sur les ghâts, Claude achète des perles en verre - et elle y fait de sacrées affaires me dit elle ! Pauvres verriers français...

A la tombée de la nuit, nous reprenons nous aussi une barque pour assister à la "puja" - qui voit les eaux du fleuve se couvrir de lumières (bougies) à la dérive -

suivie de la "ganga aarti" , la cérémonie de bénédiction du Gange animée par des prêtres habillés de couleur or - musique, tambours, trompes, fumée, flammes et ferveur religieuse, tout y est - des milliers de personnes y assiste, aussi bien sur les ghâts que sur l'eau.

 

Vendredi 9 mars 2018  en route vers le Népal    ciel bleu, chaud    30° /  20°

Nous serions bien resté 1 ou 2 jours de plus à Bénarès, mais notre bivouac dans la rue n'est pas agréable - on va quand même pas sortir les chaises longues dans la rue !

 

Route pourrie - trous et  bosses que les camions contournent en nous fonçant dessus - travaux et "diversions" ,  pas un seul kilomètre en bon état.  Cyril, un copain, nous demande si on fait du "off road" -  ben oui, tous les jours, sans quitter la nationale !

Ce soir, bivouac dans le village de Ghosil, sur la petite esplanade qui sépare les temples du bassin - eau verdâtre avec déchets flottants - "the indian swiming pool" comme disent les gamins qui sont restés autour du camion à nous casser les c. en appelant "uncle, uncle" jusqu'à la nuit tombée - c'est d'ailleurs à cette heure là qu'ont commencé les prêches, sono à fond - pour nous, ce n'était pas nécessaire vu qu'on était stationné juste sous les haut-parleurs !!!

A 4 h du matin, ils ont remis ça, un peu plus loin heureusement, avec musique, chants et conque comme trompe - je profite de ce réveil matinal pour faire la chasse aux moustiques qui nous agacent depuis un bon moment - tout ça mélangé aux concerts de klaxons (de vrais concerts) - aux chiens qui aboient, aux gamins qui tapent sur la carrosserie en passant et aux discussions animées de 2 compères sur le banc juste derrière nous. Bon, puisqu'on n'a pas le choix, on va finir par se lever !!!!!!    En inde, animation garantie jour et nuit !!!

A peine debout, voila Anil Kumar Mishra le "prêtre" du lieu qui vient nous rendre visite - c'est lui qui officie ici - monsieur fort sympathique qui nous invite à boire le thé, nous offre une statuette de Krishna et nous souhaite un excellent voyage.

Pour notre dernière nuit en Inde nous avions trouvé une station tranquille proche de la frontière - et bien figurez vous que les "prêtres" ont remis ça cette nuit, mais en commençant un peu plus tôt !!!

 

Dimanche 11 mars 2018, nous quittons l'Inde pour le Népal

J'ai envie de faire un hit des maux indiens – mais d'abord il faudrait que je classe les mots des maux :

Sur la route qu'est ce qui est le plus dangereux : les vaches, les brebis et les chiens qui divaguent - les piétons qui traversent les autoroutes - les bus qui doublent en face, accélérateur à fond, klaxon bloqué et phares allumés - les motocyclistes qui se jettent sous nos roues sans hésitation - les voitures qui doublent en troisième position - les automobilistes qui nous font des queues de "requin" - les camions qui zigzaguent pour éviter les trous -  les conducteurs qui prennent les autoroutes à l'envers - les ronds points qu'ils ne contournent pas - les tracteurs et charrettes à bœufs sur les autoroutes - les ralentisseurs qui vont faire crever nos amortisseurs - les chicanes où tout le monde veut passer en premier - les automobilistes qui s'arrêtent brusquement sur la route - et ceux (tous) qui débouchent sur la route sans regarder.

Quelques conseils donnés par nos amis Belges : http://www.asix.be/

·      Oublier les règles de conduite  Lors de votre examen de conduite, on a dû vous signaler que certains actes sur la chaussée étaient des fautes graves et par conséquent, il ne vous viendrait pas à l’esprit de couper une ligne blanche, prendre un rond-point en sens inverse, rouler sur l’autre bande de circulation ( c’est-à-dire la bande de droite ici puisqu’en Inde, on roule à gauche), stationner au milieu de la chaussée, faire marche arrière sur l’autoroute,… Eh bien, en Inde, vous y viendrez… Croyez-moi!

·       Avoir un goût prononcé pour les casse-têtes.  Prendre le volant en Inde, c’est comme jouer à Rush Hour, niveau expert 1000! Vous voyez ce jeu où il faut sortir la voiture rouge d’un trafic routier. Eh bien, courrez acheter le jeu et entraînez-vous en ajoutant des véhicules dans tous les espaces laissés libres, de manière à ne plus pouvoir bouger une seule voiture! Et là, vous approcherez de la réalité indienne.

·       Avoir de la patience! Non, mieux encore: être la patience personnifiée J’imagine que les Indiens ne se donnent jamais de rendez-vous ou alors, eux, ils prévoient large. Très large! Car tout et n’importe quoi peut doubler, tripler, centupler le temps d’un trajet supposé court. En vrac: une vache, un troupeau de vaches, une chèvre, un troupeau de chèvres, un arbre qui pousse au milieu de la route, un train qui passe et repasse dans l’autre sens (?), une route défoncée, une route fermée, une route trop étroite ( mais appelée nationale quand même…), une route qui n’existe plus, une route qui n’a jamais existé, une route qui devait exister mais, en fait, non, c’est pas encore fini, un pont à une seule voie, un pont écroulé, un pont qui menace de s’écrouler, un pont qui s’était écroulé mais maintenant c’est bon, c’est réparé, mais attention quand même ,…La palme revenant évidemment aux embouteillages monstrueux créés en peu de temps, pour deux fois rien!

