MEXIQUE  1

 

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Capitale : Mexico                       

Superficie : 1 967 0000 km2 soit 

4 fois  la France.

 

Population : 108 000 000 habitants      

Langue : Espagnol         

Monnaie : Peso : m$

 

 

Mercredi 2 juin 2010,  28/35° ciel bleu.

Nous entrons au Mexique par Chetumal, la petite ville frontière au nord du Belize. Nous sommes immédiatement surpris par la modernité du pays, environnement propre, grandes avenues, beaucoup de voitures et en bon état et d'immenses supermarchés très bien achalandés où les prix de la nourriture sont deux fois moins élevés qu'au Belize.

On a l'impression d'avoir quitté l'Amérique centrale et tous ces pays qui cherchent à sortir la tête de l'eau.

 

 

Nous passons trois jours au camping sur les bords de la "laguna Bacalar", véritable joyau aux eaux turquoises, tapissé de sable blanc et entouré de jungle broussailleuse. Magnifique.

 

 

 

 

Journées tranquilles : baignades, lecture, bronzage, couture et quelques réparations délicates pour moi. Le ventilateur moteur est en panne, le réservoir auxiliaire de gasoil fuit et la mini imprimante a un pignon  cassé, un travail d'horlogerie.

Deux réussites sur trois, résultat honnête, le réservoir est passé à la poubelle.

 

   

Sur la côte Caraïbe au sud de Cancun, plusieurs " Cenotes" à visiter.

Un "Cenote" est une grotte souterraine dont le plafond s'est effondré et qui s'est remplie d'eaux pures.

 

 

Près de Tulum (140 kms au sud de Cancun), le "Gran Cenote" est magnifique. Equipé d'un masque et d'un tuba, on peut nager au milieu des poissons et des grosses stalactites qui pendent de la voute dans une eau bleue d'une transparence incroyable.

 

 

Nous longeons la côte, ici bordée par une immense grève de sable blanc et une mer étonnamment bleue.

 

Un mot sur les Mayas.

Même si les Mayas ont construit des cités bien avant cette période, on estime que "l'âge d'or" des cités  Mayas se situe entre 250 et 900 apr. J.C.

En général, ces cités étaient des centres religieux qui attiraient de nombreux pèlerinages. Les pyramides  sont  des tertres de pierre bâtis pour y accueillir un temple haut perché. Tout était créé pour souligner le lien entre les hommes et les dieux.

Au milieu des temples et des pyramides, il y avait de grandes places entourées de  gradins  où le peuple pouvait s'asseoir pour assister aux  cérémonies religieuses et aux sacrifices. A part les rois, les nobles et les prêtres, la population vivait dans des huttes situées autour de la cité.

 

Ce qui rend la cité Maya de Tulum unique, c'est sa position sur une falaise dominant la mer des Caribes. En effet, la cité a été bâtie durant le déclin  (1250 – 1521 apr. J. C.) et les constructions sont assez grossières. Ici, ni palais gigantesques, ni pyramides imposantes, mais une forteresse  (Tulum en maya) d'où ils assistèrent, interloqués, à l'apparition des premières caravelles espagnoles. C'était en 1518.

 

Sur le site, de nombreux iguanes sportifs…à trois bandes !

 

 

En prenant un petit chemin, nous sommes tombés sur un petit RV Park (10 €) tenu par des Canadiens qui nous ont accueilli à bras ouvert. Et apéro obligatoire dès 16h! Une sacrée équipe.

 

Plus loin, on visite plusieurs campings, mais ils nous annoncent des prix de fous, 15 à 25 € la nuit, ils nous prennent vraiment pour des gringos ? (Américains)

Les plages de sable blanc s'étendent sur des centaines de kilomètres, mais dès qu' on remonte vers Playa de Carmen et Cancun, des centaines d'hôtels envahissent la côte et les bivouacs sympas deviennent rares.

 

 

 La plage publique d'Akumal est une étape bien sympathique. Grâce au massifs de coraux tous proches, on nage au milieu des poissons multicolores et des grosses tortues qui viennent pondre sur la plage durant la nuit.

 

   

 

Le village de Puerto Morelos n'est pas encore trop bétonné. Les pêcheurs qui pêchent des thons ou des barracudas peuvent nous emmener plonger sur  les très beaux coraux tous proches.