Y a les bruits aussi : les klaxons qui n'arrêtent jamais - les trains qui cornent à déchirer les tympans - les tuk-tuks diesel qui pétaradent - les chiens qui hurlent toute la nuit - les gourous qui prêchent dès 3h30 du matin - les coqs qui chante à partir de 4h et le muezzin qui leur répond 1H plus tard.

Encore quelques remarques de nos amis : http://www.asix.be/  

·      Ne pas souffrir d’hyperacousie. De toute façon, après 15 jours de klaxons indiens, vous devriez logiquement être complètement sourds! Si dans les premiers temps, on s’extasie de la variété et de l’originalité des différents sons de klaxons, vient rapidement le moment où on n’a plus qu’une idée en tête : sortir du camion pour leur faire avaler leur fameux « horn ». Car ici on klaxonne à longueur de journée, pour dire  » je dépasse par la droite », TUUUT « ne dépasse pas, j’arrive! », TUUUT « attention, je te coupe la route », TUUUT » avance », TUUUT « recule », TUUUT « reste où tu es », TUUUT « je te dépasse par la gauche »,TUUUT « hé piéton, que fiches-tu sur le passage-piétons! Vire-toi de là, j’arrive! », TUUUT « je m’ennuie », TUUUT « t’as pas des chapatis? J’ai la dalle », … bref, on peut penser qu’une optimisation de l’outil serait favorable à une meilleure communication…

      Et nous vous conseillons grandement de lire la suite sur leur site......

 

Mais il n'y a pas que ça, y a aussi les déchets : les couches usagées sur les plages - les compresses pleines de sang dans la rue devant l'hôpital - les restes de pique-niques dans les jardins publics - les bouteilles d'alcool vides et cassées dans les coins tranquilles - les déchets plastiques absolument partout, y compris sur les plages - les merdes humaines et la pisse contre les murs (en ville bien sur) - les merdes de chiens absolument partout - les crachats de bétel rouges qui maculent les trottoirs et les portières des voitures et les bouses de vaches bien fraiches dans les rues commerçantes.  

        

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     Y a aussi les odeurs : de chiotte dans les rues secondaires, de bouses de vaches ou de déjections de cochons - des camions hors d'âge qui crachent le gasoil - des égouts à ciel ouvert nauséabonds - des marigots putrides - de poisson pourri vers les pêcheries - des poubelles et des cadavres qui brulent sur les Ghats.

     Y a aussi les plages : celles pleines de déchets - celles où les femmes doivent se baigner toutes habillées - celles où les vagues sont dangereuses et celles où il est interdit de se baigner (à cause des courants sur presque toute la côte Est).

     Y a l'entretien général : les bâtiments qui se déglinguent - les travaux qui restent en plan - les trottoirs défoncés (quant ils existent) - les rues encombrées de déblais - les routes défoncées - les robinets qui ne fournissent l'eau qu'à certaines heures de la journée - les coffrets électriques "électrique" (sans portillon).

    

    

 

 

 

 

 

 

 

 

   

E  

 

     Et puis y a les moustiques : qui veulent nous filer la dengue ou la malaria (endémique en Inde) - qui nous tiennent éveillés une partie de la nuit - qui nous sifflent aux oreilles et qu'on chasse en se foutant une baffe - qu'on essaye de tuer avec le spray qui nous asphyxie à moitié et qui tachent les murs lorsqu'on les écrase enfin plein de sang.

Et la bouffe, tellement épicée (hors des lieux touristiques) qu'on ne sait même plus ce qu'on mange, sans parler des hôtels où les sanitaires sont pourris et les draps douteux et que dires des demandes de selfies incessantes et à ceux qui rentrent de plein droit dans le C Car pour visiter…

Difficile à classer tout ça….alors j'en fais un gros tas que je vous laisse trier ! Je vous avais bien dit que ce n'était pas que des vacances !!!!

 

     Les plus :  la sécurité générale - les conducteurs qui lèvent le pouce pour nous dire "chapeau" - les indiens plutôt sympas et accueillants, jamais d'hostilité - les temples et les palais du Rajasthan -  le train de Shimla, le désert à Jaisalmer, l'ambiance à Puskar - les 3 semaines passées avec Michèle et Thierry sur la côte Est - les festivals hindous autour de Varkala - la région d'Odisha avec ses tortues et sa  "Camargue indienne" - Vârânasî et ses ghâts spectaculaires.

 

     Séjour total (Inde 1 & 2) : 39 + 62 = 101 jours. Cumul depuis départ Asie Oct 2016 : 265 jours

Dépenses totales (Inde 1&2) : 2900 + 1500  = 4400 € 

Parcours total (Inde 1 & 2) :  3600 + 5600 = 9200 km. Cumul depuis le départ Asie le 3 oct. 2016 : 27 300 km(57900 compteur)

 

                                                                 Le 11 mars 2018, le voyage se poursuit au Népal 1