 

Dès notre arrivée à Cancun, nous prenons contact avec David, un Canadien qui vit ici et nous a gentiment proposé de stocker notre camping-car durant notre prochain retour en France. Malheureusement, son stationnement n'est pas fermé, et vu la durée de nos "vacances" en France nous préférons traiter avec le Trailer Park de Cancun.

 

Dans les années 1970, les responsables du développement touristique du Mexique décidèrent de créer de toutes pièces une station balnéaire dans la péninsule du Yucatan qui rivaliserait avec Acapulco. Ils jetèrent leur dévolu sur Cancun, une bande de sable déserte près du petit village de pêcheurs de Puerto Juarez.

Aujourd'hui, Cancun (600 000 hab) se divise en trois parties : la banlieue où loge la majorité des employés des grands hôtels, le centre ville, quartier vivant et commerçant et enfin, la zone hôtelière, long ruban de sable blanc de 25 km qui s'étend entre la lagune Nichupté et la mer des Caraïbes.

 

Des sommes colossales furent investies pour aménager l'espace, construire des routes 4 voies parfaitement asphaltées, planter des milliers de palmiers, construire des centres commerciaux, des discothèques, des bars, des restaurants et des centaines d'hôtels 5 étoiles au luxe clinquant, dont les quelques 27000 chambres font le bonheur des tour-opérateurs, principalement nord-américains. Aujourd'hui, le succès touristique de Cancun a dépassé celui d'Acapulco, au-delà même des rêves les plus fous des promoteurs. Autant dire qu'ici, les Hummer ou autres Porsche Cayenne sont légions.

 

 

C'est dans ce quartier parfaitement entretenu et surveillé par la police, sur la plage "Delfines" à côté de l'hôtel Hilton que nous établissons notre bivouac pour quelques jours.

 

Dimanche 13 juin 2010,  26/33°, beau avec quelques rares orages.

Barbecue chez David. Il a la chance d'habiter sur une presqu'ile au milieu de la lagune qui sépare Cancun de la zone hôtelière, un endroit bien sympa.

 

 

Dès le lendemain, nous laissons le camping-car sur le parking gardé du ferry et partons avec la moto sur "Isla Mujeres" (l'île des femmes).

 

 

 

Nous trouvons une chambre à l'hôtel Poc-Na, une espèce d'auberge de jeunesse à l'ambiance jeune et cosmopolite.

 

 

 

Cette petite île de 8 km de long, attire des touristes de tous les pays. Au nord et sur la côte ouest, quelques belles plages aux eaux turquoises sont propices au "snorkeling".  Au centre de l'île, une lagune abrite des yachts et quelques constructions originales, et le phare indique déjà la pointe sud de l'ile.

 

Jeudi 18 juin 2010  26/35°, ciel bleu, petite brise marine.

Nous rejoignons le "Trailer Park et camping Mecoloco" afin de préparer  nos bagages pour nos "vacances" en France.

 

                                         Retour en France  du 19 juin au 19 octobre 2010

 

Mardi 19 octobre 2010   26/33°, beau temps, quelques orages, surtout la nuit.

Grosse journée, on quitte la maison à 8 heures avec 3° et on arrive à Cancun le même jour à 21 heures (avec 7 heures de décalage) avec 28° et un ciel toujours bleu ! Quel changement.

 

 

A la sortie de l'aéroport, on en mène pas large ! Comme je le craignais, tous les bagages passent aux rayons X (comme à l'entrée), et dans nos bagages, il y a des pièces détachées, un ventilateur de refroidissement et un embrayage complet et évidement, ça ne passe pas inaperçu ! J'explique que nous avons un camping-car français en panne,  je montre une photo du véhicule démonté ainsi qu'une facture rachitique et le tour est joué, nous passons sans problème.

 

Le camping-car n'a pas bougé, mais dès qu'on ouvre la porte (cellule), je constate que le plastique a changé de couleur, probablement à cause de la chaleur et l'humidité ambiante. Nous avions bien laissé une ventilation permanente sur le toit et les placards ouverts, mais des vêtements sentent quand même un peu le moisi. Tout ce qui a pu rouiller a rouillé, les vis des fenêtres, les grilles des haut-parleurs, les prises 12v et jusqu'aux inter électriques qui sont oxydés!

 

Du coup nous restons au camping quelques jours, le temps de remettre un peu d'ordre et profiter de la plage. Les iguanes, paresseux, s'étonnent de notre agitation.

 

 

 

Puis on quitte le camping pour rejoindre notre ancien bivouac sur la plage, mais à notre grande surprise, ils sont en train de réaménager ce no mans land et pour nous c'est fini. Ils auraient quand pu attendre une semaine ou deux avant d'entreprendre les travaux !

On se réfugie dans une rue tranquille, mais à 3 heures du matin, les flics nous réveillent pour nous demander nos papiers. Devant leur insistance, je mets le nez à la fenêtre et leur explique qu'on veut dormir et qu'ils n'ont qu'a revenir demain. Ils insistent un peu et finissent par partir.

 

Lundi 26 octobre 2010  26/33°, beau temps.

On passe 2 jours dans le garage de Daniel pour changer l'embrayage. On va même faire une promenade avec la boite jusqu'au garage voisin pour faire une petite soudure.

Bon, c'est pas fini, l'alarme a rendu l'âme, il faut la changer! Enfin il ne faut pas trop se plaindre, Claude vient de me dire que des amis sont en panne depuis plusieurs semaines, les uns au Guatemala, les autres en Basse-Californie.

On perd un peu de temps pour assurer le CC, mais on ne trouve pas, et on s'en va.

 

 

Samedi 30 octobre  25/30°, beau temps avec quelques nuages.

Ca y est, tout fonctionne enfin, on reprend la route, direction les ruines Mayas de Chichen Itza au nord du Yucatan.  Mais la route est longue et le soleil tape dur - un arrêt baignade au Cenote de X-Keken est bien agréable. Ce lac souterrain dans lequel plonge d'immenses stalactites est éclairé par un faisceau de lumière qui pénètre à travers la voute percée.

 

 

Nous arrivons à Chichen Itza, le site le plus touristique du Yucatan.

Nous bivouaquons sur un terrain vague en retrait de la route dans le village de Piste, proche du site archéologique afin d'arriver dès l'ouverture, car dès 11 heures, le site est noir de monde.

Des ruines Mayas - Toltèques spectaculaires qui s'étendent sur 300. A son apogée, entre 750 et l'an 1200 de notre ère, la cité régnait sur l'ensemble de la zone Maya.

 

 

El Castillo, la pyramide entièrement dédiée au soleil, était utilisée pour les grandes cérémonies. Elle possède 91 marches sur chacun de ses 4 côtés, plus une supplémentaire ; cela donne 365 marches, ce qui rappelle le nombre de jours de la révolution terrestre autour du soleil.

Le jeu de pelote, le plus grand du continent méso-américain est parfaitement conservé. Ce jeu revêtait un caractère rituel et sacré et se ponctuait par un sacrifice humain destiné aux dieux.

 

 

Parmi les autres bâtiments les plus intéressants, figurent , la place du Marché, le mur des Crânes, le Temple aux Mille Colonnes, ainsi que L'Escargot, l'observatoire astronomique et le Temple des Nonnes de style purement Maya.

 

 

Nous empruntons des petites routes pour rejoindre la "Ruta Puuc" qui dessert quelques  ruines enfouies dans la forêt tropicale. Dans cette région vallonnée, les terres fertiles permettent l'élevage et la culture du maïs. Dans les villages, tous les 100 m, des "topes" (ralentisseurs), certains d'une hauteur peu commune nous oblige à repasser en première, et lorsqu'on en oublie un malgré nos 4 yeux, tout vole dans le camping-car.

 

 

L'habitat, sommaire, est fait soit de blocs de béton à l'état brut, soit d'une ossature de bois  recouvert de tôles ou de palmes. Les femmes, plutôt soignées, portent souvent des robes blanches à dentelles recouvertes des blouses aux broderies multicolores.

Situé à 150 km de Chichen Itza, le site de Uxmal, noyé dans un océan de verdure, est caractéristique du style Puuc avec ses nombreuses frises sculptées sur les édifices.

 

 

 

Plus qu'un centre cérémoniel, Uxmal était la capitale politique, militaire et religieuse de la région. Du temps de sa splendeur, entre l'an 600 et 1000, la cité compta plus de 20 000 habitants, mais vers 1200, sans qu'on sache trop pourquoi, les habitants émigrèrent et le site fut peu à peu recouvert d'une épaisse végétation.

 

La pyramide de Devin avec ses 35 m de hauteur, le quadrilatère des none (probablement utilisé par les prêtres et les nobles pour les cérémonies religieuses) et le palais du Gouverneur, sont les constructions les plus remarquables.

 

 

Mardi 2 novembre 2010   25/32° beau temps, suivi de 2 jours de tempête, sans pluie.

Le parking de l'office du tourisme de la ville de Campeche, près du centre historique, nous accueille pour cette nouvelle étape.                                                                                                                                                                            

 

 

Classée au patrimoine mondial de l'Unesco, les maisons coloniales ont retrouvé leurs couleurs d'antan. Une bien jolie ville avec ses rues en damier, ses balcons en fer forgé et ses corniches en stuc sculpté.

 

 

L'église de San José, à la façade rehaussée d'azulejos est originale, l'un de ses clochers sert toujours de phare pour guider les marins.

Ici, les pêcheurs pêchent le poulpe avec leurs drôles d'embarcations remplies de bambous sur lesquels sont accrochées les lignes.

Au large, les crevettiers remplissent leurs cales à ras bord.

 

 

Campeche est la seule ville fortifiée du Mexique. Dès le 16ème siècle, Campeche devint le plus grand port du Yucatan, et sa prospérité ne tarda pas à éveiller la convoitise des pirates qui écumaient la mer des Caraïbe. 

 

 

Claude ne résiste pas à faire les magasins de tissu, et aujourd'hui, elle en a trouvé un immense, et comme en plus c'est la fête des morts, le choix est plutôt original.

 

 

A 15 km au sud de Campeche, nous sommes chaleureusement accueillis à Xpicob chez des amis de Denis et Nanou (la Tortue Sélène).

 

Jean-Pierre et Willy sont arrivés là dans les années 2000 et ensemble, avec les moyens du bord, ils ont monté une ferme de mariculture.

 

 

En 2004, ils sont rejoint par leurs amis Patrick et Patou.

 Ils élèvent des ombrines dans des bassins sur terre avant les faire grossir dans des parcs installés à quelques centaines de mètres du rivage. Même si le site est agréable et la vie plutôt cool, le travail n'est pas si simple, ces petites larves sont fragiles et il faut une surveillance de tous les instants pour espérer qu'elles arrivent à terme.

 

 

Et puis il faut compter avec les coups de vent qui déchirent les filets ou bien les ouragans qui peuvent renverser les bassins marins. Et en ce moment, l'atmosphère est tendue, car le vent souffle fort, les pannes électriques sont à craindre et un ouragan est annoncé.

 

Camilla, (avec un petit voisin) la fille de Willy est un vrai rayon de soleil, et même si elle ne comprend pas toutes les explications de Claude, elle reste très intéressée par la fabrication de bagues ou de petits animaux en perles.

 

 

Samedi  6 novembre 2010 - 22/26° quelques nuages.

Après quelques jours chez nos amis "éleveurs de poissons", nous prenons la route du Chiapas.

Le Chiapas est une région montagneuse au climat rude et à la végétation luxuriante, peuplée de nombreuses communautés indigènes disséminées dans la jungle. La plupart des habitants sont des descendants des Mayas.

 

 

C'est aussi l'état le plus pauvre du Mexique, 80% des communautés n'ont ni eau potable, ni électricité, et doivent bien souvent se contenter d'un habitat rudimentaire. La majorité des enfants souffrent de malnutrition.

 

 

Le maïs est la principale culture et nourriture des populations indigènes. Les champs sont en pente, mais ça ne gène pas les machines vu qu'ici, tout ce fait à la main. Comme disent les indiens, lors des élections, les candidats nous promettent  plus de pain, ils ne savent même pas qu'on mange des tortillas (à base de maïs) à la place du pain.

 

Palenque : 24°/ 28°, un peu de pluie la nuit et en début de matinée, beau temps ensuite.

Mais on ne vient pas au Chiapas sans visiter Palenque. Palenque signifie "entouré d'arbres". C'est là que se situe l'une des plus grandes cités Mayas. La cité est une des plus belle aussi, car une des mieux conservée. Un temple sur chacune des collines, la forêt vierge autour, d'où émerge des silhouettes d'un autre temps.

 

 

Bivouac agréable au camping de Mayabel tout près des ruines. Pour les routards, quelques cabanas au milieu d'une végétation luxuriante.

 

Pour accéder aux sites touristique du Chiapas, il n'est pas rare de devoir payer 2 entrées, une première officielle, et une deuxième aux Zapatistes du coin (souvent 0,60 € / per).

Depuis la conquête espagnole, l'histoire des populations indigènes rime avec extermination, exploitation et humiliation.

En 1994, les paysans indiens se soulèvent et prennent les armes avec pour modèle Emiliano Zapata ( le Che du coin en quelque sorte). Ils revendiquent le droit à la terre, au logement, à la santé, à l'éducation, au travail et à la justice, mais aussi la reconnaissance de leur identité.

 

 

Agua azul est un magnifique site de cascades qui se déversent dans des vasques successives. Les eaux d'un bleu turquoise lumineux, invitent à la baignade.

 

 

Comme sur tous les sites touristiques, les étals d'artisanat se pressent comme des sardines ; on se demande même souvent s'il n'y pas plus de vendeurs que de visiteurs ! Et ils regorgent tous de centaines de colliers, de vanneries, de sculptures, de masques, de tissus, de poteries et autres bimbeloteries. Même si les Mexicains excellent en la matière, on se demande s'ils n'ont pas vendu leur âme aux chinois.  On ne peut vraiment plus se fier à personne !

 

      Mercredi 10 novembre - 2300m d'altitude, 12°/24°, dégagé le matin, couvert l'après-midi.

    

     Bon anniversaire Florence

 

 

Nous bivouaquons le long du "zocalo" (parc) de la petite ville de Chiapa de Corzo afin d'être sur place  pour visiter le canyon del Sumidero. On embarque sur une lancha fortement motorisée pour une ballade de 2 heures sur le rio Grijalva entre des parois qui atteignent jusqu'à 1000 m de hauteur.

 

 

Bon, ça ressemble plus aux gorges du Verdon qu'au Grand Canyon, mais ça reste une ballade agréable au milieu des aigrettes, des singes araignées et des crocodiles endormis.

 

 

San Cristobal de las Casas, à 2200 m d'altitude est la plus vieille cité espagnole du Chiapas. Même sous ces latitudes, les soirées sont fraiches et un petit coup de chauffage est le bienvenu avant de se mettre sous la couette. Comme ils disent dans les guides, le climat est vivifiant !!!

 

 

 

Des rues étroites, des arcades, des maisons basses colorées et de nombreuses églises. Cette petite ville provinciale n'en reste pas moins ancrée dans le monde indien traditionnel ; les communautés tzotziles et tzeltales des environs viennent exposer leur artisanat sur les gigantesques marchés.

 

 

L'ancien couvent de l'église de la Merced a été réhabilité pour accueillir le musée de l'ambre qui réunit  une petite collection d'œuvres ciselées.

 

 

 

 

 

Pour une fois, nous ne sommes pas seuls au camping, il y a 3 américains. Nous attendions la famille Roux qui voyage autour du monde, mais ils viennent de nous avertir qu'ils ont pris du retard. 

 

 

Nous allons donc filer directement au Guatemala, d'autant plus que nous devons rejoindre notre ami Albert (qui vient réarmer son bateau au mouillage à Rio Dulche) et qui nous ramène un nouveau transfo/chargeur de France. On vient bêtement de cramer le notre en le branchant sur notre convertisseur 220 v alors qu'il était sur la position 110 volts.

 

       Du Samedi 13 au Jeudi 25 novembre 2010 nous retournons visiter le Guatemala avant de revenir au Mexique.

 

Nous entrons par la nouvelle douane de El Ceibo. Nouvelle douane, nouvelles mœurs - contrôle sanitaire - il veulent nous confisquer toutes nos provisions !. Coup de chance, il est l'heure du déjeuner et nous mangeons tout ce qu'on peut. On en planque un peu et ils nous confisquent le reste. Le douanier est un peu paumé et les formalités durent. Pour finir il nous accorde 10 ans pour le camping-car, mais seulement 6 mois pour la moto, et en plus il faut verser une caution de 200 $us (récupérable à la sortie) pour la bécane. Elle nous est bien utile, mais quelques fois, elle nous complique un peu la vie.

 

On croise un groupe de motards, rien que des BMW, et bien non, ce ne sont pas de Allemands, mais des Mexicains !

 

 

 

Aujourd'hui, malgré les douanes, nous avons fait près de 400 kilomètres. Nous refaisons étape à Maya Bell, un camping qui nous avait bien plu près du site Maya de Palenque. Et devinez qui est là ... nos amis Danois Janni et Lars que nous avions croisé à plusieurs reprises il y a plus d'un an au Pérou.

 

 

 

Nouvelle étape à laguna Bacalar où nous retrouvons des Suisses en Land Rover (croisé sur une route il y a quelques semaines), mais demain, nous avons rendez-vous à Akumal, avec une famille française qui fait le tour du monde.

 

Dimanche 28 novembre 2010 - 23/28° eau 26°, beau temps

Nous retrouvons la famille Roux, www.famillerouxautourdumonde.com Denis, Sarah et leurs trois filles, en route depuis 3 ans. Ils sont partis comme nous en janvier 2008, mais vers l'Asie alors que nous partions vers l'Amérique du sud.  Nous nous croisons donc à mi-parcours.

 

 

 

Akumal ("lieu des tortues") est une superbe baie en croissant de lune fermée par un récif de corail. Dans cette grande piscine naturelle, d'énormes tortues de mer viennent brouter les algues. Quelques raies aigles, pastenagues et guitares nagent paisiblement.

 

   

 

   

 

De passage à Playa del Carmen, nous rencontrons Olivia et Mathieu qui nous indiquent un bon bivouac près de la plage. Nous en profitons pour prendre des billets d'avion pour aller passer une quinzaine à Cuba juste avant les fêtes et flânons dans les rues à la découverte de l'artisanat local.

 

   

 

Mardi 30 novembre 2010 20/28°, mer agitée, gros orage.

Nous irions bien passer les fêtes de fin d'année sur l'ile de Cozumel (au large de Playa) avec les Roux, mais la traversée avec les camping-cars est assez chère.

 

 

 

Denis et moi prenons le ferry pour une reconnaissance, pas la peine de passer les CC si il n'y a pas de bivouacs sympas. Aujourd'hui, la mer est démontée et il pleut averse. Une éclaircie, vite on loue un scooter pour longer la côte ouest où se trouve les meilleurs spots de plongée. Après 2 heures couchés sur le scooter, (à cause du vent) nous sommes déçus, aucun bivouac sympa.

 

 

 

Jeudi 2 décembre  20/26°, mer 26°, beau temps.

Journée galère.

Il y a 2 jours, nous étions allés au DAB de la HSBC pour retirer des pesos. Aujourd'hui, en contrôlant nos comptes sur internet, on s'aperçoit que 2 retraits sont passés, alors que sur les 2 essais, la machine ne nous a délivré qu'une seule fois l'argent. 

Nous allons donc à l'agence pour régler le problème, mais après quelques coups de téléphone, l'employé nous demande de nous adresser à notre agence française. En plus, notre carte (HSBC) ne veut plus fonctionner (momentanément espérons nous), et nous avons besoin d'argent pour partir à Cuba.  Nous décidons donc de tester le dépannage gratuit (maxi 400 €) prévu dans le contrat Visa. Et ça marche.................mais après 4 heures 30 de démarches, de téléphones, de fax, de mails et de paperasses ! Bon, c'est pas terrible, mais c'est toujours mieux qu'au Pérou où nous avions attendu 5 heures sans résultat !!

 

 

En attendant, nos amis sont partis vers Cancun où nous les retrouvons en fin de journée. A peine sommes nous arrivés qu'ils partent à l'hôpital en nous laissant les 2 grandes, la petite s'est déboité le coude. Trois heures plus tard, tout est rentré dans l'ordre.

 

 

 

En marge de la Conférence Internationale sur les Changements Climatiques de Cancun, les altermondialistes font leur "cinéma", et comme toujours, le Che fait toujours recette.

 

Quelques bivouacs :

 

Cancun Mecoloco     Cancun plage           Cancun garage         Tulum                     Playa del Carmen     Uxmal

 

 Campeche               Xpicob Campeche    Palenque Mayabel    San Cristobal           Chiapa de Corzo      Playa Akumal      

 

                    Voyage à Cuba en avion du mardi 7 décembre au lundi 20 décembre 2010